Manta (2009)
[extrait]2012
Chorégraphe(s) : Fattoumi, Héla (Tunisia) Lamoureux, Éric (France)
Présentée dans la/les collection(s) : VIADANSE Direction Fattoumi/Lamoureux - CCN de Bourgogne Franche-Comté à Belfort
Manta (2009)
[extrait]2012
Chorégraphe(s) : Fattoumi, Héla (Tunisia) Lamoureux, Éric (France)
Présentée dans la/les collection(s) : VIADANSE Direction Fattoumi/Lamoureux - CCN de Bourgogne Franche-Comté à Belfort
MANTA
Un film réalisé par Valérie Urréa
Le solo Manta, d'Héla Fattoumi et Eric Lamoureux rencontre un grand succès. Et cette pièce très politique pourra toucher de nouveaux publics, à travers la lecture originale qu'en offre la cinéaste Valérie Urréa.
Comment filmer ce qui occulte ? La cinéaste Valérie Urréa s'est confrontée à un défi superbe et redoutable, en réalisant un film à partir de Manta.
Ce solo chorégraphié par Eric Lamoureux et Héla Fattoumi, interprété sur scène par cette dernière, connaît un grand succès de diffusion. Il est éminemment politique : l'artiste y donne à partager l'expérience du port du niqab, voile intégral islamique. Malgré son fort impact, les directeurs du CCN de Caen ont fini par constater, et déplorer, que Manta ne touche souvent qu'un public avisé de la danse contemporaine. Le film permettra d'élargir le cercle des spectateurs.
Or Manta, le film, est beaucoup plus qu'un simple enregistrement par l'image de Manta la pièce. Ce film s'assume comme une lecture spécifique et subjective, fruit d'une rencontre approfondie entre les artistes chorégraphiques et celle de l'image qu'est Valérie Urréa. Déjà riche d'une abondante filmographie sur la danse, cette réalisatrice est aujourd'hui très concernée par les questions de la représentation du corps dans le monde arabe en mouvement.
Au Maroc, elle suit le travail d'une autre chorégraphe en pointe, Bouchra Ouizguen. A Marrakech, elle dispense son enseignement au sein de l'Ecole de Cinéma de Marrakech, unique sur le continent africain. Elle invite ses élèves à un renouvellement de leur regard sur le corps en mouvement, en jouant de liens avec les pratiques des arts de la scène en la matière.
Pour Héla Fattoumi sur un plateau, et ses spectateurs dans la salle, la pièce Manta constitue une expérience d'une grande rareté. Le plus souvent, on considère qu'un costume est d'importance seconde, venant rajouter quelques signes à l'action principale qui est évidemment celle des artistes sur le plateau. Dans Manta, unedanseuse (Héla Fattoumi) endosse le voile intégral, et ce "costume" mue en interlocuteur principal de l'action.
Quand la personne de l'artiste semblerait tendre à disparaître sous le tissu, il s'agit de déceler ce que sa danse fait à celui-ci. En émane un espace imaginaire d'absentement et de présence. L'intensification poétique enrichit et complexifie la perception habituellement schématique que sont à même d'élaborer les médias sur le sujet du voile. Dans Manta il s'agit d'éprouver, de voir et de ressentir, non de saisir à la volée une silhouette fantomatique aux significations phobiques préformatées.
Au moment de filmer cela, il fallait qu'un regard extrêmement subtil produise tout autre chose qu'un retour à l'enfermement dans un régime d'images prêtes à consommer. Par définition, le traitement cinématographique démantibule l'unicité de temps qui est le propre d'une forme scénique. D'une durée deux fois moindre que celle de la pièce d'origine, Manta le film procède à un redécoupage de la pièce.
En découle une intensification du signifié performatif de ses séquences successives. La prise de vue opère souvent selon des plans très stables, des perspectives franches, des symétries rigoureuses. La qualité d'image est d'une netteté absolue. Alors la découpe du vêtement, son déploiement géométrique autour des formes du corps, le dessin des plis, se charge d'une monumentalité qui, au lieu de fasciner, en vient à troubler, à suggérer l'énigme d'une expérience aux limites de la forme.
