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Period piece

CN D - Centre national de la danse 2022 - Réalisateur-rice : Centre national de la danse, Réalisation

Chorégraphe(s) : Martens, Jan (Belgium)

Présentée dans la/les collection(s) : CN D - Spectacles et performances

Producteur vidéo : Centre national de la danse

Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin

en fr

Period piece

CN D - Centre national de la danse 2022 - Réalisateur-rice : Centre national de la danse, Réalisation

Chorégraphe(s) : Martens, Jan (Belgium)

Présentée dans la/les collection(s) : CN D - Spectacles et performances

Producteur vidéo : Centre national de la danse

Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin

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Period piece

Danser Encore
Pendant deux jours, le Ballet de l’Opéra de Lyon essaime des solos dans les espaces du CN D, pour un parcours chorégraphique noué autour de la rencontre entre un interprète du ballet et un chorégraphe. Reflétant la diversité des écritures contemporaines, Danser Encore nous fait plonger dans la fabrique vivante de la danse. Lancé en 2020 par Julie Guibert, directrice du Ballet de l’Opéra de Lyon, le cycle Danser Encore repose sur le désir de mettre en avant la singularité des danseurs et danseuses du Ballet, et de soutenir la création chorégraphique dans le contexte de la pandémie en misant sur le dialogue fertile entre interprètes et créateurs. À partir de l’écriture de solos sur mesure, Danser Encoreexpose un travail à quatre mains, tout en donnant à voir la variété de la création chorégraphique contemporaine. Après la conception de seize solos originaux, le Ballet de l'Opéra de Lyon continue à creuser les ramifications de ce format, afin de créer des objets chorégraphiques utilisant toutes les ressources du corps, de l’image et du mouvement. Déployés dans les espaces du Centre national de la danse pendant deux jours, une dizaine de solos occupent les studios et l’atrium – révélant la fragilité, la légèreté, la densité, le relief de chaque interprète et l’élan de son désir de danse.

Period piece
L’état actuel éveille des sentiments contradictoires : nous avons soif de « l’ancien normal», mais nous espérons aussi un avenir nouveau et meilleur. Period Piece tente de réaliser les deux : se délecter de la danse « à l’ancienne » sur la musique, tout en essayant d’atteindre de nouveaux horizons avec elle. En 1973, Henryk Górecki a composé Trois danses, qui constitue la base musicale de cette chorégraphie. La musique est construite sur de forts contrastes et semble propulsée par diverses influences : des échos du Sacre du Printemps de Stravinsky, du minimalisme et des rythmes folkloriques ouvrent la voie à une danse extravagante dans laquelle l’énergie pulsée va de pair avec un contrôle lent. Sur le plan chorégraphique, cette musique réclame une grande troupe de danseurs, et Kristina se voit donc confier la tâche impossible de s’élever au-dessus de l’immense portée qu’occupe l’orchestre. Ainsi, le solo se veut une métaphore du combat que nous menons en tant qu’êtres humains, en essayant de comprendre et d’apprivoiser des choses bien plus grandes que nous. L’ancien et le nouveau, le sérieux et l’absurde, le minimal et l’exubérant se mêlent dans cette composition qui célèbre les possibilités du corps et de l’esprit humains.

Source : programmes du CND et de l'Opéra de Lyon

Martens, Jan

Jan Martens (°1984, Belgique) a étudié à l’Académie de danse Fontys à Tilburg aux Pays-Bas et a achevé sa formation de danse en 2006 au Conservatoire royal d’Anvers (École supérieure Artesis). Depuis 2010, il crée sa propre œuvre chorégraphique qui, chemin faisant, est portée à la scène avec une régularité croissante devant des publics nationaux et internationaux. 

L’œuvre de Jan Martens se nourrit de la conviction que chaque corps est en mesure de communiquer et a quelque chose à raconter. La communication directe se traduit par une forme transparente. Son œuvre est comme une retraite où la notion du temps redevient tangible et qui offre de la latitude à l’observation, l’émotion et la réflexion. Pour atteindre cet objectif, il ne conçoit pas tant son propre vocabulaire gestuel, mais travaille et réutilise des idiolectes existants dans un contexte différent afin de permettre à de nouvelles idées d’émerger. Dans chaque nouvelle œuvre, il tente de redessiner la relation entre public et performeur. 

