A l’abri d’un jardin d’hiver entrent les rayons du soleil, les plantes domestiquées se tiennent tranquilles.

Une femme boit un thé, le temps s’écoule - sous ses paupières vibre sa peine. Dehors rien ne bouge.

La réalité se trouble et la femme tombe en elle, dans un espace indompté et infini.

C’est une forêt en plein hiver, elle s’y perd alors que son deuil fait corps avec le sauvage. 

Grief invite à une étrange traversée dansée :

le chant y berce les fantômes,

les silences du chagrin prennent corps en rebonds acrobatiques.

Ce très court métrage prend appui sur l'œuvre de Clarissa Pinkola Estés « Femmes qui courent avec les loups », il explore par le déploiement d’une réalité fantastique, les motifs complexes du deuil.

Source : Microfolies - 2022

Florence est une artiste pluridisciplinaire et autodidacte, elle entrecroise la contorsion, la danse contemporaine, le chant ou encore le jeu.

En 2017, elle conclue un parcours universitaire en sociologie et études de genre, son mémoire de recherche porte sur la pratique de la contorsion dans une perspective féministe. Depuis 2018, elle est membre de la collective de recherche en acrodanse Femmes de Crobatie.

Florence s’engage au fil des rencontres dans de multiples formes scéniques : danse, cirque, opéra, arts de rue, performance (aux côtés de C Gautier, Y Bourgeois, V Lesort & C Hecq, M Etc …). En 2022, elle est interprète pour la compagnie Ici Même sur une création théâtrale dystopique présentée au Festival d’Aurillac.

Source : Microfolies - 2022

Né à Bruxelles, mais ayant grandi à Paris, Max se forme aux métiers de l’image dans plusieurs centres de formation, notamment l’école des Gobelins à Paris. En parallèle, il évolue dans différents secteurs culturels : le théâtre, la comédie musicale, le cinéma, l’art contemporain en occupant régulièrement des postes techniques au service de l’artistique.

Il réalise son 1er court métrage en 2017 et depuis, plusieurs réalisations suivent, de la fiction à l’expérimental, en passant par la danse et le documentaire. La photographie est aussi un média qu’il apprécie : la photo de rue, le shooting, l’expérimental ou le portrait.

Max centre son travail sur son rapport au sensible, dans le choix de ses multiples outils, au service d’un autre artiste ou à son compte sur des projets personnels.

Source : Microfolies - 2022

Dans le cadre de l’animation du réseau Micro-Folie (projet coordonné par La Villette et porté par le ministère de la Culture), La Villette a organisé entre le 18 mars et le 25 juin 2022 un concours Micro-Métrages ouvert à tous sur le thème de la « Danse ». Cette thématique qui interroge autant le corps et le mouvement que les façons de les filmer a été l’occasion pour le réseau Micro-Folie d’accompagner la participation, la diffusion de l’appel à projet et la création de films courts auprès de son public. 

Le concours Micro-Métrages concerne les films courts, d’animations, les fictions, les clips d’une durée de moins de 5 minutes. Ouvert à tous les interprétations, genres, styles, sans distinction de connaissance cinématographique ou de moyens techniques, il place la créativité des candidats au centre du projet. 

Présidé par le collectif (LA)HORDE, le jury se compose de professionnels des secteurs du cinéma et de la danse : Nadia Vadori-Gauthier, Tommy Pascal, Nawel Oulad et Jérémy Tran. 

Les 3 films récompensés par le jury ont été distingués par des projections les 20, 21 et 22 juillet 2022 dans le cadre de la programmation du Cinéma en Plein Air 2022 à La Villette, seront diffusés sur la plateforme Numeridanse.tv, partenaire du concours, et disponibles dans le Musée numérique présent dans chacune des 260 Micro-Folies. Le lauréat du concours sera invité à réaliser un clip de la collection Archidanse, programme de films reliant danse et architecture sur le parc de La Villette.

Source : Microfolies - 2022