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Käfig

Maison de la danse 1997 - Réalisateur-rice : Picq, Charles

Chorégraphe(s) : Merzouki, Mourad (France)

Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 1990 > 1999

Producteur vidéo : Maison de la Danse de Lyon

Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon

en fr

Käfig

Maison de la danse 1997 - Réalisateur-rice : Picq, Charles

Chorégraphe(s) : Merzouki, Mourad (France)

Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 1990 > 1999

Producteur vidéo : Maison de la Danse de Lyon

Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon

en fr

Käfig

Le titre de cette pièce inaugurale Käfig, "cage" en arabe et en  allemand, indique le parti pris d’ouverture du chorégraphe Mourad  Merzouki et son refus de s’enfermer dans un style. Le hip-hop étend son  territoire d’expression sans perdre de vue son histoire. 

 

"Notre  ambition est de parvenir à raconter notre histoire à partir de la  gestuelle et de l’énergie hip-hop qui est la nôtre et de proposer le  spectacle le plus juste possible au niveau de l’écriture  chorégraphique."

"Nous voulions parler de notre façon de vivre dans le hip-hop  et dans la société d’aujourd’hui. C’est l’enfermement qui est apparu  comme une constante. Ce n’était pas pour rien que nous avions  envie de faire des rencontres et de nous tourner vers d’autres cultures.  C’est de ces interrogations que s’est nourri le spectacle.
On traverse une période difficile ; or, nous avons de plus en plus envie  de nous exprimer, de faire savoir que nous existons. On a choisi le  hip-hop car nous nous retrouvons dans cette énergie et que nous  souhaitons parler par la danse. C’est un mode d’expression.
Nous nous définissons comme compagnie hip-hop et pourtant certains  disent : ’Attention, ce n’est plus du hip-hop, c’est du contemporain.’ Nous sommes une compagnie hip-hop à la recherche d’une écriture chorégraphique. Même si notre écriture est proche de l’écriture contemporaine, notre danse n’a rien à voir avec la gestuelle contemporaine.
Pourquoi ferait-on exclusivement du hip-hop ? Tout se mélange et se  marie aujourd’hui, il faut juste savoir à quelles doses pour ne pas se  perdre. On s’enrichit à partir du moment où on partage."

Mourad Merzouki, 1997


"Käfig pour l’esprit en quête de liberté
Cage pour définir les limites imposées
Quel que soit le milieu, quel que soit le but moral
Nul ne pourra atteindre une liberté totale"

Nati’k


Source : CCN de Créteil

Merzouki, Mourad

Le chorégraphe Mourad Merzouki, figure du mouvement hip-hop depuis le début des années 1990, inscrit son travail au carrefour de multiples disciplines. Autour de la danse hip-hop explorée dans tous ses styles, se greffent le cirque, les arts martiaux, les arts plastiques, la vidéo et la musique live. Sans perdre de vue les racines du mouvement, ses origines sociales et géographiques, cette confrontation permet d’ouvrir de nouveaux horizons à la danse et dégage des points de vue inédits.


Sa formation s’enracine dès l’âge de 7 ans dans la pratique des arts martiaux et des arts du cirque à Saint-Priest, dans l’est lyonnais. À 15 ans, sa rencontre avec la culture hip-hop l’emmène vers le monde de la danse. Il s’attaque à la chorégraphie et crée ainsi sa première compagnie Accrorap en 1989, avec Kader Attou, Eric Mezino et Chaouki Saïd. 


Il développe cette gestuelle née dans la rue tout en se confrontant à d’autres langages chorégraphiques auprès notamment de Maryse Delente, Jean-François Duroure et Josef Nadj.


En 1994, la compagnie présente Athina lors de la Biennale de la Danse de Lyon, un véritable succès qui réussit à transposer la danse hip-hop de la rue à la scène. Les premières représentations internationales de la compagnie la mènent vers des terrains inexplorés, comme un camp de réfugiés en Croatie ; Mourad Merzouki y fait l’expérience de la danse comme puissant vecteur de communication.

