Boléro, le refrain du monde
Depuis sa création en 1928, le "Boléro" de Ravel est l’œuvre dite "classique" la plus populaire du monde. Un destin phénoménal raconté tambour battant, notamment par quelques-uns de ses fervents admirateurs : le cinéaste Claude Lelouch, les chanteurs Angélique Kidjo et Rufus Wainwright, les pianistes Katia et Marielle Labèque ou les papes de l'électro Carl Craig et Moritz von Oswald.
"Je commence tout petit pour finir énorme", résume Maurice Ravel en 1928, pour caractériser l'ovni musical qu'il vient de composer, sans imaginer qu'il décrit aussi le destin phénoménal et planétaire que va connaître son Boléro. Bande-son perpétuellement revisitée, remixée, sublimée, ce bref morceau symphonique, commandé par la danseuse russe Ida Rubinstein pour un spectacle à l'Opéra Garnier, remporte d'emblée un triomphe. Sa structure répétitive, avec la reprise crescendo, en continu, du rythme ternaire du boléro martelé par la caisse claire et des deux mélodies de seize mesures chacune, confère à l'œuvre un pouvoir hypnotique. Au fil du temps, il est devenu un véritable "tube", qui inspire chaque année, de Paris à Tokyo, de Johannesburg à Berlin, des productions artistiques d'une étonnante diversité, qu'il s'agisse de danse, de cinéma ou d'adaptations musicales en tout genre. Avec d'étourdissantes archives et quelques-uns de ses fervents admirateurs (les cinéastes Claude Lelouch et Kim Jee-woon, les chanteurs Angélique Kidjo et Rufus Wainwright, les chorégraphes Marie-Agnès Gillot, Gregory Maqoma ou Raimund Hoghe, les pianistes Katia et Marielle Labèque ou les papes de l'électro Carl Craig et Moritz von Oswald…), ce documentaire retrace tambour battant le destin hors norme de ce qui fut, à l'origine, un petit chef-d’œuvre de modernité et de radicalité.
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Source : ARTE France
Ek, Mats
Mats Ek né en 1945 en Suède, fils de birgit Cullberg - danseuse et chorégraphe, fondatrice de la compagnie qui porte son nom - et d’Anders Ek - acteur de théâtre et de cinéma, que l’on a vu dans les films d’Ingmar Bergman -, s’oriente d’abord vers le théâtre, tout en suivant les cours de danse de Donya Feuer (américaine, pratiquant la technique Graham, installée à Stockholm). il commence à chorégraphier en 1976, ses créations disent déjà son engagement de « citoyen du monde » et retiennent l’attention de la critique internationale. En 1980, Mats Ek assume les fonctions de co-directeur artistique de la compagnie avec Birgit Cullberg, et en 1985, lorsque sa mère se retire définitivement, il en reste le seul directeur. Ses « relectures » audacieuses et virulentes de La Maison de Bernarda (1978), Giselle (1982), Le Sacre du printemps (1984), Le Lac des cygnes (1987), Carmen (1992), La Belle au bois dormant (1996) confirment son talent à creuser les apparences pour faire jaillir la psychologie tourmentée des personnages et bousculer les conventions du ballet. Depuis 1993, il travaille en free-lance et crée pour le Nederlands Dans theater, l’Opéra de Paris, la Compañia Nacional de Danza/Nacho Duato, pour Ana Laguna et Mikhaïl Baryshnikov, pour le ballet de l’Opéra royal de Suède, pour Sylvie Guillem. Plus que jamais, Mats Ek cherche à « danser pour dire quelque chose... J’ai envie de refléter l’image de la réalité ». il a également effectué un retour au théâtre en mettant en scène Molière, Racine, Shakespeare, tchekhov, Strindberg, ainsi que l’opéra de Gluck Orphée et Eurydice, au Grand théâtre de Genève (2011). En trente ans, il a imposé sa vision caustique des comportements humains, dans un style personnel qui exacerbe le mouvement, chargeant le corps des désarrois de l’âme. Dans ses réinterprétations psychanalytiques des « classiques » comme dans l’observation aiguë des frustrations de chacun, il ose l’essentiel. En 2004, il crée et interprète avec Ana Laguna le duo Memory, et proposeront une nouvelle version lors de la saison . En 2012, il crée Bye Bye pour Sylvie Guillem.
Source : Programme Maison de la Danse
Cabrespines, Damien
Après une expérience dans le milieu cinématographique en tant que repéreur et assistant casting, Damien travaille par la suite pour la télévision, dans un premier temps comme assistant de production puis comme journaliste pour les émissions Le Journal Du Cinéma, Nulle Part Ailleurs Cinéma et + de Cinéma diffusées sur Canal +. En 2005, il poursuit son travail de journaliste en réalisant des reportages et des enquêtes pour l’émission de Canal + spécialisée sur les médias : + Clair.
Il rejoint l’équipe du Grand Journal en 2007, où il dresse le portrait des artistes invités en plateau et crée de nombreuses rubriques telles que Le Crash Test, Le Palmomètre, La Playlist, La semaine idéale ou La Short List. Avec sa rubrique Presque célèbre, il a réalisé des portraits dansés et animés d’artistes en passe d’être reconnus.
Depuis 2015, il continue son travail de journaliste au sein de différentes émissions et sur différentes chaines de télévision (Personne ne bouge et 28 minutes sur Arte, Mardi Cinéma sur France 2, Entrée Libre sur France 5, Punchline sur C8…). Damien est également réalisateur et directeur artistique pour des clips (Another Man de Santoré), des programmes courts (Unifrance, Opening Light Musique), des bandes annonces (Exposition Seydou Keita au Grand Palais) ou des concepts d’émissions.
