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Revelations

Sinnerman

Maison de la danse 2007 - Réalisateur-rice : Picq, Charles

Chorégraphe(s) : Ailey, Alvin (United States)

Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 2000 > 2009

Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon

en fr

Revelations

Sinnerman

Maison de la danse 2007 - Réalisateur-rice : Picq, Charles

Chorégraphe(s) : Ailey, Alvin (United States)

Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 2000 > 2009

Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon

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Revelations

Alvin Ailey a longtemps rêvé de ce  ballet avant de passer à l'acte. Il le porte en réalité depuis son  enfance. Né au Texas de parents ouvriers agricoles, il a assisté à des  messes baptistes débordantes de chants, des fêtes aux ambiances  joyeuses, qui ont tatoué à vie son imagination. Il saura en extraire la  moelle de tableaux épurés et ultra-vivants, plein d'émotions derrière la  ligne limpide de chaque séquence.

Avec Revelations, Ailey  définit son vocabulaire, le brique méticuleusement, en pèse et soupèse  le sens sans jamais y perdre son humeur et son identité. Il sait aussi  bien secouer les hanches des femmes que leur faire lever les bras au  ciel, articuler sensualité et spiritualité. Il sublime le quotidien et  la culture noire de l'époque pour en donner une vision magique.

Dans  des couleurs sobres – noir, blanc, beige, jaune -, il réussit à faire  surgir avec pudeur le tragique et la beauté de la condition noire, son  passé, son errance, sa douleur et sa foi aussi. Dépassant la seule  évocation d'une communauté, Revelations irradie d'une gravité dévotionnelle à l'impact universel.


Source : INA

En savoir plus : fresques.ina.fr

Ailey, Alvin

Alvin Ailey est né le 5 janvier 1931 à Rogers, au Texas. Sa vie dans le sud inspirera plus tard certaines de ses œuvres les plus mémorables. Il a été initié à la danse à Los Angeles en voyant des spectacles du Ballet Russe de Monte Carlo et de la Katherine Dunham Dance Company. Sa formation en danse a commencé par une introduction à la technique de Lester Horton avec son amie Carmen de Lavallade. Horton, le fondateur de l'une des premières compagnies de danse à intégration raciale aux États-Unis, est devenu un mentor pour Alvin Ailey alors qu'il entamait sa carrière professionnelle. Après la mort de Horton en 1953, Alvin Ailey est devenu directeur du Lester Horton Dance Theatre et a commencé à chorégraphier ses propres œuvres. Dans les années 1950 et 1960, Alvin Ailey a joué dans quatre spectacles de Broadway, dont House of Flowers et Jamaica. En 1958, il fonde l'Alvin Ailey American Dance Theatre pour donner sa vision d'une compagnie dédiée à l'enrichissement du patrimoine de la danse moderne américaine et à la préservation du caractère unique de l'expérience culturelle afro-américaine. Il a créé le Alvin Ailey American Dance Center (maintenant The Ailey School) en 1969 et formé l'Alvin Ailey Repertory Ensemble (maintenant Ailey II) en 1974. Alvin Ailey a été un pionnier des programmes de promotion des arts dans l'éducation, en particulier ceux qui profitent aux communautés généralement oubliées. Tout au long de sa vie, il a reçu de nombreuses distinctions, dont le Kennedy Center Honor en 1988 en reconnaissance de son extraordinaire contribution à la culture américaine. En 2014, il a reçu à titre posthume la médaille présidentielle de la liberté, la plus haute distinction civile du pays, en reconnaissance de ses contributions et de son engagement en faveur des droits civils et de la danse en Amérique. Lorsque Alvin Ailey est décédé le 1er décembre 1989, le New York Times a dit de lui : « Vous n'aviez pas besoin de le connaître personnellement pour avoir été touché par son humanité, son enthousiasme, son exubérance et sa position courageuse pour le multi - la fraternité raciale.

En savoir plus : www.alvinailey.org

Picq, Charles

Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise  d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le  groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.

Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse  contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges". 

Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :

   • Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
  •  Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
  •  Il initie les "présentations de saisons" en image.
  •  Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.

   •  Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web,  il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
 

Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
  Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
 

Source : Maison de la Danse de Lyon

Alvin Ailey American Dance Theater

Alvin Ailey American Dance Theatre est né d'une performance légendaire en mars 1958 au 92nd Street Y à New York. Dirigée  par Alvin Ailey et un groupe de jeunes danseurs modernes afro-américains, cette performance a changé pour toujours la perception  de la danse américaine.


La compagnie Alvin Ailey s'est produite pour environ 25 millions de personnes dans des salles de 48 États et 71 pays sur six continents -  ainsi que des millions d'autres personnes à travers des émissions télévisées, des  projections de films et des plateformes en ligne.

En  2008, une résolution du Congrès américain a désigné la Compagnie comme  « un ambassadeur culturel américain essentiel au monde » qui célèbre le  caractère unique de l'expérience culturelle afro-américaine et la  préservation et l'enrichissement du patrimoine de la danse moderne  américaine. Lorsque  M. Ailey a commencé à créer des danses, il s'est inspiré de ses  « souvenirs de sang » du Texas, du blues, d'éléments spirituels et du gospel, ce  qui lui a permis de créer son œuvre Revelations, la plus populaire et acclamée par la critique. Bien qu'il ait créé 79 ballets au cours de sa vie, M. Ailey a soutenu que sa compagnie n'était pas exclusivement un référentiel pour son propre travail.

Aujourd'hui, la compagnie poursuit la mission de M. Ailey en présentant des œuvres importantes du passé et en en commandant de nouvelles. Au total, plus de 235 œuvres de plus de 90 chorégraphes font partie du répertoire de la compagnie Ailey.

Avant sa mort prématurée en 1989, Alvin Ailey a nommé Judith Jamison comme son successeur, et au cours des 21 années suivantes, elle a apporté à la  Société un succès sans précédent. Mme Jamison, à son tour, a personnellement choisi Robert Battle pour lui  succéder en 2011, et le New York Times a déclaré qu'il "a injecté à  l'entreprise une nouvelle vie".


Source : Alvin Ailey's website


En savoir plus : alvinailey.org

Revelations

Chorégraphie : Alvin Ailey

Musique additionnelle : Sinner Man - Howard A. Roberts (adaptation, arrangements)

Lumières : Nicola Cernovtch

Costumes : Ves Harper

Décors : Ves Harper

Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Maison de la Danse de Lyon - Charles Picq, 2007

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