Le regard prend le temps, et laisse s'imprimer les significations ambiguës de la rythmicité des gestes, ou de la translucidité à travers la toile. L'image peut se dédoubler, et jouer alors de variations dans les rapports d'échelle, selon que la figure paraît plus ou moins proche ou échappée en perspective.
Car enfin, la grande qualité de cette caméra au travail est de fouiller les profondeurs ou au contraire caresser les proximités de l'intime. Si occultée soit-elle, on y perçoit le grain de la peau. Et le détail de l'inflexion d'un signe corporel rappelle au frémissement poétique d'un mouvement jamais éteint. Ce travail de rapprochement s'attache souvent à de patientes saisies, au plus près, du regard de la danseuse, rare part de sa personne à laquelle une ouverture dans le tissu laisse encore un accès.
A ces instants, l'œil du spectateur ne sait plus trop s'il voit le monde en traversant le regard de la réalisatrice, ou tout autant celui de l'interprète scénique. La traversée opère par-delà le voile. Restaurant une pleine subjectivité, le film transgresse alors pleinement le pouvoir coercitif d'occultation que le voile entend infliger à un objet-femme. Et non sans rappeler que ce tissu, à force de prétendre cacher, avoue un excès d'obsession pour ce qui pourrait se montrer, le film de Valérie Urréa parvient à révéler tout au-delà du voile.
Gérard MAYEN, journaliste, auteur et critique de danse
Mise à jour novembre 2012
Fattoumi, Héla
Héla Fattoumi et Éric Lamoureux fondent la Compagnie FATTOUMI/LAMOUREUX en 1988. Leur première pièce Husaïs est couronnée du prix de la 1ère œuvre au concours international de Bagnolet en 1990, suivie du trio Après-midi prix Nouveaux Talents Danse de la SACD en 1991. Ces deux œuvres les propulsent parmi les leaders d’une nouvelle génération de la création contemporaine et leur apportent une reconnaissance internationale.
Un espace de recherche dont la source est l’entremêlement de leurs particularités. De pièce en pièce, ils sondent inlassablement l’intelligence sensible du corps, son pouvoir de dévoilement du sens qui est aussi pensée (penser) en mouvement. Durant cette première période plusieurs pièces marquantes voient le jour dans la continuité d’Husaïs : Si loin que l’on aille (Théâtre de la Bastille et Théâtre de la Ville, 1992) ; Fiesta (Commande du Festival d’Avignon, 1992) ; Asile Poétique (Théâtre de la Ville, 2000) à partir des textes du poète Antonio Ramos Rosa ; Wasla, Ce qui relie… (Biennale de Lyon, 1998) ; Vita Nova (Grande Halle de la Villette, 2000) avec la 11ème promotion du Centre National des Arts du Cirque. Ces pièces affirment un travail chorégraphique relié aux notions de maîtrise/non maîtrise, de puissance/fragile, de minimalisme/performatif, faisant surgir une danse dont la charge expressive est traversée par une « énergie graphique ».
Nommés à la direction du CCN de Caen/Basse-Normandie en 2004, ils poursuivent alors leur démarche à travers des pièces plus portées sur des sujets à forte tonalité sociétale. Ce seront La Madâ’a (Arsenal de Metz, 2004) avec les frères Joubran, virtuoses palestiniens du oud ; Pièze (Unité de pression) et La danse de Pièze (Festival Dialogue de corps, Ouagadougou, 2006 et Théâtre de la Bastille), autour de la notion d’ « homosensualité » dans le monde arabo-musulman ; Just to dance… (Espace des Arts de Chalon-sur-Saône, 2010), pièce autour de la notion de « créolisation » développée par Édouard Glissant ; MANTA, solo créé au Festival Montpellier Danse 2009 puis en tournée internationale (Tokyo, Séoul, Berlin, Tunis, Bruxelles, Stockholm, Oslo), à partir de la problématique que soulève le port du niqab ; Lost in burqa, (Festival danse d’ailleurs, 2011) performance pour 8 interprètes réalisée à partir des « vêtements-sculptures » de la plasticienne marocaine Majida Khattari ; Masculines (Arsenal de Metz, 2013) sur les représentations du féminin de part et d’autre de la Méditerranée.
