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Paroles de danseurs

CNDC - Angers 2003 - Réalisateur-rice : Riolon, Luc

Chorégraphe(s) : Paroles de danseurs (France) Dupuy, Dominique (France) Adret, Françoise (France) Obadia, Régis (France) Lagraa, Abou (France)

Présentée dans la/les collection(s) : CNDC - Angers

Producteur vidéo : CNDC Angers ; France 3 Ouest ; 24 images ; TV10 Angers

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Paroles de danseurs

CNDC - Angers 2003 - Réalisateur-rice : Riolon, Luc

Chorégraphe(s) : Paroles de danseurs (France) Dupuy, Dominique (France) Adret, Françoise (France) Obadia, Régis (France) Lagraa, Abou (France)

Présentée dans la/les collection(s) : CNDC - Angers

Producteur vidéo : CNDC Angers ; France 3 Ouest ; 24 images ; TV10 Angers

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Paroles de danseurs

Documentaire de 52 sur le Centre National de Danse Contemporaine  d’Angers. Ce film est une synthèse de portraits croisés, mosaïque de  montages parallèles d’images de la vie des élèves de cette école unique  au monde, qui offre une formation extraordinaire aux étudiants, et qui  va bien au delà de la danse pure. Beaucoup de grands noms de la danse et  de la chorégraphie contemporaine en sont issus.


Source : Vimeo

Paroles de danseurs

Film réalisé par Luc Riolon et Rachel Seddoh sur l'école supérieure du CNDC (2003)

Dupuy, Dominique

Dominique Dupuy entre aux Ballets des arts de Jean Weidt à l'âge de 16 ans, où il interprète d'emblée des rôles de soliste comme celui du fils dans « La Cellule » de Jean Weidt qui reçut le premier prix du concours des Archives internationales de la danse à Copenhague en 1947, Après les années de danse en couple avec Françoise Dupuy sous le nom de « Françoise et Dominique », ils fondent ensemble les Ballets modernes de Paris où Dominique Dupuy interprète quelques rôles légendaires : le Faune, le Mandarin merveilleux, le Piéton de l'air, l'Homme et son désir…

Dominique Dupuy a créé six solos, dont le premier est né à l'instigation d'Amélie Grand et fut conçu pour la première semaine de la Danse d'Avignon, prémisse des Hivernales : « Le Cercle dans tous ses états » (1979), « Trajectoires » (1980), « En vol » (1983), « Ballum circus » (1987), « L'homme debout, il… » (1995), « Opus 67-97 » (1997). Il s'est exprimé à plusieurs reprises sur l'expérience du solo, soit dans les colloques, soit dans les publications. Le projet de passation de ses solos est né à la demande de Luc Petton pour lequel Dominique Dupuy a recréé la séquence du cube d'« En vol » pour le projet « Passeur de danse ». Puis il a reconstruit cinq autres séquences pour « Passeur de solitudes I », présenté en mai 2000 au Regard du cygne ainsi qu'aux Hivernales d'Avignon.

De 1995 à 2007, il dirige le Mas de la danse avec Françoise Dupuy, premier centre d'études et de recherches en danse contemporaine en France. Il se consacre depuis au classement de ses archives personnelles. 

Dominique Dupuy, est décédé le 1er mai 2024.

Adret, Françoise

Françoise Adret, née Françoise Bonnet en 1920, se  passionne très tôt pour la danse qu'elle découvre à l'âge de 7 ans.  Encouragée par sa famille, elle fréquente assidument les spectacles de  ballets de l'Opéra de Paris où Serge Lifar impose son style. Atteinte  d'une pleurésie à l'âge de 15 ans, elle passe un an à la montagne à  Villars-de-Lans. Comme elle le confie à Francis de Coninck dans  l'ouvrage « Françoise Adret : soixante années de danse », elle s'en  souviendra quand elle cherchera un nom d'artiste et choisira le nom  d'Adret en hommage à ces montagnes qui l'avaient alors guérie.

