The dog days are over
2014 - Réalisateur-rice : Dhont, Lukas
Chorégraphe(s) : Martens, Jan (Belgium)
Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse
The dog days are over
2014 - Réalisateur-rice : Dhont, Lukas
Chorégraphe(s) : Martens, Jan (Belgium)
Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse
The dog days are over
‘Demande à quelqu’un de sauter, et tu verras son vrai visage’ a dit le photographe américain Philippe Halsman. Quel est le vrai visage de la danse par ces temps incertains ? Que voulons-nous montrer ? Que voulons-nous voir ? The dog days are over c’est huit danseurs se livrant à un geste unique : le saut. Un mouvement répétitif et épuisant met en évidence que le danseur n’est qu’un performeur exécutif, au service... en fait au service de quoi ?
Après plusieurs solos engageants et dérangeants sur la beauté du corps dans son imperfection, Jan Martens crée autre chose. C’est une pièce critique traitant la frontière ténue entre l’art et le divertissement.
Source : GRIP
Martens, Jan
Jan Martens (°1984, Belgique) a étudié à l’Académie de danse Fontys à Tilburg aux Pays-Bas et a achevé sa formation de danse en 2006 au Conservatoire royal d’Anvers (École supérieure Artesis). Depuis 2010, il crée sa propre œuvre chorégraphique qui, chemin faisant, est portée à la scène avec une régularité croissante devant des publics nationaux et internationaux.
L’œuvre de Jan Martens se nourrit de la conviction que chaque corps est en mesure de communiquer et a quelque chose à raconter. La communication directe se traduit par une forme transparente. Son œuvre est comme une retraite où la notion du temps redevient tangible et qui offre de la latitude à l’observation, l’émotion et la réflexion. Pour atteindre cet objectif, il ne conçoit pas tant son propre vocabulaire gestuel, mais travaille et réutilise des idiolectes existants dans un contexte différent afin de permettre à de nouvelles idées d’émerger. Dans chaque nouvelle œuvre, il tente de redessiner la relation entre public et performeur.
Le premier spectacle de Jan Martens, I CAN RIDE A HORSE WHILST JUGGLING SO MARRY ME (2010), brossait le portrait d’une génération de jeunes femmes dans une société dominée par les réseaux sociaux. Ensuite, il a réalisé deux duos à Frascati à Amsterdam : A SMALL GUIDE ON HOW TO TREAT YOUR LIFETIME COMPANION (2011), sélectionné par la plate-forme Aerowaves en 2011 et SWEAT BABY SWEAT (2011), sélectionné par les festivals Dansdagen 2012 et Circuit X 2013. Ensuite, il a créé trois productions sur la beauté non conventionnelle avec des performeurs dont les corps ne répondent pas aux critères habituels de la danse contemporaine : BIS (2012) pour Truus Bronkhorst alors âgé de 62 ans, LA BÊTE (2013) pour la jeune actrice Joke Emmers, et VICTOR (2013), un duo pour un garçon et un adulte que Jan Martens a créé en collaboration avec le metteur en scène Peter Seynaeve.
En 2014, Jan Martens a choisi le saut comme un mouvement central du spectacle de groupe THE DOG DAYS ARE OVER (2014) qui a été sélectionné Het Theaterfestival Vlaanderen. Le spectacle est toujours en tournée, de même que le solo ODE TO THE ATTEMPT (2014) et le projet THE COMMON PEOPLE (2016), un spectacle qui est à la fois une expérience sociale et un atelier créé en collaboration avec le metteur en scène Lukas Dhont. En 2017, Jan Martens crée RULE OF THREE, une collaboration avec l’artiste acousticien états-unien NAH. Dans PASSING THE BECHDEL TEST (2018), Jan Martens choisit résolument d’utiliser uniquement la parole et les 13 jeunes de fABULEUS s’emparent des mots d’un grand éventail d’écrivaines et de penseures pour aborder des thèmes comme les stéréotypes et le féminisme. Début 2019, lostmovements a eu sa première. Les cheminements artistiques des danseurs et chorégraphes Marc Vanrunxt et Jan Martens se sont régulièrement croisés par le passé et se retrouvent sur un solo pour Jan Martens. Marc Vanrunxt était déjà présent au début des années quatre-vingt, aux prémices de la nouvelle vague de la danse flamande.
En 20/21, Martens se concentre sur la première de any attempt will end in crushed bodies and shattered bones (première le 18 juillet 2021 au Festival d’Avignon). Une pièce de groupe pour dix-sept danseurs âgés de 16 à 69 ans. Il travaille également sur le solo ELISABETH GETS HER WAY qu’il dansera lui-même (première le 12 juillet 2021 au Julidans, Amsterdam).
Jan Martens réalise aussi souvent des spectacles invités comme MAN MADE (2017) pour le Dance On Ensemble, et accompagne en outre de jeunes créateurs dans la réalisation de leurs productions. Martens a remporté le prix Prins Bernard du Fonds culturel néerlandais du Nord-Brabant en 2014 et le prestigieux prix Charlotte Köhler en 2015. Il est « artiste associé » à DE SINGEL (Anvers, BE).
Source : https://www.grip.house/
Dhont, Lukas
Lukas Dhont, réalisateur belge, né à Gand en 1991.
Lukas Dhont est un des nouveaux visages de la jeune garde artistique flamande. Formé en cinéma à la KASK de Gand, il réalise des courts-métrages repérés à l'international, de fiction et de non-fiction (documentaire, clip). Son travail s'attache au corps et à ses performances, en dialogue avec la danse (auprès des chorégraphes Jan Martens et Sidi Larbi Cherkaoui), la musique (d’Oscar & The Wolf à Sylvie Kreusch) et la mode (en 2020, il collabore avec Chanel ainsi qu'avec la maison Azzaro). Son premier long métrage, Girl, le révèle plus largement. Bouleversant portrait d’une ballerine transgenre, le film est multi-primé à Cannes et nominé aux Oscars en 2018. Élégants et nerveux, spectaculaires et délicats, ses films mettent en scène des êtres en métamorphose : à l’adolescence, par la quête du genre et de la sexualité ou de l’art. Il prépare actuellement son second long-métrage.
Source : La cinétek
The dog days are over
Direction artistique / Conception : Jan Martens
Interprétation : Cherish Menzo, Nelle Hens, Kimmy Ligtvoet, Julien Josse, Laura Vanborm, Steven Michel, Piet Defrancq et Naomi Gibson et/ou Morgane Ribbens, Ilse Ghekiere, Victor Dumont, Connor Schumacher, Amerigo Delli Bove, Caspar Knops et Daniel Barkan
Conseil artistique / Dramaturgie : Renée Copraij
Lumières : Jan Fedinger
Direction technique : Michel Spang
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : JAN & ICKamsterdam
Durée : 70'
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