Ils réactivent une recherche chorégraphique se ressourçant au potentiel expressif et poétique de la danse. Une douce imprudence co-signée avec Thierry Thieû Niang (Festival Ardanthé 2013, Théâtre National de Chaillot, 2014) sur la notion du « Care » ; Waves commande pour le NorrlandsOperan et son Orchestre symphonique dans le cadre de Umeå 2014, capitale européenne de la Culture pour laquelle ils s’associent avec le chanteur et compositeur suédois Peter von Poehl.
Ils s’aventurent régulièrement hors des théâtres pour réagir in-situ à d’autres contextes de réactivité. En février 2009, ils signent la performance Stèles dans le cadre d’une « Nocturne » exceptionnelle, commande du Musée du Louvre. En 2008 il créent Promenade au Grand Palais et imaginent un dialogue avec les sculptures monumentales de Richard Serra. En janvier 2012 ils créent Circle invitant le public au centre d’un dispositif circulaire où la danse s’enivre à l’énergie mêlée de 26 danseurs professionnels et amateurs. En 2013, dans le cadre du Festival Normandie Impressionniste, ils investissent l’exposition « Un été au bord de l’eau » du Musée des Beaux-Arts de Caen pour une Flânerie chorégraphique.
Création du Festival Danse d’Ailleurs (2005) Dès 2005, ils initient le Festival Danse d’Ailleurs qui a vocation à remettre en perspective la notion d’universalisme en questionnant les cadres référents de la modernité en art selon les horizons culturels. Les quatre premières éditions ont fait focus sur des artistes issus du vaste et divers continent africain et ont valu à ce jeune festival un rayonnement international grandissant, les éditions suivantes ont ouvert le spectre jusqu’en Asie en lien avec le Festival Hot Summer in Kyoto au Japon.
Héla Fattoumi et Éric Lamoureux sont fortement engagés dans différentes instances à la promotion et à la défense de l’art chorégraphique. De 2001 à 2004, Héla Fattoumi est vice-présidente Danse de la SACD (Société des Auteurs Compositeurs Dramatiques). Elle est à ce titre chargée de la programmation du « Vif du sujet » au Festival d’Avignon. De 2006 à 2008, elle préside l’ACCN (Association des Centres Chorégraphiques Nationaux). Présidence reprise de 2010 à 2013 par Éric Lamoureux, qui assure depuis la vice-présidence. Depuis septembre 2013 Héla Fattoumi est présidente déléguée à la prospective au SYNDEAC.
Ils sont nommés à la direction du Centre chorégraphique National de Franche Comté à Belfort en mars 2015. Dès leur nomination à la direction du CCNFCB ils rebaptisent l’institution VIADANSE, dans la perspective d’impulser une nouvelle dynamique et de faciliter l’appropriation par le public du projet et de l’institution.
Ils enrichissent leur répertoire grâce à la création de plusieurs spectacles dont
•OSCYL en lien avec les arts plastiques, traversé par la notion d’altérité qui constitue un fil conducteur dans le parcours des deux créateurs. Ils s’aventurent ainsi à la croisée des disciplines dans une tentative de décloisonnement entre la danse, les arts plastiques, le théâtre d’objets, le théâtre de marionnettes.
Création en Septembre 2017 pour l’ouverture du Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes de Charleville Mézières. Avant-première au Festival International de Roverreto (Italie) puis le Théâtre National de Chaillot
•BNETT WASLA relié au désir de poursuivre la transmission d’un répertoire aux jeunes génération. les deux chorégraphes réinventent une partition pour quatre femmes, danseuses du jeune Ballet National Tunisien. Ainsi ils s’engagent dans une véritable expérience intergénérationnelle et transculturelle, puisant dans l’intime et le singulier vers le collectif, traversé des enjeux liés à l’émancipation de la femme.
Création pour l’ouverture de la cité de la Culture de Tunis.