Elle se forme auprès des professeurs russes qui  enseignent à Paris et fréquente notamment le cours de Mme Rousanne (Rose  Sarkissian) au Studio Wacker, véritable ruche artistique. C'est là  qu'elle rencontrera Youly Algaroff, Roland Petit et Zizi Jeanmaire avec  qui elle collaborera par la suite mais elle y côtoie également Jean  Babilée, Maurice Béjart, Lycette Darsonval ou encore Serge Peretti de  l'Opéra de Paris. Suivant les recommandations de son père, elle suit  parallèlement des études à la Sorbonne et à l'Institut catholique et  prend des cours de piano. Mariée à 20 ans à François Guillot de Rode,  agrégé de philosophie et passionné par le spectacle et plus  particulièrement la danse, ce dernier l'encourage à poursuivre sa  formation intellectuelle.

Après la guerre, Françoise Adret accompagne son mari à  Monte-Carlo, lequel suit la saison de ballets de Serge Lifar en tant  que critique au Figaro littéraire. Le chorégraphe remarque alors la  jeune danseuse qui travaille dans les studios et lui propose l'année  suivante de prendre le rôle principal féminin du « Pas d'acier », pièce  que Serge Lifar avait dansée en 1927 au sein des Ballets russes et dont  il souhaite proposer une nouvelle version. Cette pièce, qui lance la  carrière de Françoise Adret, sera présentée en 1948 au Théâtre des  Champs-Elysées, en compagnie de Youly Algaroff et de la toute jeune  Leslie Caron. F. Adret crée lors de cette même soirée sa première  chorégraphie sur un poème de René Char, intitulée « La Conjuration ».  Selon ses propres propos, elle se lance dans la chorégraphie afin de  créer des rôles qui lui conviennent, sa morphologie et son caractère se  pliant peu au ballet blanc et à l'esthétique du ballet romantique.

Menant dès lors de front ses carrières de danseuse et  de chorégraphe, elle va créer en 1949 « Oui ou non », qu'elle présente  au Palais de Chaillot lors du gala annuel des « Amis de la danse »,  soirée où elle interprète également le ballet de Serge Lifar « Gayaneh  ». En 1950, elle crée plusieurs ballets pour la télévision américaine  sous la direction du réalisateur Jean Benoît-Lévy.

Le chef d'orchestre du Nederlandsche Opera, ayant  assisté à la représentation de l'une de ses chorégraphies, lui commande  un ballet pour la troupe d'Amsterdam et elle crée ainsi « Jeu de billard  » en 1951. Forte de ce succès, elle accepte la proposition de l'Opéra  d'Amsterdam de prendre avec François Guillot de Rode la direction du  ballet. Ils y resteront jusqu'en 1958, relevant le niveau technique par  une méthode de travail rigoureuse, créant un répertoire de ballets  jusque-là inexistant, et réussissant à lui donner une envergure  internationale grâce à de nombreuses tournées. Françoise Adret y crée un  grand nombre de chorégraphies comme « Apollon musagète » et « Quatre  mouvements » en 1951, « Il ritorno » en 1952, « Le rêve de Véronique »  présenté en 1954 au festival de danse d'Aix-les-Bains (le titre étant un  hommage à sa fille née en 1941), « Claire » qu'elle interprète  elle-même avec Youly Algaroff à nouveau à Aix-les-Bains en 1955, «  Mouvements pour un corps de ballets » présenté la même année à l'Opéra  de Monte-Carlo, ou encore « Suspense » à Aix-les-Bains en 1958.

De retour en France, elle assiste Roland Petit pour  sa pièce « Cyrano de Bergerac » et au cours du tournage du film de  Terence Young, « Les collants noirs », notamment auprès de Zizi  Jeanmaire.

