Christophe Haleb commence ses études de danse classique en 1970 à l'âge de 6 ans au Conservatoire de Vincennes. En 1979, il expérimente le travail et le mode de vie communautaire du Physical Dance Theatre - Theatre in Transition, collectif d'artistes, dirigé par le comédien et metteur en scène, Richard Thomas Cianci, en Avignon. Jusqu'en 1982, il suit des ateliers avec Twyla Tharp à Châteauvallon, Odile Duboc à Aix-en-Provence, Peter Goss et Dominique Bagouet à Montpellier. À Marseille, il reprend une formation de danse classique avec Isabelle et Gérard Thaillade (Roland Petit). Lors de son premier séjour d'étude à New York durant l'été 1982, il obtient une bourse d'étude au Studio Lester Horton avec Milton Myers. Il prend par ailleurs des cours avec Christopher Pilafian - Cie Jennifer Muller, Douglas Wassel de l'American Ballet, Patricia Soriero (Steps studio) et Ann Reinking (Bob Foss). Il découvre la modern dance avec les ateliers de la St Mark's Church. De retour à Marseille, il suit l'enseignement de Michelle Mottet (Maurice Béjart). Avec Anne Koren et Lisa Nelson, il expérimente un travail sur les perceptions et le mouvement. La pratique de la méthode Feldenkrais et du Body-Mind Centering ® ainsi que des sessions de danse contact improvisation avec Gilles Musard, Mark Tompkins, Steve Paxton nourrissent son rapport au mouvement. À partir de 1983, il devient interprète pour Rui Horta, Anne Dreyfus, Andy Degroat, Angelin Preljocaj, Daniel Larrieu et François Verret, avant de fonder sa propre compagnie La Zouze en 1993.
Parmi ses œuvres récentes : Shoe in modern time et Dé-camper, créations in situ dans les vitrines du Printemps de la mode à Paris (2006), le solo Yes, yes, yes écrit pour Isabelle Boutrois (2004), Strates et Sphères au Théâtre national de Chaillot (2003), Idyllique, présenté au Théâtre de la Ville – Les Abbesses (2001)... En 2008-2009, il travaille aux projets Evelyne House of Shame, soirées articulées autour des notions de salon et de cabaret artistiques qui proposent au public d'investir et de se réapproprier temporairement des lieux du patrimoine architectural marseillais, et Déviations marseillaises, une chronique des relations à travers la ville de Marseille.
Parallèlement à la création de ses spectacles, la compagnie oriente aussi son travail vers la transdisciplinarité et mène divers projets en collaboration avec des comédiens, des chanteurs, des musiciens (musiques électroniques), des plasticiens, des réalisateurs, des vidéastes, des photographes, des architectes et des sociologues. Pour lui, le champ chorégraphique dépasse celui de la danse.
Plus d'informations
lazouze.com
Dernière mise à jour : novembre 2010