Pour développer son propre univers artistique lié à son histoire et à sa sensibilité, le chorégraphe décide de fonder en 1996 sa propre compagnie, qui prend le nom de sa pièce inaugurale : Käfig signifie « cage » en arabe et en allemand. Ce choix indique son parti pris d’ouverture et son refus de s’enfermer dans un style. 


De 1996 à 2006, il créé 14 pièces, dont la diffusion ne cesse s’élargir. 


À partir de janvier 2006, il imagine et conçoit un lieu de création et de développement chorégraphique qui met en œuvre un nouveau rendez-vous pour la danse hip-hop avec le festival Karavel : le centre chorégraphique Pôle Pik ouvre ses portes à Bron en 2009. 

En juin 2009, le chorégraphe est nommé à la direction du Centre chorégraphique national de Créteil et du Val-de-Marne. Il y développe un projet intitulé « La danse, une fenêtre sur le monde », dont l’ouverture est le maître-mot. Il poursuit, à côté de la création et de la diffusion de ses spectacles, un travail de formation et de sensibilisation à la danse hip-hop, en créant des rencontres originales favorisant l’accès à l’art chorégraphique et le soutien aux équipes indépendantes. En 2013, il créé le festival Kalypso, offrant un nouvel espace de visibilité aux compagnies de danse hip-hop sur le territoire francilien.


En mars 2016, il est nommé conseiller artistique de Pôle en Scènes à Bron, projet mettant en synergie le centre chorégraphique Pôle Pik, l’Espace Albert Camus et le Fort autour d’une ambition commune de diffusion, de formation et de création du spectacle vivant. Il reste fidèle à sa démarche artistique en proposant de créer des passerelles entre les disciplines, d’ouvrir les espaces et de les investir avec un public toujours plus large.


Mourad Merzouki est membre de la commission d’aide à la création chorégraphique de la DRAC Île-de-France et du comité mécénat danse de la Caisse des Dépôts. 


Il figure dans le Who’s Who et a fait son entrée dans le Petit Larousse Illustré 2019.


Source : site du CCN de Créteil et du Val-de-Marne

Pour en savoir plus : https://ccncreteil.com/

Picq, Charles

Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise  d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le  groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.

Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse  contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges". 

Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :

   • Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
  •  Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
  •  Il initie les "présentations de saisons" en image.
  •  Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.

   •  Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web,  il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
 

Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
  Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
 

Source : Maison de la Danse de Lyon

Centre Chorégraphique National de Créteil et du Val-de-Marne | EMKA


Direction : Mehdi Kerkouche

Créer, rassembler, partager

En s’appuyant sur son histoire personnelle et son parcours, Mehdi   Kerkouche souhaite inscrire le CCN comme un espace sans frontières, à   l’image de la danse, un horizon ouvert à toutes les diversités sans   restriction de genres et connecté à tous les récits et les identités   plurielles. Cet état d’esprit, au cœur de son engagement, créera les   conditions d’un projet engagé et inclusif.
 

Mehdi Kerkouche porte un projet d’ouverture pour le CCN de Créteil et  du  Val-de-Marne| EMKA en affirmant la chorégraphie comme un langage   universel et en proposant un CCN ouvert à toutes les danses et tous les   styles. Son projet inclut la mise en place d’un studio de création   numérique assis sur sa conviction : « Bien équilibrée, la création   physique et la création numérique ne peuvent que se répondre, se   compléter et permettre l’acquisition d’un public toujours plus grand et   nouveau. »
 

Il souhaite s’appuyer en particulier sur l’expérience acquise autour  de  l’événement qu’il a créé, On danse chez vous, pour fédérer un public   large et diversifié autour de la danse, aussi bien par ses futures   créations que par les multiples propositions en direction du territoire   d’implantation du CCN qu’il désire renforcer.
 

Il entend orienter ses soutiens d’accueil-studio vers un meilleur   accompagnement des compagnies en particulier au plan de la diffusion, y   compris par des résidences d’arts numériques pour une plus large   circulation des œuvres.
 