En 1960, Françoise Adret est invitée par la Ville de  Nice à participer aux côtés de Serge Lifar à la commémoration du  Centenaire du rattachement de la ville à la France. Elle y chorégraphie «  Barbaresque » avec le London's Festival Ballet. La Ville lui propose  ensuite de créer une compagnie de ballet rattachée à l'Opéra. Elle y  restera jusqu'en 1963, créant notamment « Le Tricorne », « Les amants de  Mayerling » ou encore « Résurrection ».

Sa réputation étant faite, Françoise Adret est  invitée par un grand nombre de ballets dans le monde pour monter un  programme (comme à Zagreb en 1961, à Varsovie en 1962, à Johannesburg en  1966) ou même créer une compagnie de ballet comme à Panama en  1966-1967.

Revenue en France en 1968, elle participe alors avec  Jean-Albert Cartier à la création du Ballet Théâtre Contemporain,  compagnie de création décentralisée, installée d'abord à Amiens puis à  Angers. Elle y invite de nombreux chorégraphes français (Félix Blaska,  Joseph Lazzini ou encore Michel Descombey) mais aussi américains (George  Balanchine, Lar Lubovitch ou bien John Butler), leur permettant de  travailler avec des musiciens et peintres de renom. Elle-même  chorégraphie pour la compagnie « Aquathème » sur une musique d'Ivo  Malec, « Eonta » sur une musique de Iannis Xenakis ou « Requiem » sur  une musique de György Ligeti.

Elle assure ensuite à partir de 1978 la fonction  d'inspectrice de la danse, persuadée qu'il faut encourager  l'enseignement de la danse contemporaine et soutenir les jeunes  compagnies chorégraphiques qui se multiplient sur tout le territoire y  compris outre-mer. Parallèlement, elle dirige de 1980 à 1982 le ballet  de l'Opéra de Lyon et prend la tête du Lyon Opéra Ballet de 1985 à 1992  où la création tiendra également une place primordiale. Elle y invite  des chorégraphes français et étrangers afin de constituer un répertoire à  la troupe : Mats Ek et Jiri Kylian pour les plus connus à l'époque mais  aussi de jeunes chorégraphes comme Jean-François Duroure et Mathilde  Monnier, Maryse Delente, Angelin Preljocaj. Elle confie à Maguy Marin la  relecture de « Cendrillon » qui obtiendra un succès international.

Infatigable et pourvue d'une réputation de «  sauveteuse » de ballets, elle dirige encore le Ballet du Nord  (1994-1995) et le Ballet de Lorraine (1999-2000) et est envoyée par  l'Association française d'action artistique du Ministère des Affaires  étrangères pour plusieurs missions pédagogiques et chorégraphiques en  Corée du Nord, en Uruguay et au Paraguay.

Cette longue carrière lui vaudra de nombreuses  reconnaissances officielles telles les insignes de commandeur des Arts  et des Lettres en 1985, le Grand Prix national de la danse en 1987 et  les insignes de chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur  en 1993.

Elle décède en 2018.

Source : 

Françoise Adret : soixante années de danse / Francis de Coninck - Pantin : Centre national de la danse, 2006.

France archives - Portail national des archives

Obadia, Régis

Régis Obadia est né en 1958 à Oran (Algérie), il étudie la danse de 1976 à 1979 à l'institut des Arts et du mouvement (Françoise et Dominique Dupuy) et s'initie au théâtre avec Jacques Lecoq. En 1980, il crée avec Joëlle Bouvier la compagnie l'Esquisse. Leurs premières pièces les propulsent au premier plan de la scène nationale et internationale.

Directeurs du centre national de danse contemporaine du Havre de 1986 à 1992, ils sont nommés directeurs artistique du centre national de danse contemporaine d'Angers en 1993, rebaptisé  CNDC l'Esquisse qu'ils dirigent jusqu'en 2003. 