• SWING Museum, spectacle jeune et tout public. SWING Museum propose un voyage imaginaire, à la croisée de la danse, de l’art dadaïste, des marionnettes et de l’imagerie vidéo. Ce conte féerique au décor mouvant s’appuie sur une trame narrative, l’aventure surprenante d’un gardien de musée qui fait un rêve éveillé
Création en février 2018 au festival À pas contés CDCN Dijon, soutenue par le Festival international MOMIX de Kingersheim.
• AKZAK, l’impatience d’une jeunesse reliée, autour du rapport danse/musique. Guidés par le double élan « aller vers et accueillir », les deux chorégraphes embarquent 12 danseurs venus d’Afrique et d’Europe vers une pièce chorégraphique chorale, en dialogue avec une composition musicale originale de et par le percussionniste virtuose Xavier Desandre Navarre. Création les 25 et 26 septembre 2020 aux Zébrures d’Automne, Les Francophonies, Des écritures à la scène, Limoges.
En lien avec les musiques actuelles :
• SYMPATHETIC MAGIC avec le chanteur pop Peter von Poehl (collaboration entamée avec WAVES)
• L’évènement MOUVEMENTS Interstices chorégraphiques à l’occasion des 30 ans du festival les Eurockéennes. Une collection de 19 films courts, réunissant de nombreux chorégraphes et danseurs représentatifs de la richesse et de la diversité du champ chorégraphique et offrant ainsi à la danse un espace de visibilité hors norme. coproduction : Ministère de la Culture, Territoire de Musique, Arte Concert, VIADANSE, Sequence.
Ils créent trois autres formes en lien avec les musées et/ou l’espace public :
• OSCYL Variation
• SUPERPOSE et BETWEEN.
Ces différents formats et leur diversité ont offert l’opportunité d’aller à la rencontre du public en faisant varier les contextes de réceptivité. Ils ont également permis de démultiplier les possibilités de diffusion
Ils créent trois spectacles avec les amateurs de toutes générations
• CIRCLE, PULSE, JONCTION. Ils ont été de formidables activateurs de lien via l’engagement dans des expériences humaines et artistiques.
Ils initient TERRITOIRES DANSÉS EN COMMUN - un projet d’éducation artistique et culturelle à l’échelle transfrontalière
Soucieux de développer un réseau actif de personnes ressources dans le domaine de l’éducation artistique et culturelle à l’échelle du territoire transfrontalier, afin de multiplier les possibilités d’intervention artistique en milieu scolaire au-delà même des frontières nationales, VIADANSE, avec le soutien du Fonds de Coopération Belfort – Canton du Jura, de la DRAC Bourgogne Franche-Comté, du Rectorat de l’Académie de Besançon et du Département de l’enseignement de la République et Canton du Jura, met en place un ambitieux programme de formation de personnes ressources de part et d’autre de la frontière (Territoire de Belfort, Pays de Montbéliard, Canton du Jura et Jura bernois en Suisse).
Le dépôt d’un dossier de financement dans le cadre du dispositif Interreg France-Suisse, validé le 7 décembre 2018, permet à ce projet une ambition et une pérennité pour les trois prochaines années, jusqu’en décembre 2021.
Lamoureux, Éric
Héla Fattoumi et Éric Lamoureux fondent la Compagnie FATTOUMI/LAMOUREUX en 1988. Leur première pièce Husaïs est couronnée du prix de la 1ère œuvre au concours international de Bagnolet en 1990, suivie du trio Après-midi prix Nouveaux Talents Danse de la SACD en 1991. Ces deux œuvres les propulsent parmi les leaders d’une nouvelle génération de la création contemporaine et leur apportent une reconnaissance internationale.
Un espace de recherche dont la source est l’entremêlement de leurs particularités. De pièce en pièce, ils sondent inlassablement l’intelligence sensible du corps, son pouvoir de dévoilement du sens qui est aussi pensée (penser) en mouvement. Durant cette première période plusieurs pièces marquantes voient le jour dans la continuité d’Husaïs : Si loin que l’on aille (Théâtre de la Bastille et Théâtre de la Ville, 1992) ; Fiesta (Commande du Festival d’Avignon, 1992) ; Asile Poétique (Théâtre de la Ville, 2000) à partir des textes du poète Antonio Ramos Rosa ; Wasla, Ce qui relie… (Biennale de Lyon, 1998) ; Vita Nova (Grande Halle de la Villette, 2000) avec la 11ème promotion du Centre National des Arts du Cirque. Ces pièces affirment un travail chorégraphique relié aux notions de maîtrise/non maîtrise, de puissance/fragile, de minimalisme/performatif, faisant surgir une danse dont la charge expressive est traversée par une « énergie graphique ».
