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Docteur Labus

Une oeuvre forte, émouvante et drôle
"Dans Docteur Labus on ne voit ni Mexique, ni acteur ; on voit tour à tour quatre couples, quatre histoires d'amour, et disons tout de suite que c'est un enchantement... On est ému, amusé, captivé pendant une heure et demie. Il règne dans la salle une qualité d'écoute qui ne trompe pas : on entendrait marcher une fourmi. Et lorsque les huit danseurs reviennent saluer avec sur leurs visages, "l'épuisement permanent des passions fugitives", on leur fait un triomphe. Pas volé."
Sylvie de Nussac, le Monde, le 29 janvier 1988


Docteur Labus et Mister Gallotta
"Si la danse n'est qu'une fille, alors Gallotta sait y faire : tantôt il lui baise les mains, tantôt il la culbute, il la lâche, la fait tenir en attitude, la bouscule, la maltraite, l'écartèle, puis s'agenouille devant elle... Docteur Labus sous ce titre qu'il faudrait lire avec une apostrophe (L'Abus), se cachent quatre duos magistralement interprétés par les comédiens-danseurs du Groupe Emile Dubois. Le thème du couple est aussi pour le chorégraphe Jean-Claude Gallotta, l'occasion d'exposer la conception des relations que le créateur entretient avec son oeuvre autant qu'avec ses interprètes."
Brigitte Paulino-Netto, Libération, le 26 janvier 1988


Gallotta : opération survie
"Un fil court tout au long des duos de Docteur Labus. On y sens le regard amusé de Jean-Claude Gallotta aller et venir entre deux extrêmes de la danse  : le porté et la chute... La chorégraphie gallottienne est toujours quelque chose qui tombe des nues. Un art simple de survie. L'émotion est une racine qui parvient alors à survivre dans le plus simple des gestes."
Jean-Marc Adolphe, l'Humanité, le 27 janvier 1988

"Hommes et femmes se cherchent, se trouvent, s'aiment dans quatre pas de deux signés Gallotta. Jamais dans sa carrière, ce chorégraphe n'a fait ballet si abordable, si près de nous... Quatre duos d'amour pleins de finesse et de subtilité. C'est un nouveau visage de Jean-Claude Gallotta, poète des coeurs."
François Deletraz, le Figaro Scope, le 27 janvier 1988

Gallotta, Jean-Claude

Après un séjour à New York à la fin des années 70 où il découvre l'univers de la post-modern Dance (Merce Cunningham, Yvonne Rainer, Lucinda Childs, Trisha Brown, Steve Paxton, Stuart Sherman...), Jean-Claude Gallotta fonde à Grenoble – avec Mathilde Altaraz – le Groupe Émile Dubois qui deviendra Centre chorégraphique national en 1984. Installé depuis ses débuts à la Maison de la culture (dont il sera le directeur de 1986 à 1989), il y crée plus de soixante chorégraphies présentées sur tous les continents, dont Ulysse, Mammame, Docteur Labus, Presque Don Quichotte, les Larmes de Marco Polo, 99 duos, Trois générations, Cher Ulysse...


Il a également chorégraphié plusieurs pièces pour le Ballet de l'Opéra de Lyon et pour le Ballet de l'Opéra de Paris. Invité par le metteur en scène Tadashi Suzuki à Shizuoka (Japon), il y a créé et fait travailler une compagnie japonaise de 1997 à 2000. Après l'Homme à tête de chou (à partir de l'album de Serge Gainsbourg dans une version d'Alain Bashung) en 2009, il crée en 2011 Daphnis é Chloé (Théâtre de la Ville) et le Sacre du printemps (Théâtre national de Chaillot) ; fin 2012, il présente Racheter la mort des gestes - Chroniques chorégraphiques 1 au Théâtre de la Ville, puis à la MC2 ; début 2013, la recréation d'Yvan Vaffan cherchant ainsi patiemment à partager avec le public un même récit, celui d'une histoire et d'un avenir artistique communs.

En octobre 2013, il co-signe le spectacle l'Histoire du soldat de Stravinsky et l'Amour sorcier de Manuel de Falla avec le chef d'orchestre Marc Minkowski et le metteur en scène Jacques Osinski. En 14-15, il présente le Sacre et ses révolutions à la Philharmonie de Parie et en juin, crée l'Étranger à partir du roman d'Albert Camus à la MC2 : Grenoble.

