Maud Le Pladec se forme à la danse contemporaine en 1999, en intégrant la formation ex.e.r.ce au Centre Chorégraphique National de Montpellier dirigé par Mathilde Monnier.
En 2001, Maud Le Pladec entame son premier projet, dont les enjeux et les préoccupations principaux découlent directement de son séjour à Tokyo. Ce début de chantier marquera aussi l’amorce d’un désir : celui de collaborer et de mettre en place un cadre propice à la recherche chorégraphique. La rencontre avec Mickaël Phelippeau, Typhaine Heissat, Virginie Thomas et Maeva Cunci sera déterminante dans l’affirmation de ces choix. La même année, à l’initiative de ces cinq danseurs, naîtra le collectif Leclubdes5.
Parallèlement, Maud Le Pladec poursuit son parcours d’interprète et participe aux créations "Texture-composite", "Sagen" et "Décomposition" d’Emmanuelle Vo-Dinh. En 2000, elle rencontre Loïc Touzé qui l’invite à travailler, aux côtés de Mathieu Doze, Jennifer Lacey, et Latifa Laâbissi, sur "Morceau-les fondations", première étape du projet au long cours, "Morceau". Cette collaboration se poursuivra, trois ans plus tard, avec la création de la pièce "Love". En 2004, elle intègre la Formation Supérieure de Culture Chorégraphique auprès de la critique de danse Laurence Louppe.
En 2010, Maud Le Pladec créé "Professor", pièce chorégraphique pour trois interprètes sur la musique de Fausto Romitelli. Professor obtient, la même année, le prix de la Révélation Chorégraphique 2010 par le Syndicat de la Critique Française. En Novembre 2011, elle crée Poetry au festival « Mettre en Scène » au Théâtre National de Bretagne à Rennes, pièce qui forme avec "Professor" un diptyque autour de l’œuvre de Fausto Romitelli.
En février 2012 et 2013, elle est invitée par les Subsistances à Lyon à créer deux pièces autour et à partir de l’œuvre musicale des compositeurs David Lang et Julia Wolfe. "Ominous Funk" et "Demo", créées pour l’occasion, seront le point de départ d’un projet au long cours (2012-2015) autour du collectif de musique contemporaine new yorkais Bang on a can.
En mai 2012, elle crée pour le Festival Les Musiques au Théâtre de la Criée à Marseille une version live de "Professor", en collaboration avec l’Ensemble Ictus sous la direction de Georges-Elie Octors. En novembre 2013, elle poursuit son projet au long cours autour de Bang on a can, en créant "DEMOCRACY", pièce conçue pour cinq danseurs et un ensemble de quatre Batteries, l’Ensemble TaCTuS.
En 2013, elle est lauréate du programme Hors les Murs de l’Institut français et effectue dans ce cadre une recherche à New York sur le collectif Bang on a can et le courant de la musique post-minimaliste américaine. Cette recherche et cette immersion dans le contexte d’émergence de ce courant musical viendront alimenter la création de « DEMOCRACY » en 2013, pièce pour cinq danseurs et quatre batteries (Ensemble TaCtuS) et plus récemment de « CONCRETE » en novembre 2015 (créations Mettre en Scène), projet d’envergure conçu pour cinq danseurs et neuf musiciens de l’Ensemble ICTUS (Bruxelles). En octobre 2015, Maud Le Pladec est invitée par l’Opéra de Lille à collaborer à la création de l’Opéra XERSE (Cavalli/Lully, mise en scène Guy Cassiers, direction musicale Emmanuelle Haim/Concert d’Astrée).
Cette même année, elle initie un nouveau cycle de créations autour de la parole donnée aux femmes en cocréant Hunted avec la performeuse et auteur New Yorkaise Okwui Okpokwasilli dans le cadre d’une commande des Subsistances pour le festival Aire de Jeu. Ce projet ouvre un nouveau chantier de recherche et de création autour du texte, et de la façon dont l’écriture des mots croise celles du mouvement et de la musique, Maud Le Pladec travaille actuellement sur sa prochaine création « MOTO-CROSS » (2017).
Source: Site de Maud Le Pladec
En savoir plus : http://www.ccn-orleans.com/