Nommés à la direction du CCN de Caen/Basse-Normandie en 2004, ils poursuivent alors leur démarche à travers des pièces plus portées sur des sujets à forte tonalité sociétale. Ce seront La Madâ’a (Arsenal de Metz, 2004) avec les frères Joubran, virtuoses palestiniens du oud ; Pièze (Unité de pression) et La danse de Pièze (Festival Dialogue de corps, Ouagadougou, 2006 et Théâtre de la Bastille), autour de la notion d’ « homosensualité » dans le monde arabo-musulman ; Just to dance… (Espace des Arts de Chalon-sur-Saône, 2010), pièce autour de la notion de « créolisation » développée par Édouard Glissant ; MANTA, solo créé au Festival Montpellier Danse 2009 puis en tournée internationale (Tokyo, Séoul, Berlin, Tunis, Bruxelles, Stockholm, Oslo), à partir de la problématique que soulève le port du niqab ; Lost in burqa, (Festival danse d’ailleurs, 2011) performance pour 8 interprètes réalisée à partir des « vêtements-sculptures » de la plasticienne marocaine Majida Khattari ; Masculines (Arsenal de Metz, 2013) sur les représentations du féminin de part et d’autre de la Méditerranée.
Ils réactivent une recherche chorégraphique se ressourçant au potentiel expressif et poétique de la danse. Une douce imprudence co-signée avec Thierry Thieû Niang (Festival Ardanthé 2013, Théâtre National de Chaillot, 2014) sur la notion du « Care » ; Waves commande pour le NorrlandsOperan et son Orchestre symphonique dans le cadre de Umeå 2014, capitale européenne de la Culture pour laquelle ils s’associent avec le chanteur et compositeur suédois Peter von Poehl.
Ils s’aventurent régulièrement hors des théâtres pour réagir in-situ à d’autres contextes de réactivité. En février 2009, ils signent la performance Stèles dans le cadre d’une « Nocturne » exceptionnelle, commande du Musée du Louvre. En 2008 il créent Promenade au Grand Palais et imaginent un dialogue avec les sculptures monumentales de Richard Serra. En janvier 2012 ils créent Circle invitant le public au centre d’un dispositif circulaire où la danse s’enivre à l’énergie mêlée de 26 danseurs professionnels et amateurs. En 2013, dans le cadre du Festival Normandie Impressionniste, ils investissent l’exposition « Un été au bord de l’eau » du Musée des Beaux-Arts de Caen pour une Flânerie chorégraphique.
Création du Festival Danse d’Ailleurs (2005) Dès 2005, ils initient le Festival Danse d’Ailleurs qui a vocation à remettre en perspective la notion d’universalisme en questionnant les cadres référents de la modernité en art selon les horizons culturels. Les quatre premières éditions ont fait focus sur des artistes issus du vaste et divers continent africain et ont valu à ce jeune festival un rayonnement international grandissant, les éditions suivantes ont ouvert le spectre jusqu’en Asie en lien avec le Festival Hot Summer in Kyoto au Japon.
Héla Fattoumi et Éric Lamoureux sont fortement engagés dans différentes instances à la promotion et à la défense de l’art chorégraphique. De 2001 à 2004, Héla Fattoumi est vice-présidente Danse de la SACD (Société des Auteurs Compositeurs Dramatiques). Elle est à ce titre chargée de la programmation du « Vif du sujet » au Festival d’Avignon. De 2006 à 2008, elle préside l’ACCN (Association des Centres Chorégraphiques Nationaux). Présidence reprise de 2010 à 2013 par Éric Lamoureux, qui assure depuis la vice-présidence. Depuis septembre 2013 Héla Fattoumi est présidente déléguée à la prospective au SYNDEAC.