En 1998, Régis Obadia s'engage dans une démarche individuelle de création.
Figure importante de la danse contemporaine depuis le début des années 80, Régis Obadia, a tatoué les mémoires des spectateurs par des pièces à la sensualité fiévreuse et au geste puissant. Avec la création de sa propre compagnie depuis 2003, il impose sa patte singulière et son ouverture d'esprit en œuvrant aussi bien du côté de la danse pure que du théâtre. Collaborant régulièrement à des projets avec la Russie, en tandem avec Lisa Wiergasova, il a obtenu différents prix prestigieux dont "Le Masque d'Or" en 2004 pour sa chorégraphie "Le Sacre du Printemps" et L"a Mouette "en 2004 pour sa mise en scène de "L'Idiot" au festival Tchaïka de Moscou. Après "Le Sacre du Printemps" (2003) sur la musique de Stravinski, il a signé "Réversibilité" (2005), inspiré des Fleurs du mal de Baudelaire et Trois (2006), sur la musique de La jeune fille et la mort de Schubert, présenté au Théâtre Sylvia Montfort à Paris. Parallèlement, il a réalisé un documentaire Dominique Mercy "Danse Pina Bausch" (2003), hommage à l'interprète iconique de la chorégraphe allemande.


Source : site de la compagnie Régis Obadia


En savoir plus : regisobadia.com

Lagraa, Abou

Né à Annonay, c’est à l’âge de 16 ans qu’Abou Lagraa prend son premier cours de danse. Une porte ouverte par le jazz… C’est le coup de foudre immédiat, la danse devient sa forme d’expression première, du jazz au classique puis à la danse contemporaine, puisqu’il sort du Conservatoire national Supérieur de Musique et de Danse de Lyon. Comme sa danse, tout s’accélère pour Abou qui de 1992 à 1996, danse aux côtés de Rui Horta et du SOAP Dance Theater Frankfurt en Allemagne. Il devient son assistant à la chorégraphie pour le Ballet du Gulbenkian de Lisbonne. Un début de carrière européenne qui lui donne aussi une façon d’envisager, de manière très différente du modèle français, le mode économique d’une compagnie ; ouverte sur le partenariat et le mécénat privé.     

Le danseur est très vite remarqué pour son énergie, sa virtuosité et sa musicalité. Porté par une critique et des professionnels unanimes, il crée en 1997 sa compagnie qu’il nomme La Baraka (la chance, en arabe) car il estime « avoir eu la chance de rencontrer les bonnes personnes au bon moment ». En 1998, il crée sa première pièce Violatus, tourbillon de duos intimes et de scènes de groupes enlevées, portés par un bouquet de danseurs en violet et rouge profond, salué par la critique et les professionnels. Suivent à un rythme intense : Kraft (1999), Nuit Blanche (2000)… Pièces après pièces, l’écriture chorégraphique s’enrichit devient plus ample et se confronte à d’autres univers. Il réussit de manière innovante une vraie rencontre, entre la danse hip-hop et sa danse contemporaine. Passage un trio d’hommes « choc » en janvier 2000, puis Allegoria Stanza en 2002, où ces trois danseurs hip-hop et les sept danseurs contemporains de sa compagnie sont mis face à une matière de base : le style Abou Lagraa pour mieux recréer une énergie propre et fulgurante. La pièce est lumineuse

La Baraka est désormais sur orbite. Abou Lagraa enferme ses danseurs dans un appartement Cutting Flat (2004), puise dans l’intime et l’épuisement Où Transe (2005) et enchaîne les résidences. À Bonlieu - Scène nationale d’Annecy comme artiste associé de 2004 à 2008, au Théâtre des Gémeaux - Scène nationale de Sceaux de 2009 à 2014, puis à la Maison de la Danse de Lyon en 2015. En 2009, le prix du meilleur danseur international est décerné à Abou Lagraa par le Movimento Dance Prize à Wolfsburg. 

Abou est aussi sollicité pour créer des pièces pour de grandes compagnies néo-classiques prestigieuses. Fly Fly en 2001 avec le ballet Lorraine, en 2006 Le Souffle du Temps pour le ballet de l’Opéra national de Paris avec 21 danseurs. La dernière en date, est une petite merveille, Wahada pour les 22 danseurs du ballet du Grand théâtre de Genève (2019). 

