Récital
1995 - Réalisateur-rice : Pasquier, Arnold
Chorégraphe(s) : Boivin, Dominique (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse
Producteur vidéo : Arnold Pasquier
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
Récital
1995 - Réalisateur-rice : Pasquier, Arnold
Chorégraphe(s) : Boivin, Dominique (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse
Producteur vidéo : Arnold Pasquier
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
Récital
Note du vidéaste (2019) :
"Je rencontre Dominique Boivin dans le sillage d’Annie Sellem, qui s’occupe de la danse à L’IFOB. Si je n’ai plus de souvenir de cette captation, tournée dans son lieu à Val de Reuil, sur deux jours, c’est dans doute qu’il m’invite à la réaliser pour en conserver une trace. Cependant, impossible d’en trouver les références, ni sur le site de la compagnie, ni ailleurs…
Le film est diffusé dans le cadre du festival Vidéodanse du Centre Pompidou, sans doute l’année suivante, en 1996, mais je n’en ai gardé aucune trace."
Captation de la chorégraphie de Dominique Boivin, créée avec le collectif Beau Geste. Lieu de tournage : Théâtre de Val de Reuil.
Boivin, Dominique
Dominique Boivin suit une formation en danse classique, puis se dirige vers la danse contemporaine. Il découvre l'enseignement d'Alwin Nikolais par Carolyn Carlson et les danseurs du GRCOP (Groupe de recherche chorégraphique de l'Opéra de Paris). En 1978, sa première pièce « Quelle fut ta soif ? » remporte le prix de l'humour au Concours de Bagnolet. Été 1979, il crée pour le Festival d'Avignon un solo, « L'homme cheval », composé de gestes minuscules orchestrés de façon mathématique.
Il obtient en décembre 1979 une bourse d'étude d'un an pour une formation à New York où il suit les cours de Merce Cunningham, Douglas Dunn, Lucinda Childs et Meg Harper.
Invité à rejoindre la compagnie du CNDC d'Angers, alors dirigé par Alwin Nikolais, il rencontre plusieurs danseurs avec qui il crée en 1981 la compagnie Beau Geste.
Dominique Boivin alterne alors un travail d'interprète au sein de différentes compagnies (Grand Magasin/P. Murtin, F. Hiffler, DCA/P. Decouflé, Astrakan/ D. Larrieu) et de créations : « Belles de Nuit » (1991), « Carmen » (1992), « La Belle Etoile » (1993), « Cabaret Pataphysique » (1993). Le solo « La danse, une histoire à ma façon... » (1994, repris en 2000) expose avec brio une culture du geste subtile qui structure en sous-main ses chorégraphies. Il signe la chorégraphie des opéras « Orphée aux Enfers » (Genève, 1997) et « Les Amours de Bastien et Bastienne » (2002, Rouen, Paris), ainsi qu'une relecture du ballet « Casse-Noisette » pour le Ballet de l'Opéra de Lyon (2001). Parallèlement, il continue de créer pour la compagnie Beau Geste, « Petites histoires au-dessus du ciel » (1996), « Conte sur Moi » (2000), « Miniatures de l'Émoi » (2003).
Il collabore avec La Petite Fabrique en chorégraphiant le duo « Le Lion et le Rat » dans le cadre du projet Les Fables à la Fontaine (2002) et avec la compagnie Non de Nom/Pascale Houbin avec qui il signe « Bonté Divine » (2003) puis « Ni d'Ève, ni d'Adam » (2007).
Il aborde le spectacle de rue avec la création de « Transports exceptionnels » (2005) duo pour un danseur et une pelleteuse puis s'engage avec « À quoi tu penses ? » (2005) dans le rapport danse/théâtre autour des monologues de l'écrivain Marie Nimier.