Il réalise l’émission bimensuelle « En Off » présenté par Michel Denisot diffusée sur Paris Première et sur le site internet de Vanity Fair France. Il a co-réalisé avec Anne-Solen Douguet un documentaire sur la danseuse Etoile de l’Opéra national de Paris Marie-Agnès Gillot diffusé en mars 2018 sur France 5.
En parallèle, il développe ses projets personnels comme Happy Portrait To You, série de portraits dansés exposée au Silencio en avril 2016.
Source : Beall Productions
En savoir plus : http://www.beall.fr/
Douguet, Anne-Solen
Anne-Solen Douguet débute à Canal+ comme coordinatrice du Journal du Cinéma et de Nulle Part Ailleurs, puis collabore aux 20 ans de Canal+, aux César ou travaille pour le site Yahoo!. Elle a également été responsable éditoriale de la chaîne Tps Home Cinéma. Puis elle est coordinatrice éditoriale de l’émission politique Dimanche+, sur Canal+, pour laquelle elle réalise et écrit la pastille humoristique, la Bande Annonce.
En 2014, elle passe à l’écriture et la réalisation de documentaires de création et de programmes courts. A son actif, de nombreux programmes courts tels que #code(s)polar (3x8’–artecreative), 65 raisons d’aimer le cinéma Français, avec Damien Cabrespines (12’–UniFrance) ou des sujets pour UniFrance et la RMN Grand-Palais (www.beall.fr ). Elle a également réalisé plusieurs documentaires : French Cinema Mon Amour (52’ – Cine+ / TV5 Monde) ; Divine comédie, des planches à l’écran, avec Jean-Marie Nizan (52’ – Canal + Cinéma) ; Jardins, paradis des artistes, avec Stéphane Bergouhnioux (52’ – Arte), Marie-Agnès Gillot, l’art du grand écart (52’ - France 5 / TV5 Monde) avec Damien Cabrespines, et un épisode de la série Les Secrets des fleurs sauvage, Au fil de l’eau (52’ – Arte / Ushuaïa TV). Elle réalise en ce moment Le Refrain du monde, documentaire sur le Bolero de Ravel (52’- Arte). Elle est également productrice occasionelle au sein de Beall Productions, pour qui elle s’est occupé de l’émission mensuelle En Off (Paris Première-Vanity Fair), ainsi que divers documentaires.
Source : Beall Productions
En savoir plus : http://www.beall.fr/
Opéra national de Paris
L'Opéra national de Paris est la compagnie française d'opéra et de ballet ayant succédé à celles réunies dès 1669 au sein de l'Académie royale de musique.
L'Opéra a produit des œuvres lyriques dans les différentes salles qu'il a occupées au cours de son histoire, chantées par des artistes lyriques autrefois attachés à lui de façon permanente mais désormais invités, et des ballets, dansés par les membres de sa compagnie de ballet, et accompagnés par les musiciens de son orchestre symphonique. Depuis la fin du XXe siècle, l'activité de l'Opéra de Paris s'organise entre les deux salles de l'opéra Garnier (inauguré en 1875) et de l'opéra Bastille (inauguré en 1990). Dans le langage courant, le terme « opéra de Paris » désigne souvent le palais Garnier au sens architectural du terme. Entre 1939 et 1990, la compagnie était unie à l'Opéra-Comique (salle Favart) sous l'appellation de Réunion des théâtres lyriques nationaux. La compagnie a le statut d'établissement public français à caractère industriel et commercial placé sous la tutelle du ministère français de la Culture2. Elle a pour mission de rendre accessible au plus grand nombre les œuvres du patrimoine lyrique et chorégraphique et de favoriser aussi la création et la représentation d'œuvres contemporaines. L'Opéra national de Paris contribue par ailleurs à la formation professionnelle et au perfectionnement des chanteurs et des danseurs, par son centre de formation d'art lyrique et par l'école de danse de Nanterre. Enfin, le secteur animation et jeune public de l'Opéra national de Paris élabore chaque saison un programme pédagogique.
Découvrez l'histoire de l'Opéra national de Paris à travers sa chronologie détaillée : https://www.operadeparis.fr/artistes/decouvrir/lopera-national-de-paris/histoire
Beall Productions
Beall Productions est une société de production imaginée en 2012 pour développer et produire toutes formes de projets audiovisuels.
C’est en 2004 que Stéphane Bergouhnioux, Damien Cabrespines, Raphaëlle Chichery, Anne-Solen Douguet, Sophie Druet, Stéphanie Lachèvre et Jean-Marie Nizan ont créé le collectif Beall.
En octobre 2012, le collectif devient une société de production : Beall Productions. La structure change mais l’esprit, l’envie et les 7 acteurs demeurent.
Beall Productions, assure depuis sa création la production déléguée ou exécutive de nombreux programmes audiovisuels.
Tant pour des organismes publiques (comme La Réunion des musées nationaux - Grand Palais, Le Musée de l’armée ou La Cité des sciences et de l’industrie), que pour des entreprises privées comme Canal+.
Pour toutes ses productions, les sujets courts aussi bien que les documentaires, Beall et aujourd’hui Beall Productions a toujours mis en œuvre tous les moyens humains et techniques nécessaires à la réalisation des projets sur lesquels elle était engagée.
Beall possède ses propres caméras ainsi que ses stations de montage. Le reste de la postproduction (mixage, étalonnage, sous-titrage) est en général sous-traité. Mais nous gérons et assurons la production de nos projets du début à la fin.
Source : Beall Productions
En savoir plus : http://www.beall.fr/
Boléro, le refrain du monde
Direction artistique / Conception
:
Anne-Solen Douguet, Damien Cabrespines
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo
:
Arte
Durée
:
53 min