Enfin, il souhaite faire du CCN de Créteil et du Val-de-Marne | EMKA «   un centre de référence du Grand Paris, qui respecte en même temps   l’histoire de son territoire urbain, parisien comme au-delà du   périphérique, en collaboration directe avec l’ensemble des structures   partenaires du CCN dans le champ chorégraphique et au-delà».


***

Le CCN a été dirigé par Maguy Marin (1985-1998), José Montalvo-Dominique Hervieu (1998-2009) puis Mourad Merzouki (2009-2022).

Käfig

Direction artistique / Conception : Mourad Merzouki

Chorégraphie : Mourad Merzouki

Interprétation : Farid Azzout, Chaouki Saïd, Najib Guerfi, Rachid Hamchaoui, Mourad Merzouki, Emmanuelle Trouillet

Texte : Ahcen Merzouki, Jonathan Buisson

Musique originale : Dee Nasty, Nati’k

Lumières : Yoann Tivoli

Costumes : Beryl Wicked

Décors : Yassine Dahmani, Mounir Mahmoud

Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Coproduction Compagnie Käfig, Espace Malraux - Scène Nationale de Chambéry et de la Savoie, Centre Culturel Théo Argence - Saint Priest, Bonlieu - Scène Nationale Annecy

Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Maison de la Danse de Lyon - Charles Picq, 1997

Danse ville danse

Danse-Ville-Danse 

Rencontres artistiques et confrontation des publics  

Grand Lyon Mission Prospective et Stratégie d’agglomération - Les enjeux de la reconnaissance du hip-hop

Les cahiers Millénaires 

Par Virginie Milliot-Belmadani 


La break danse s'est développée depuis le début des années 1980 dans les banlieues populaires de l’agglomération lyonnaise. Elle a été réinventée par des jeunes qui se sont d'abord identifiés à ce que le mouvement Hip Hop représentait. Ils ont progressivement pris place dans l'espace public de leur quartier, puis du centre ville, pour se défier et s'entraîner à dessiner sur le béton armé, des mouvements circulaires et saccadés, avec l'énergie toute particulière de ceux qui s'engouffrent dans une brèche de possibles. 

Depuis, le Hip Hop français à fait son chemin... Dans les espaces temps de ce mouvement, la break danse s'est développée selon sa propre dynamique. C'est une danse individuelle ou duale qui se déploie au centre d'un espace circulaire constitué par un public participant. Sous les regards du cercle, les danseurs s'évertuent à réaliser un ensemble de figures codées - la toupie, la couronne, etc.- selon une logique de performance, ou dansent face à face, selon la logique du défi. Chacun doit s'approprier ces figures référentes et réaliser à partir de ce langage commun, une performance originale. C'est un langage artistique en perpétuelle évolution, qui se transmet et s'enrichit, de la pratique à la pratique, de répétitions en récréations, d'improvisations en innovations... 

Le passage "de la rue à la scène" ne s'est pas réalisé sans transformations. Mais la dynamique créative propre à ce mouvement reste particulièrement vive. Des événements comme "danse, ville, danse", montrent la diversité foisonnante des réinventions, croisements et métissages qui se sont effectués en France à partir de ce premier langage. Ils font se rencontrer des artistes issus de ce mouvement qui, comme Aktuel Force, cultivent et revendiquent l’authenticité et l’intégrité de leur danse, d'autres qui, comme Zoro, inventent un langage à la croisée de la break danse et du Buto japonais - ou de la danse africaine, la capoeira, ou la danse contemporaine - et d'autres enfin, comme la compagnie parisienne Quintessence, qui inventent un langage hybride, entre danse et image virtuelle, Hip Hop, danse classique et danse contemporaine... 

Ces innovations sont différemment évaluées par les différents publics concernés. Lors de ces "danse, ville, danse", deux mondes, avec chacun leurs critères d'évaluation, leurs conventions artistiques et leurs manières d'apprécier, se trouvent rassemblés... et la confrontation de ces publics nous rappelle ce lien analysé par Pierre Bourdieu entre les "règles de l'art" et "l'art de vivre"... 