Il ouvre la saison 2015-2016 avec My Rock à la MC2 : Grenoble, puis au Théâtre du Rond-Point à Paris.

 

 

Groupe Émile Dubois

À la fin des années soixante-dix, une poignée de jeunes chorégraphes surgit sur la scène française. Jean-Claude Gallotta est de ceux-là. En 1981, Il crée sa compagnie, le Groupe Emile-Dubois avec Mathilde Altaraz, et huit danseurs (quatre garçons, quatre filles), inspiré par la révolution chorégraphique de Merce Cunningham et John Cage à New York. Ces danseurs ne sont pas recrutés sur les seuls critères techniques mais sur leur personnalité, leur différence, leur désir de s’intégrer dans un groupe ; l’un vient du théâtre, un autre de l’architecture, une troisième est médecin.


Le G.E.D. est invité à s’installer comme cellule de création dans les murs de la Maison de la Culture de Grenoble. Une de ses premières pièces, Ulysse (1981), est tout de suite reconnue comme fondatrice de la nouvelle danse française. Le chorégraphe surprend, avec un « ballet blanc » qui ne détruit pas le tissu classique, mais joue avec et l’intègre dans la gestuelle contemporaine.


Dans ces premières années, le G.E.D. contribue à faire naitre l’idée des Centres chorégraphiques nationaux. Celui de Grenoble est un des premiers, il lui est attribué en 1984.

Au début des années 90, le G.E.D. produit des spectacles appelés D.T.M (danse, texte, musique) selon cette idée que la notion de danse doit dépasser la simple question du mouvement des corps et doit intégrer le son, la voix, la parole, le sens.


Au fil du temps, l’équipe de danseurs se renouvelle mais l’importance que le chorégraphe accorde à la qualité des rapports humains entraine chaque interprète à suivre la compagnie sur plusieurs spectacles, à l’exemple de Thierry Verger depuis 1992, de Béatrice Warrand depuis 1995.


Le G.E.D. fait ainsi voyager dans le monde entier un style chorégraphique qui, à partir de la source Cunningham, s’est développé de façon très personnelle avec notamment l’introduction d’un humour gestuel et d’une réflexion permanente sur la singularité du corps de « ceux qui dansent, ceux qui ont dansé, ceux qui aimeraient bien, ceux qui ne danseront peut-être jamais".


Fin 2015, le G.E.D. quitte l’écrin du Centre chorégraphique national et reprend son identité première tout en continuant à travailler à l’intérieur de la MC2 Grenoble. Jean-Claude Gallotta devient également auteur associé du Théâtre du Rond-Point à Paris.


Le G.E.D. a présenté Volver en 2016, a repris My Rock, a créé My Ladies Rock en 2017 et prépare Comme un trio d’après Bonjour Tristesse de Françoise Sagan (automne 2018) ainsi que la recréation de l’Homme à tête de chou (printemps 2019).

Outre les créations de Jean-Claude Gallotta, le G.E.D. gère également la transmission de pièces de répertoire et des actions de sensibilisation auprès de publics scolaires et amateurs.


Le Groupe Émile Dubois / Cie Jean-Claude Gallotta est soutenu par le Ministère de la culture et de la communication en tant que Compagnie à rayonnement national et international. Il est également soutenu par la Région Auvergne-Rhône-Alpes et le Département de l’Isère.


Source : Groupe Émile Dubois


En savoir plus : www.gallotta-danse.com

Docteur Labus

Chorégraphie : Jean-Claude Gallotta

Interprétation : (acte I) Mathilde Altaraz, Pascal Gravat, (acte II) Viviane Serry, Christophe Delachaux, (acte III) Deborah Salmirs, Eric Alfiéri, (acte IV) Muriel Boulay, Robert Seyfried ; et Jean-Claude Gallotta

Musique originale : Henry Torgue, Serge Houppin

Lumières : Manuel Bernard

Costumes : Jean-Yves Langlais, Patricia Goudinoux

Décors : Jean-Yves Langlais, Patricia Goudinoux

Durée : 76'

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