Parole d'artiste : Jeanne Brouaye
2021 - Réalisateur-rice : Deschamps, Tiffanie
Chorégraphe(s) : Brouaye, Jeanne (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 2020 > 2024
Producteur vidéo : Maison de la Danse de Lyon
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Parole d'artiste : Jeanne Brouaye
2021 - Réalisateur-rice : Deschamps, Tiffanie
Chorégraphe(s) : Brouaye, Jeanne (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 2020 > 2024
Producteur vidéo : Maison de la Danse de Lyon
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Parole d'artiste : Jeanne Brouaye
Avec Paroles d'artiste, la Maison de la Danse vous ouvre les portes des univers des créateurs, chorégraphes et danseurs. Découvrez les parcours, les inspirations, les techniques de création des artistes accueillis en résidence.
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Jeanne Brouaye s’inscrit dans le sillon des écritures scéniques hybrides. Formée à la danse contemporaine, au théâtre, à la musique, sa pratique est plurielle. Comme interprète, elle collabore entre autres avec Christian Schiaretti, puis elle assiste pendant 3 ans la chorégraphe Olivia Grandville. Le fil conducteur de son travail est la notion d’habitat, comme lieu et moyen de repenser le monde. à voix et à mains nues est une plongée poétique dans nos usages, guidée par l’obsession de réparer nos maisons, au moyen d’enjeux plastiques, littéraires, chorégraphiques et musicaux. Après avoir travaillé avec le bois et la laine dans ses deux premières pièces, c’est à la paille cette fois-ci qu’elle s’attelle en s’interrogeant sur l’architecture vernaculaire. Pas d’autre choix possible pour ceux qui les construisent que d’être à l’écoute de leur matière, et c’est cela même qui intéresse dans ce travail : l’attention portée à l’Autre.
Source : Maison de la Danse de Lyon
Brouaye, Jeanne
Elle travaille avec du bois, de la laine, du prêt-à-porter, toutes sortes d’objets de l’industrie capitaliste qu’elle collecte jour après jour.
Jeanne Brouaye est une artiste française basée à Bruxelles.
Initiée au théâtre, à la danse et la musique depuis l’enfance, elle suit des études de Lettres à la Sorbonne Nouvelle à Paris, puis elle entre à l’ENSATT (Ecole nationale supérieure des arts et technique du théâtre). A sa sortie elle intègre la troupe permanente du TNP de Villeurbanne dirigé à ce moment-là par Christian Schiaretti, en parallèle de quoi elle continue sa pratique de la danse.
Elle acquière une solide expérience du plateau, puis quitte la troupe pour se relier à des approches plus transversales. Elle se forme aux Etats Unis à la technique du View point, au yoga, à la danse contact et développe une pratique du mouvement basé sur l’improvisation. Elle participe à l’Ecole des Maîtres programme Européen avec la chorégraphe argentine Constanza Macras.
Elle s’installe à Bruxelles dans la foulée, ce pas de côté lui permet de se relier à d’autres familles artistiques. Elle assiste la chorégraphe Olivia Grandville. En tant qu’interprète elle collabore avec le collectif ildi eldi, le Groupenfonction-Arnaud Pirault, Robin Renucci, la chorégraphe Agniezka Ryszckiewicz, l’AADN – pôle d’art numérique dirigé par le vidéaste Pierre Amoudruz, et avec le chorégraphe-metteur en scène Pietro Marullo.
En 2016, le besoin de faire la synthèse de toutes ses pratiques l’emporte, elle entame alors une recherche sur le long court à Boom’Structur | Pôle chorégraphique à Clermont-Ferrand.
Elle travaille avec du bois, de la laine, du prêt-à-porter, toutes sortes d’objets de l’industrie capitaliste qu’elle collecte jour après jour.
Elle emprunte aux champs de l’architecture le geste d’inventer un espace et se relie dans sa pratique aux constructions vernaculaires qui ont été réalisés de part et d’autre dans le monde. Inspirée par ces démarches, la chorégraphe convertit les usages en une forme poétique ; à sa manière, elle conjugue l’acte d’observer ce qui nous entoure et le sentiment intérieur pour faire surgir des territoires inconnus.
En 2020 elle crée le dytique J’épuiserai le blanc composé du solo Ce qu’il reste à faire et là où nous en sommes et le duo Foghorn. En 2021 elle met en place le projet Nos habitudes destiné à des personnes qui ne sont pas du champ de l’art et qu’elle qualifie d’enquête sensible sur la relation aux espaces qu’on habite. Une première version est présentée sous la forme d’une installation plastique et sonore aux Brigittines à Bruxelles dans le cadre du festival T2B.
Elle présentera sa prochaine pièce A voix et à mains nues au CDCN l’Atelier de Paris en juin 2022 dans le cadre du festival JUNE EVENTS.
Deschamps, Tiffanie
Après une formation en montage vidéo, Tiffanie Deschamps fait ses premières armes à la télévision. Dès le début, elle ne cesse de faire des ponts entre son travail de monteuse dans l'audiovisuel et ses activités de régisseuse lumière et d'assistante mise en scène pour le spectacle vivant avec le collectif Mac Guffin.
Co-fondatrice et co-directrice du Théâtre de l'Uchronie à Lyon depuis 2013, elle en vient naturellement à mettre en image des pièces théâtrales et chorégraphiques, et à raconter la danse, notamment au sein de la Maison de la Danse de Lyon et lors d'événements culturels comme la Biennale de la Danse de Lyon.
Parole d'artiste : Jeanne Brouaye
Chorégraphie : Jeanne Brouaye
Interprétation : Jeanne Brouaye
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Maison de la Danse de Lyon - Tiffanie Deschamps, 2021
ANIMAL KINGODM, Parole des participants
Danse sur Mobilier urbain dissuasif
Noé Soulier : Repenser le mouvement
CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM ET L'ÉLAN VITAL - échappées chorégraphiques salvatrices
La compagnie Vlovajobpru
40 ans de rock et danse
[1930-1960] : Entre Europe et Etats-Unis, un néoclassicisme à l’écoute de son temps
Les Ballets russes ont ouvert la porte à ce qui sera nommé plus tard : le néoclassique. A l’époque, l’expression « ballet moderne » est souvent utilisée pour définir ce renouvellement esthétique : un savant mélange de tradition et d’innovation définit par chaque chorégraphe.
Danses indiennes
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LES CENTRES CHORÉGRAPHIQUES NATIONAUX
[1970-2018] Développements néoclassiques : diffusion mondiale, répertoires multiples et dialogues avec la danse contemporaine
Avec les années 1970, l’élan des artistes vers un nouveau classique a plus d’un demi-siècle et ainsi plusieurs générations se sont déjà déployées depuis les Ballets Russes. Au fil des décennies, chacun a défendu ou défend la danse classique sous le signe de la nouveauté, de la singularité, de la connexion avec les autres arts et avec les préoccupations de son temps.
James Carlès
les ballets C de la B et l'esthétique du réel
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La danse au Québec : Les corps déraisonnables
Première partie du Parcours consacré à la danse au Québec, voici un ensemble d’extraits présentant l’utilisation très physique du corps.
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