Ils sont nommés à la direction du Centre chorégraphique National de Franche Comté à Belfort en mars 2015. Dès leur nomination à la direction du CCNFCB ils rebaptisent l’institution VIADANSE, dans la perspective d’impulser une nouvelle dynamique et de faciliter l’appropriation par le public du projet et de l’institution.
Ils enrichissent leur répertoire grâce à la création de plusieurs spectacles dont
•OSCYL en lien avec les arts plastiques, traversé par la notion d’altérité qui constitue un fil conducteur dans le parcours des deux créateurs. Ils s’aventurent ainsi à la croisée des disciplines dans une tentative de décloisonnement entre la danse, les arts plastiques, le théâtre d’objets, le théâtre de marionnettes.
Création en Septembre 2017 pour l’ouverture du Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes de Charleville Mézières. Avant-première au Festival International de Roverreto (Italie) puis le Théâtre National de Chaillot
•BNETT WASLA relié au désir de poursuivre la transmission d’un répertoire aux jeunes génération. les deux chorégraphes réinventent une partition pour quatre femmes, danseuses du jeune Ballet National Tunisien. Ainsi ils s’engagent dans une véritable expérience intergénérationnelle et transculturelle, puisant dans l’intime et le singulier vers le collectif, traversé des enjeux liés à l’émancipation de la femme.
Création pour l’ouverture de la cité de la Culture de Tunis.
• SWING Museum, spectacle jeune et tout public. SWING Museum propose un voyage imaginaire, à la croisée de la danse, de l’art dadaïste, des marionnettes et de l’imagerie vidéo. Ce conte féerique au décor mouvant s’appuie sur une trame narrative, l’aventure surprenante d’un gardien de musée qui fait un rêve éveillé
Création en février 2018 au festival À pas contés CDCN Dijon, soutenue par le Festival international MOMIX de Kingersheim.
• AKZAK, l’impatience d’une jeunesse reliée, autour du rapport danse/musique. Guidés par le double élan « aller vers et accueillir », les deux chorégraphes embarquent 12 danseurs venus d’Afrique et d’Europe vers une pièce chorégraphique chorale, en dialogue avec une composition musicale originale de et par le percussionniste virtuose Xavier Desandre Navarre. Création les 25 et 26 septembre 2020 aux Zébrures d’Automne, Les Francophonies, Des écritures à la scène, Limoges.
En lien avec les musiques actuelles :
• SYMPATHETIC MAGIC avec le chanteur pop Peter von Poehl (collaboration entamée avec WAVES)
• L’évènement MOUVEMENTS Interstices chorégraphiques à l’occasion des 30 ans du festival les Eurockéennes. Une collection de 19 films courts, réunissant de nombreux chorégraphes et danseurs représentatifs de la richesse et de la diversité du champ chorégraphique et offrant ainsi à la danse un espace de visibilité hors norme. coproduction : Ministère de la Culture, Territoire de Musique, Arte Concert, VIADANSE, Sequence.
Ils créent trois autres formes en lien avec les musées et/ou l’espace public :
• OSCYL Variation
• SUPERPOSE et BETWEEN.
Ces différents formats et leur diversité ont offert l’opportunité d’aller à la rencontre du public en faisant varier les contextes de réceptivité. Ils ont également permis de démultiplier les possibilités de diffusion
Ils créent trois spectacles avec les amateurs de toutes générations
• CIRCLE, PULSE, JONCTION. Ils ont été de formidables activateurs de lien via l’engagement dans des expériences humaines et artistiques.
Ils initient TERRITOIRES DANSÉS EN COMMUN - un projet d’éducation artistique et culturelle à l’échelle transfrontalière
Soucieux de développer un réseau actif de personnes ressources dans le domaine de l’éducation artistique et culturelle à l’échelle du territoire transfrontalier, afin de multiplier les possibilités d’intervention artistique en milieu scolaire au-delà même des frontières nationales, VIADANSE, avec le soutien du Fonds de Coopération Belfort – Canton du Jura, de la DRAC Bourgogne Franche-Comté, du Rectorat de l’Académie de Besançon et du Département de l’enseignement de la République et Canton du Jura, met en place un ambitieux programme de formation de personnes ressources de part et d’autre de la frontière (Territoire de Belfort, Pays de Montbéliard, Canton du Jura et Jura bernois en Suisse).