En savoir plus
Ressource électronique de la médiathèque du Centre national de la danse
http://mediatheque.cnd.fr/spip.php?page=mediatheque-numerique-ressource&id=PHO00003944
Site internet de la compagnie
Compagnie Beau Geste
Dernière mise à jour : novembre 2010
Pasquier, Arnold
Arnold Pasquier est un vidéaste et réalisateur de cinéma, né en 1968 à Paris. Il est l’auteur d'une œuvre qui couvre les champs de la fiction, du documentaire, de l'essai et du cinéma expérimental. Il partage son activité entre projets personnels, enseignement et collaborations en tant que chef-opérateur et monteur.
Dès ses études d’arts plastiques et de cinéma, il réalise des essais en Super 8 et en vidéo où il mêle journaux filmés et fictions. À vingt ans, il se rapproche de la danse contemporaine et collabore avec des chorégraphes comme documentariste (Mathilde Monnier, Josef Nadj, Dominique Boivin, Christian Rizzo) et comme danseur (Ami Garmon, Régis Huvier, Felix Ruckert, Julie Desprairies).
En 1997, il est résident au Fresnoy, Studio national des arts contemporains à Tourcoing. En 2004, à la faveur d’une bourse « Villa Médicis hors-les-murs» de l’AFAA, il réalise au Brésil le film de long métrage « Celui qui aime a raison ». Cette expérience marque un intérêt pour la représentation de la ville et de l’architecture qui se développera notamment avec « L'Italie » (2012) ou « Borobudur » (2015), et avec plusieurs projets en lien avec l'oeuvre et la pensée de l'architecte Lina Bo Bardi (2016-2019).
Biographie sensible d’Arnold Pasquier par lui-même (2019) :
« Être né rue des Martyrs à Paris ne lui porte pas ombrage. Il passe les premières années de sa vie à jouer, à Paris puis à Yerres, charmante ville de banlieue, avantageusement proche de la capitale. Il aime alors les châteaux-forts et déjà Venise, les ruines, et veut être archéologue. Il incommode les guides de ses questions pressantes et toujours pertinentes lors de visites de sites remarquables, et son père n’hésite pas à le réveiller tôt un dimanche matin pour écouter le cinéaste Jean Renoir parler à la radio. Sa cinéphilie est dévorante et il voue un culte païen à quelques actrices, quelques acteurs, quelques films. Tous les matins sous la douche, il répète la bande-son du film "Les Enfants du paradis". Après s’être essayé à plusieurs sports, c’est la natation qui a ses faveurs et il s’entraine régulièrement au niveau régional puis national. L’option "Arts plastiques" qu’il choisit pour entrer en seconde au Lycée de Montgeron lui offre des rencontres essentielles. Il s’essaye à la création de costumes, tout d’abord pour s’habiller, puis pour agencer des défilés-spectacles qui sont autant d’occasions de convoquer sa cinéphilie et les arts. A Senigallia, en Italie, il rencontre la belle Angela qui est son inspiratrice, son modèle, son actrice. Pour elle, il fait des robes, des films et l'évoque dans son premier roman, "Période Simple", qui rassemble, dans une maison de banlieue, une bande d’amis et d’amants. Sa disparition, sidérante et brutale, remue le champ de ses attentions. Il abandonne la mode qui le lui rend bien, transforme son manuscrit de roman en un scénario de long-métrage et s’adonne plus que jamais aux arts. Il découvre la danse contemporaine dont les spectacles l’enchantent. Il s’en approche en la filmant puis en dansant. La chorégraphie est un contour de son travail et elle s’invite dans l’ensemble d’une œuvre qui croise art vidéo, fiction, documentaire, émission de radio, spectacle. Il collabore régulièrement sur des films comme chef-opérateur ou monteur et enseigne le cinéma dans des écoles d’art, de design et d’architecture. Cette dernière discipline, l'architecture, rassemble en un même lieu ce qui l’attire aujourd’hui : une scène où se construit le rapport entre un lieu et un corps. »
Source : https://arnoldpasquier.com
Récital
Chorégraphie : Dominique Boivin
Interprétation : Collectif Beau Geste
Conception vidéo : Arnold Pasquier
Durée : 51 minutes
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