La Baraka à deux, évolution, ébullition ! En 2006, Nawal Lagraa Aït Benalla entre à La Baraka par le biais d’une audition. C’est la rencontre de deux artistes de double culture dont les différences, vont les faire évoluer. Sous l’influence de Nawal, La Baraka se transforme car Abou renoue avec ses origines et prend de plus en plus de plaisir à transmettre le matériau chorégraphique qu’il a accumulé, à ses danseurs, mais aussi aux amateurs. À partir de 2009, il opère un double retour aux sources. D’abord de l’autre côté de la Méditerranée, avec l’aventure du Ballet Contemporain d’Alger et la pièce Nya, pour laquelle le chorégraphe reçoit le prix de la meilleure chorégraphie de l’année par le Syndicat de la Critique en 2011.

En février 2018, La Baraka s'implante à Annonay (en Ardèche) dans la Chapelle Sainte-Marie qui, dans l’esprit d’une « Villa Médicis » pour la danse, devient un lieu d’accueil en résidence pour des chorégraphes français et internationaux. Abou et Nawal Lagraa décident, ensemble, de codiriger La Baraka et le Studio Chorégraphique Chapelle Sainte-Marie.

En 2019, Les Lagraa & Les Fondations Edmond de Rothschild élaborent le programme Premier(s) Pas qui propose un accompagnement sur-mesure à 360° destiné à des danseurs professionnels. En découlera en 2020, la création Premier(s) Pas sur les 8 lauréats du programme.

En 2023 et pour la première fois, Abou Lagraa se verra confier la mise en scène et la chorégraphie d’Orphée et Eurydice de Gluck pour l’Opéra de Sarrebruck en Allemagne.

2020 - Premier(s) Pas, de Nawal Lagraa Aït Benalla (volet 1) & d’Abou Lagraa (volet 2)

2018 - Wahada pour les 22 danseurs de Ballet du Grand Théâtre de Genève

2017 - Wonderful One, première au Festival Oriente/Occidente, Rovereto (Italie)

2017 - Dakhla, première à Suresnes Cité Danse 2017

2015 - Le Cantique des cantiques, première à la Maison de la Danse de Lyon

2013 - El Djoudour pour l’ouverture de Marseille – Provence 2013, capitale européenne de la Culture

2012 - Univers…l’Afrique pour les Gémeaux Scène Nationale de Sceaux

2010 - Nya pour le Ballet Contemporain d’Alger

2010 - Un Monde en Soi avec le Quatuor Debussy

2009 - Cérémonie de clôture du Festival Panafricain à Alger (Algérie)

2008 - Everyone's one pour le Memphis Ballet (USA)

2008 - D'Eux Sens

2007 - Nawal (ou l’offrande) pour le Centre Méditerranéen de Danse Contemporaine de Tunis

2007 - My Skin pour la Hochschule de Francfort

2007 - Matri(K)is

2006 - Le Souffle du Temps pour les étoiles (Marie-Agnès Gillot, Manuel Legris et Wilfried Romoli) et le Ballet de l’Opéra de Paris

2006 - Le Pas Suspendu avec l'Orchestre des Pays de Savoie « La Jeune Fille et La Mort » (Schubert) et les « Trois Tempéraments » (Hindemith) 

2006 - R.B.V.B.