Le premier spectacle de Jan Martens, I CAN RIDE A HORSE WHILST JUGGLING SO MARRY ME (2010), brossait le portrait d’une génération de jeunes femmes dans une société dominée par les réseaux sociaux. Ensuite, il a réalisé deux duos à Frascati à Amsterdam : A SMALL GUIDE ON HOW TO TREAT YOUR LIFETIME COMPANION (2011), sélectionné par la plate-forme Aerowaves en 2011 et SWEAT BABY SWEAT (2011), sélectionné par les festivals Dansdagen 2012 et Circuit X 2013. Ensuite, il a créé trois productions sur la beauté non conventionnelle avec des performeurs dont les corps ne répondent pas aux critères habituels de la danse contemporaine : BIS (2012) pour Truus Bronkhorst alors âgé de 62 ans, LA BÊTE (2013) pour la jeune actrice Joke Emmers, et VICTOR (2013), un duo pour un garçon et un adulte que Jan Martens a créé en collaboration avec le metteur en scène Peter Seynaeve. 

En 2014, Jan Martens a choisi le saut comme un mouvement central du spectacle de groupe THE DOG DAYS ARE OVER (2014) qui a été sélectionné Het Theaterfestival Vlaanderen. Le spectacle est toujours en tournée, de même que le solo ODE TO THE ATTEMPT (2014) et le projet THE COMMON PEOPLE (2016), un spectacle qui est à la fois une expérience sociale et un atelier créé en collaboration avec le metteur en scène Lukas Dhont. En 2017, Jan Martens crée RULE OF THREE, une collaboration avec l’artiste acousticien états-unien NAH. Dans PASSING THE BECHDEL TEST (2018), Jan Martens choisit résolument d’utiliser uniquement la parole et les 13 jeunes de fABULEUS s’emparent des mots d’un grand éventail d’écrivaines et de penseures pour aborder des thèmes comme les stéréotypes et le féminisme. Début 2019, lostmovements a eu sa première. Les cheminements artistiques des danseurs et chorégraphes Marc Vanrunxt et Jan Martens se sont régulièrement croisés par le passé et se retrouvent sur un solo pour Jan Martens. Marc Vanrunxt était déjà présent au début des années quatre-vingt, aux prémices de la nouvelle vague de la danse flamande. 

En 20/21, Martens se concentre sur la première de any attempt will end in crushed bodies and shattered bones (première le 18 juillet 2021 au Festival d’Avignon). Une pièce de groupe pour dix-sept danseurs âgés de 16 à 69 ans. Il travaille également sur le solo ELISABETH GETS HER WAY qu’il dansera lui-même (première le 12 juillet 2021 au Julidans, Amsterdam). 

Jan Martens réalise aussi souvent des spectacles invités comme MAN MADE (2017) pour le Dance On Ensemble, et accompagne en outre de jeunes créateurs dans la réalisation de leurs productions. Martens a remporté le prix Prins Bernard du Fonds culturel néerlandais du Nord-Brabant en 2014 et le prestigieux prix Charlotte Köhler en 2015. Il est « artiste associé » à DE SINGEL (Anvers, BE). 

Source : https://www.grip.house/ 

Centre national de la danse, Réalisation

Depuis 2001, le Centre national de la danse (CND) réalise des captations de ses programmations de spectacle et de pédagogie et crée des ressources à partir de ces représentations filmées (interviews, conférences dansées, rencontres avec des artistes, démonstrations, grandes leçons, colloques spécialisés, montages thématiques, etc.). 

Le Ballet de l'Opéra de Lyon

Dès son arrivée en 1969 à la tète de l’ "Opéra Nouveau de Lyon", Louis Erlo donne à la danse une place de choix. Pour la première fois, en dehors de Paris, une maison d’Opéra accorde à sa compagnie de ballet des soirées entières consacrées à la danse.