"Danse, ville, danse" 1997 

De jeunes amateurs de Hip Hop sont venus de toute la France pour assister à ces rencontres. La Maison de la Danse a joué chaque soir à guichet fermé. Les abonnés se sont retrouvés à côté d'un public inaccoutumé aux règles des théâtres. Dans le monde du Hip Hop il n'existe pas de séparation entre scène et spectateurs. Le public s'enroule autour des danseurs et participe activement à la réalisation des performances. Cette forme renvoie à une autre manière d'être ensemble, de faire-société et à une autre définition de l'individualité. Le public traditionnel de la Maison de la danse habitué à cette séparation historique, distinguant spectateurs passifs et silencieux et acteurs, a été un peu déboussolé par l'ambiance qui a régné ces soirs-là. Les jeunes réagissaient et manifestaient bruyamment leurs appréciations.
Certains s’époumonaient à essayer de les ramener au calme. Mais face à la vitalité du jeune public, ils ont fini par céder ou par accepter que la Maison de la danse soit pour un soir investie de l'énergie du mouvement qu'elle mettait en scène. Deux manières de concevoir le spectacle et le rôle du public s’affrontaient : l’appréciation silencieuse, polie et policée du public traditionnel, et celle agitée et mouvementée des jeunes qui étaient en nombre. Ils reconstituaient à leur manière, dans ces lieux où scène et salle se font face, la dynamique du cercle, en se réappropriant un rôle de public participant. Ils applaudissaient et soutenaient les danseurs qu’ils connaissaient, où dans lesquels ils se reconnaissaient, et sifflaient ou vannaient les réalisations qu’ils considéraient comme étant déplacées dans ce "festival" de leur propre culture... Les réactions suscitées par le spectacle de la compagnie parisienne Quintessence illustrent ces différentes logiques d'appréciation et d'évaluation.
Une scène présentait deux danseuses. La première, ronde, petite et africaine, est entré en scène en faisant rouler ses hanches...
elle a été accueillie par les acclamations du public. La seconde, mince, grande et blanche, est entrée sur ses pointes, raide
comme un i.... les jeunes se sont mis à siffler. Un rappeur lyonnais hurle dans la salle ”C’est bon Sophie, on vous rappellera”...
Éclats de rire des uns, ”Chut !” agacés des autres. Une autre scène présentait un danseur occidental, rasé, qui virevoltait entre
plusieurs danseuses. Au cœur du silence attentif, quasi religieux du public traditionnel, une voix s’élève au cœur des tribunes : ”Ho,
Monsieur propre, tu sais pas que la polygamie s’est interdit ?”...
Les jeunes font leur propre spectacle. Avec humour et véhémence, ils rappellent leurs propres conventions. Ainsi, si le public des habitués de la Maison de la Danse, apprécie et applaudit une ”écriture” chorégraphique, les jeunes saluent et acclament les performances. A la fin de chaque spectacle, ils envahissent progressivement la scène, pour reconstituer le cercle des défis, qui est souvent évacué par cette mise en spectacle de la break danse. Les jeunes breakeurs sont impatients d’affronter ces danseurs reconnus, de se montrer, de se défier, mais aussi de regarder d’un peu plus près, et d’apprendre les nouvelles variantes des figures référentes de la Break Danse. La scène déborde bientôt de danseurs, et le "free-style" s’emballe, le niveau monte. De parfaits inconnus réalisent bientôt des performances supérieures à celles des danseurs reconnus... Le ”staff” de la Maison de la Danse, désireux de ne pas se laisser déborder, baisse doucement les lumières. Les breakeurs quittent la scène, mais le cercle se
reconstitue dans le hall de la Maison de la Danse. Ils continuent à danser, à se défier, sur le sol froid et dur de l’entrée de ce temple de la culture, comme pour se réapproprier l’événement. Pour stopper cette effusion créative, il faudra encore une fois éteindre les lumières. Les breakeurs sont tranquillement poussés au-dehors, mais les défis continuent. La break danse retourne là où elle a commencé, dans la rue, sur le trottoir de la Maison de la Danse.  


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