2005 - Où Transe

2004 - Cutting Flat

2003 - Leïla pour l’école supérieure du Centre de Danse Contemporaine d’Angers

2002 - Allegoria Stanza

2001 - Fly, Fly au CCN Ballet de Lorraine (au répertoire de l’ABC Dance Company - Saint Pölten, Autriche)

2000 - Nuit Blanche

2000 - Passage

1999 - Kraft

1998 - Violatus

1998 - Les 2

Riolon, Luc

Après des études de mathématiques supérieures et de médecine, Luc Riolon débute la réalisation dans le cadre de sa faculté de médecine, puis rencontre les chorégraphes des années 1980 (Maguy Marin, Mark Tompkins, Josef Nadj, Daniel larrieu, Odile Duboc, Josette Baiz, Angelin Preljocaj, etc.) avec qui il tourne de nombreux films (recréation pour la caméra, captations). Dans les années 1980 avec le chorégraphe américain Mark Tompkins il introduit la vidéo sur la scène, retransmettant en direct sur des écrans géants les images qu'il tourne avec sa caméra en étant sur le plateau avec les danseurs, mélangeant images sur bande et direct.
Avec Daniel Larrieu, il participe à la création du spectacle Waterproof, chorégraphie contemporaine qui se déroule dans une piscine, en filmant en direct les danseurs évoluant dans l'eau et mixant les images en direct avec des images subaquatiques préenregistrées.
Puis il collabore pendant 10 ans avec Eve Ruggieri pour son émission « Musiques au cœur ». Il tourne avec elle de nombreux documentaires sur la musique classique, l'opéra et la danse.
À partir de 1999 il réalise des documentaires de vulgarisation scientifique, en suivant les travaux de chercheurs de terrain attachés à la résolution d’une énigme particulière. Ces deux domaines artistiques et scientifiques qui peuvent sembler bien séparés l’un de l’autre mais sont pourtant, au regard de Luc Riolon, animés de la même démarche. Le désir de comprendre le monde, que ce soit par l’art ou par la recherche scientifique, et restituer cette découverte au plus grand nombre. Parmi ses documentaires scientifiques récents, on peut citer par exemple « Tchernobyl, une histoire naturelle ?», « L’Énigme du Caïman Noir », « Voyage en eau trouble » ou « Delta du Nil : La fin du miracle ». Ces documentaires de vulgarisation scientifique ont récemment reçu des prix dans des festivals en France, comme à l’étranger.


Source: Vimeo

CNDC - Angers

Le Centre national de danse contemporaine – CNDC – a été créé en 1978  à l’initiative du Ministère de la Culture et de la Ville d’Angers. Il  faisait suite au B.T.C. Ballet théâtre contemporain dirigé par Françoise  Adret et Jacques-Albert Cartier, transféré à Nancy. Conçu comme école  de chorégraphes et le siège d’une compagnie permanente, il est dirigé  par Alwin Nikolais pendant trois ans.

Lorsque Viola Farber lui succède en 1981, l’école se spécialise dans  la formation de danseurs. Viola Farber constitue une nouvelle compagnie  et inaugure un programme de formation pédagogique.

En avril 1984, la direction du CNDC est confiée à Michel Reilhac. Le  centre forme toujours des danseurs interprètes et des professeurs. Il  n’abrite plus de compagnie permanente mais sert de plateforme de  production grâce à des résidences. Sont alors présentes de grandes  compagnies de renommée internationale (en résidence pour deux à trois  mois) et des compagnies plus jeunes (dans le cadre des « Quartiers  d’été »). C’est ainsi que Merce Cunningham et sa compagnie inaugurent le  grand studio Bodinier et que se succèdent des personnalités telles que  Régine Chopinot, Maguy Marin, Odile Duboc, Dominique Bagouet, Mathilde  Monnier et Jean-François Duroure, Edouard Lock, Hervé Robbe, Philippe  Decouflé, Catherine Diverrès et Bernardo Montet, Daniel Larrieu, Trisha  Brown, Wim Vandekeybus…

En avril 1988 la nouvelle directrice, Nadia Croquet, continue de  développer une politique visant à soutenir la création, avec une  ouverture plus spécifique sur l’Europe. En janvier 1993, Joëlle Bouvier  et Régis Obadia sont nommés directeurs artistiques du CNDC alors  labellisé CNDC l’Esquisse.