Dès lors, celle-ci n’a cessé de s’ouvrir à tous les affluents, qu’ils soient fleuves ou rivières, voisins ou lointains, harmonieux ou tumultueux. Mais dans tous les cas, talentueux. Cette vivifiante ouverture au monde, le Ballet de l’Opéra de Lyon l’a vécue d’emblée, avec ses premiers directeurs, l’Italien Vittorio Biagi, puis le yougoslave Milko Speremblek et le né-zélandais Gray Veredon, tous dans la mouvance néo-classique et béjartienne de l’époque. 

Mais c’est Françoise Adret qui, à partir de 1985, va donner à la compagnie une tournure résolument plurielle. La "mère Adret" à comme l’appellent affectueusement ses danseurs a un œil, du bagout et un solide carnet d’adresses. Surtout, cette Française qui a beaucoup voyagé a pour mission de donner à cette troupe une dimension nationale et internationale. Elle constitue un répertoire sur un double spectre : les grands chorégraphes internationaux encore peu demandés, (et non des moindres, entre Jiří Kylián, Mats Ek, Nacho Duato ou William Forsythe) et la chance donnée à la "jeune danse française" (Mathilde Monnier, Maryse Delente, Angelin Preljocaj)… Dans toute troupe, il y a des temps de grâce, Mais à Lyon, un moment d’éclat allait changer le cours des choses. En 1985, personne n’imaginait qu’une poupée magique (la Cendrillon de Maguy Marin) ferait faire le tour du monde à la compagnie, avec pas moins de trois tournées aux États-Unis la seule année 1987… Trois ans plus tard, Lyon récidivait en créant la fameuse relecture de Roméo et Juliette par Angelin Prejlocaj. Nouveau défi (c’est, pour le chorégraphe, sa première commande d’importance), et nouvelle pièce mémorable. Les dés étaient jetés…

Lorsqu’en 1991, le Grec Yorkos Loukos alors maître de ballet-directeur succède à Françoise Adret, le pli est pris et se démultiplie jusqu’à aujourd’hui, avec une palette "choré-graphique" d’une grande ouverture d’esprit. Maguy Marin devenue chorégraphe résidente fait encore des étincelles lorsqu’en 1993, elle inaugure le nouvel Opéra de Lyon avec une version déjantée de Coppélia en goguette dans la banlieue lyonnaise. Détours vers l’histoire de la danse, regards sur la danse au présent, visions de ce qu’elle sera demain, pluralité des styles, des âges des chorégraphes, de leurs origines, de leur formation : la force du Ballet de l’Opéra de Lyon, c’est justement de n’avoir pas de spécificité, mais un répertoire extrêmement diversifié revendique Yorgos Loukos. Autant dire que cela attire le public (qui aime la nouveauté) et les jeunes danseurs d’aujourd’hui, adeptes et aguerris aux changements de style. Même les professeurs ne sont pas à demeure, qui changent tous les mois, pour s’interdire toute routine.

Aujourd’hui, la compagnie possède un répertoire de 117 œuvres dont plus de la moitié sont des créations. Lister les chorégraphes venus travailler à Lyon, c’est rappeler l’importance des pionniers de la nouvelle danse française (Mathilde Monnier, Jean-Claude Gallotta) et de leurs jeunes cousins (de Jérôme Bel à Christian Rizzo, Alain Buffard ou Rachid Ouramdane). C’est rejoindre les ténors de la modern dance américaine (Trisha Brown, Merce Cunningham, Lucinda Childs), de l’énergie post-classique (William Forsythe, Benjamin Millepied) et de la "next wave" (comme Otto Ramstad). C’est explorer la musicalité belge (de Keersmaeker) la théâtralité suédoise (Mats Ek), le lyrisme tchèque (Jiří Kylián), la puissance israélienne (Ohad Naharin, Emanuel Gat). C’est habituer son regard aux petits nouveaux (Tania Carvalho, Alessandro Sciarroni, Marina Mascarell..). C’est être… aux confluences d’une danse plus que jamais ouverte sur le monde.


Source : Site de l'Opéra de Lyon


En savoir plus : opera-lyon.com 

Period piece

Chorégraphie : Jan Martens

Interprétation : Kristina Bentz

Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Enregistré au CND le 14 octobre 2022 dans le cadre de "Danser Encore", un parcours chorégraphique composé de solos et proposé par le Ballet de l'Opéra de Lyon

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