Yvette Chauviré
1988 - Réalisateur-rice : Delouche, Dominique
Chorégraphe(s) : Chauviré, Yvette (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Ministère de la Culture , CNC - Images de la culture
Producteur vidéo : Lieurac productions, La Sept, Ina
Yvette Chauviré
1988 - Réalisateur-rice : Delouche, Dominique
Chorégraphe(s) : Chauviré, Yvette (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Ministère de la Culture , CNC - Images de la culture
Producteur vidéo : Lieurac productions, La Sept, Ina
Chauviré, Yvette
Évocation de la carrière d'une des plus grandes étoiles de l'opéra de Paris. Nommée étoile le 31 décembre 1941, celle qui dansa trois cents fois "Giselle" avec les partenaires les plus illustres (Lifar, Noureev, Atanassoff) nous entraîne dans un florilège de souvenirs désuets et nostalgiques. La 'Garbo' du ballet classique ouvre l'album de ses triomphes.
Si Dominique Delouche semble avoir renoncé un peu à cet esprit très authentique qui émaillait sa série "Le Spectre de la danse" pour se conformer à un standard plus télévisuel, il reste quelque chose de son sens de la mise en scène dans des séquences comme celle où Yvette Chauviré rencontre Henri Sauguet : assise à côté du vieil homme, la danseuse évoque par quelques gestes de bras la chorégraphie "Mirages" de Lifar, tandis que le compositeur pianote la musique lancinante qu'il créa sur mesure pour ce ballet qui fit le tour du monde.
Source : Patrick Bossatti
Chauviré, Yvette
Née à Paris le 22 avril 1917, Yvette Chauviré fut admise à l’école de danse de l’Opéra à l'âge de dix ans. Elle fit ses premiers pas sur scène en 1929 dans l’éventail de Jeanne. Elle intègra le corps de ballet de l'Opéra en 1934 où elle gravit tous les échelons rapidement : de quadrille elle devint directement petit sujet sans passer par la classe des coryphées. Elle fut nommée danseuse étoile en décembre 1941 lors de la première du ballet Ishtar chorégraphié pour elle par Serge Lifar.
En 1947, elle connut un très grand succès en interprétant le rôle de l’ombre dans "les Mirages" de Serge Lifar. Sa carrière à l’Opéra fut ponctuée de désaccord, elle quitta la compagnie à plusieurs reprises, notamment en 1946 où elle rejoignit Serge Lifar en tant qu’étoile invitée au Ballet de Monte-Carlo. Elle s'était déjà produite avec cette compagnie dès 1945. Elle revint à l’Opéra de 1947 à 1949 et repartit pour une tournée mondiale de 1949 à 1952, puis revint dans la maison mère de 1953 à 1962. Parallèlement, elle continua à se produire sous contrat dans différentes compagnies à travers le monde. Elle créa également des chorégraphies dont Rendez-vous sentimental.
En 1970, elle se produisit au Brésil à Buenos Aires dans le solo la mort du cygne, et ouvrit une école de danse à Paris cette même année. Elle fit ses adieux à la scène en 1972 aux côtés de Cyril Atanassoff dans le rôle de Giselle. De 1970 à 1977, elle présida l’Académie Internationale de Danse à Paris et transmit son talent auprès des danseurs étoiles de l’Opéra. En 1976, Yvette Chauviré joua dans la pièce de théatre Anphitryon de Jean Giroudoux. Elle fut également présidente d’honneur de l’Association Française des Maitres de Danse Classique (A.F.M.D.C.). En 1991, elle accepta de remonter sur scène en Suisse pour créer le rôle de Maud à l'occasion de la création contemporaine du ballet Harold et Maud de la compagnie Sinopia Ensemble de Danse, chorégraphie d'Etienne Frey, un rôle qu'elle interpréta en alternance avec Rosella Hightower, sur une musique originale de Michaël Jarell composée pour ce ballet.
Elle reçut le titre de prima ballerina assoluta, une distinction très rarement décernée. Yvette Chauviré fut nommée Commandeur de la Légion d’Honneur en 1988 et Grand Officier de la Légion d’Honneur en 2010.
Yvette Chauviré est décédée le 21 octobre 2016.
Source : Etoile de l'Opera / E-monsite
En savoir plus : etoiledelopera.e-monsite.com
Delouche, Dominique
"Venu de l’Ecole des Beaux-Arts et pourvu d’une excellente formation musicale, il fut l’assistant de Fellini et auteur de courts métrages couronnés dans tous les festivals avant de passer à la réalisation d’œuvres plus importantes dont l’élégance et le raffinement font ouvertement penser à Ophuls. Nul mieux que lui n’a su capter en images la Danse et rendre sensible sur le plan visuel le charme de la musique." Jean Tulard (Dictionnaire des Cinéastes)
« Esprit classique, Dominique Delouche s'intéresse à la logique qui détermine les vocations et à la singularité des destinées qu'elles entraînent. Il ne s'est jamais contenté, comme tant d'autres, de filmer la danse ou l'opéra. Dès le commencement, son regard précis et passionné s'est consacré à l'observation des mécanismes subtils qui permettent aux gestes et à la voix d'atteindre leur métamorphose et à la mémoire d'en transmettre le secret. Seule une éthique rigoureuse et un amour absolu des interprètes guident cette démarche constamment aux prises avec l'invisible. » Patrick Bensard
Après des études de piano et de chant aux Beaux-Arts, Dominique Delouche fut l’assistant de Federico Fellini de 1955 à 1960 (« Les Nuits de Cabiria »). Il réalise son premier film « Le Spectre de la Danse » en 1960. Jusqu’en 1985, il produit et réalise d’autres court-métrages de danse dont « Aurore » et « La dame de Monte Carlo ». En 1968, il met en scène Danielle Darrieux dans une adaptation de la nouvelle de Stefan Zweig « 24h de la vie d’une femme » (Festival de Cannes 1968), et dans la comédie musicale « Divine » en 1975. Il réalise d’autres long-métrages comme « Une étoile pour l’exemple » (1988), « L’homme de désir » (1970). En 1971, il monte et filme pour la télévision française l’opéra « La Voix humaine » (texte de Cocteau, musique de Poulenc) avec la soprano Denis Duval avec qui il travailera de nouveau sur "Denise Duval revisitée, ou la "voix" retrouvée" (1999). Le dernier film de son répertoire est « Balanchine in Paris » (2011). Gabriel Dussurget dans les années 1970 ("Béatris, "Esther" et "Didon et Enée") ouvrit à Dominique Delouche les portes de la mise en scène d'opéra ; relayé par Rolf Libermann à l'Opéra de Paris en 1978 pour la production de "Werther" (mise en scène, décors, costumes).
Source : Site de Dominique Delouche
En savoir plus : dominique.delouche.pagesperso-orange.fr
Yvette Chauviré
Direction artistique / Conception : Dominique Frétard
Son : Philippe Lioret
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Lieurac productions, La Sept, Ina, Ministère de la Culture (DMD)
Durée : 62'
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