Le dépôt d’un dossier de financement dans le cadre du dispositif Interreg France-Suisse, validé le 7 décembre 2018, permet à ce projet une ambition et une pérennité pour les trois prochaines années, jusqu’en décembre 2021.
VIADANSE - Direction Fattoumi-Lamoureux - CCN de Bourgogne Franche-Comté à Belfort
Le Centre chorégraphique national de Bourgogne Franche-Comté à Belfort est un lieu dédié à la création contemporaine. Le label CCN (centre chorégraphique national) a vu le jour en 1984. Il y a actuellement 19 centres chorégraphiques nationaux en activité en France.
Héla Fattoumi et Éric Lamoureux ont été nommés à la direction du Centre chorégraphique national de Bourgogne Franche-Comté à Belfort le 1er mars 2015. Leur projet VIADANSE est construit dans la perspective d’un centre chorégraphique de 3ème génération, autour d’un concept dynamique qui évoque la circulation des projets et la constitution de réseaux à travers la région Bourgogne Franche-Comté, la Suisse et l’Union européenne. Ce projet trace des axes forts en matière de création et de diffusion, en diversifiant les propositions, en travaillant à la construction d’un réseau de production et d’accompagnement d’artistes, tant sur le plan régional qu'international.
En parallèle des productions des deux directeurs-chorégraphes, VIADANSE accueille chaque année une quinzaine d’équipes artistiques de France et de l’étranger pour des temps de résidences artistiques allant d’une à trois semaines. Les espaces de travail sont ainsi occupés en permanence par la Cie Fattoumi-Lamoureux ou par des équipes artistiques nationales ou internationales invitées, faisant de VIADANSE un lieu de création ouvert sur le monde et sur la multitude des esthétiques de la danse contemporaine du XXIème siècle.
VIADANSE a aussi pour ambition de réinventer le lien avec les publics, en particulier les jeunes, et de rechercher de nouvelles voies en matière d’éducation artistique et culturelle (EAC), notamment par la mise en œuvre de programmes de formation destinés aux acteurs de l’EAC en région Bourgogne Franche-Comté et sur le territoire trans-frontalier franco-suisse. A ce titre, VIADANSE co-pilote le projet « Territoires Dansés en Commun », financé au travers du programme Interreg IV France-Suisse, entre 2018 et 2021.
Manta (film)
Chorégraphie : Héla Fattoumi et Éric Lamoureux, à partir du spectacle " Manta " créé les 26 et 27 Juin 2009 dans le cadre du festival Montpellier danse
Interprétation : Héla Fattoumi
Scénographie : Stéphane Pauvret
Musique originale : Éric Lamoureux
Conception vidéo : Réalisation Valérie Urrea - directeur de la photographie Dominique Dehan assisté de Christophe Neuville - ingénieur du son Thierry Godard - ingénieur du son renfort Denis Tribalat - steadycam Dominique Dehan - assistante réalisation et plateau Anouk Bonaldi - réalisation décors et régie plateau Jackie Baux - stagiaire scripte Jessy Ducreux - montage Guillaume Ducasse - étalonnage Neyrac - mixage Vidéomage
Lumières : Xavier Lazarini
Costumes : Marilyne Lafay et Yolène Guais
Son : Éric Lamoureux
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : producteur délégué La Compagnie des indes - Gildas le Roux chargés de production Jessica Zaoui et Mathieu Dompnier comptables Aurélie Daniel et Sabine Drapied
COLLECTION BAGOUET
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Danse et arts numériques
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Charles Picq, réalisateur en danse
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Exposition virtuelle
Découvrez la compagnie Dyptik, leur travail et leur lieu de création dans cette exposition virtuelle.
Dansons Maintenant ! Festival de danse contemporaine au Bénin
Exposition virtuelle
Dansons Maintenant ! Festival de danse contemporaine au Bénin
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Richard Adossou, dans l’Essence de notre danse, Awoulath Alougbin, 2011. Production Fondation Zinsou.
© Léandro Carignano