Le CNDC, devenu centre chorégraphique national (CCN) dans les années  1990, renforce sa mission de pôle chorégraphique grâce à la production  de spectacles et à son rôle de conseiller artistique tout en poursuivant  la formation. Parallèlement, de 1986 à 2006, il travaille avec le  Nouveau Théâtre d’Angers, centre dramatique national, pour proposer une  programmation de spectacles chorégraphiques, accroissant ainsi  l’audience et la lisibilité de la danse auprès des publics en  multipliant les regards sur la création contemporaine.

En février 2004, le CNDC est placé sous la direction de la  chorégraphe Emmanuelle Huynh, il entend alors perpétuer la tradition de  l’expérimental propre à la danse contemporaine et proposer une école en  lien avec les dynamiques de la création contemporaine. A partir de 2011,  l’Ecole du CNDC est dotée de deux formations d’envergure, l’une conduit  au Diplôme national supérieur professionnel de danseur (DNSPD) et à la  licence, la seconde prépare à un master.

Robert Swinston, nommé en 2012 directeur artistique du CNDC par le  Conseil d’administration, prend ses fonctions en janvier 2013. Créer et  encourager la création, faire fructifier l’héritage de Merce Cunningham,  programmer des spectacles dans des esthétiques variées, former des  artistes autonomes, polyvalents et d’un haut niveau ainsi que favoriser  l’émergence de nouveaux talents,  tel est l’objet de son projet pour le  CNDC. Transmettre aux publics les fondements d’une démarche de création,  sensibiliser les jeunes et faire rayonner le CNDC tant à l’échelle  locale, que nationale et internationale, tels sont les objectifs de  Robert Swinston pour le CNDC.

Les directeurs du CNDC depuis sa création :

Alwin Nikolais (de septembre 1978 à juillet 1981)
Viola Farber (de septembre 1981 à juillet 1983)
Michel Reilhac (de mars 1984 à décembre 1987)
Nadia Croquet (de mars 1988 à décembre 1991)
Joëlle Bouvier et Régis Obadia (de janvier 1993 à juin 2003)
Emmanuelle Huynh (de février 2004 à décembre 2012)
Robert Swinston (de janvier 2013 à juin 2020)

Noé Soulier depuis juillet 2020

Parole de danseurs

Interprétation : Françoise Adret, Michel Archimbaud, Silvia Bidegain, Joëlle Bouvier, Marie-France Delieuvin, Dominique Dupuy, Rick Merril, Régis Obadia, Abou Lagraa, Alvaro Restrepo et les étudiants de l’école supérieure du CNDC promotions 2000-2002 et 2001-2003 Grégory Alliot, Orin Camus, Marie Cassat, Hafiz Dhaou, Amala Dianor, Gabriel Galindez, Emile Josse, Jazmin Londono Castaneda, Aïcha M'Barek, Stéphanie Pignon, Rolando Rocha, Céline Roussel, Yeugueni Vakarin, Aurélie Vandevelde, Hamza Aloui, Damiano Bigi, Estelle Delcambre, Ivan Fatjo, Shimrit Golan, Noélia Goldberg, Sébastien Ly, Johanna Mandonnet, Aurélien Mangata, Africa Manso Asensio, Jun Hee Park, Ana Popovic, Anne-Laure Rondel, Javier Torres Nino

Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Farid Rezkallah (production déléguée)

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James Carlès, danseur et chorégraphe spécialiste de la danse afro-américaine, évoque l’origine des danses urbaines actuelles. De l’Afrique aux États-Unis en passant par l’Europe, il souligne leur caractère métissé et met en perspective leur dimension sociale et politique. De nombreuses vidéos, photos, dessins et ressources complémentaires accompagnent cette interview.

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Pourquoi je danse ?

Danses sociales ou contestataires, rythmes ou identités, rituels ou plaisirs...Les raisons de danser sont multiples, autant que les points de vue. Un webdoc pour parcourir, extraits d’œuvre et témoignages d’amateurs à l’appui, toutes les bonnes raisons de danser !

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