Paquita [transmission 2022]
2022 - Réalisateurs : Chaumeille, Ivan - Gubitsch, Rafaël
Chorégraphe(s) : Petipa, Marius (France) Lacotte, Pierre (France) Mazilier, Joseph (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Danse en amateur et répertoire
Producteur vidéo : Centre national de la danse
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
Paquita [transmission 2022]
2022 - Réalisateurs : Chaumeille, Ivan - Gubitsch, Rafaël
Chorégraphe(s) : Petipa, Marius (France) Lacotte, Pierre (France) Mazilier, Joseph (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Danse en amateur et répertoire
Producteur vidéo : Centre national de la danse
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
Paquita [transmission 2022]
Extrait remonté par le groupe Les ateliers chorégraphiques du Château Coquelle, coordinatrice Christine Vandenbussche, dans le cadre de Danse en amateur et répertoire (2020/2022). Transmission par Yannick Stephant
Présenté le 18 juin 2022, Maison de la danse de Lyon.
L’œuvre à la création
Paquita
Création le 25 janvier 2001 à l’Opéra national de Paris
Chorégraphie : Joseph Mazilier, Marius Petipa, Pierre Lacotte
Ballet en deux actes. Création du ballet original (chorégraphie Joseph Mazilier) le 1er avril 1846 à l’Opéra national de Paris avec Carlotta Grisi
Adaptation et chorégraphie Pierre Lacotte d’après Joseph Mazilier (1846) et Marius Petipa (1881)
Pièce pour dix-neuf interprètes : Marie-Agnès Gillot, Agnès Letestu, Clairemarie Osta, Jean-Guillaume Bart, Jérémie Bélingard, Manuel Legris, José Martinez, Jean-Sébastien Colau, Gil Isoart, Karl Paquette, Yann Saïz, Fanny Fiat, Mélanie Hurel, Laëtitia Pujol, Cécile Sciaux, Géraldine Wiart, Bertrand Belem, Mallory Gaudion, Emmanuel Thibault
Musique : Édouard-Marie-Ernest Deldevez et Ludwig Minkus
Durée originale : 1h35
Le groupe
Basé à Dunkerque, ce groupe, qui rassemble 25 danseurs âgés de 11 à 18 ans dont 10 enfants et 15 adolescents, a vu le jour en 1995. Il est piloté par Christine Vandenbussche, en complicité avec Nathalie Brasme, professeures de danse classique, modern jazz et contemporain. Cette formation extra-large impulse la participation à des rencontres chorégraphiques, des concours régionaux et internationaux. C’est la quatrième fois que la troupe prend part à Danse en amateur et répertoire. Après avoir interprété des extraits de 3 Boléros et Insurrection, d’Odile Duboc, ainsi que de 3 Générations, de Jean-Claude Gallotta, ils proposent un extrait du ballet classique Paquita, créé en 1846 par Joseph Mazilier et Marius Petipa.
Le projet
En choisissant Paquita, ballet classique mis en scène par Joseph Mazilier et Marius Petipa, le groupe revendique de promouvoir la danse classique et le grand répertoire. Peu présenté en France, ce spectacle, qui a été remonté au plus près par le spécialiste Pierre Lacotte en 2001 pour le Ballet de l’Opéra national de Paris, raconte l’histoire d’une jeune femme, Paquita, kidnappée par des gitans, qui sauve un officier français d’un complot d’assassinat sur fond d’occupation de l’Espagne par les armées napoléoniennes. Ce scénario rocambolesque, qui finit bien et amoureusement par ailleurs, jongle entre numéros de virtuosité et tableaux de danses espagnoles revisitées. Parallèlement, les qualités exigées entrelacent jeu, élégance, romantisme et poésie, particulièrement mises en avant pour l’interprétation. Un défi accompagné par les interprètes et pédagogues Pascal Cyprien et Yannick Stephant.
Petipa, Marius
Danseur, chorégraphe et pédagogue français (Marseille 1818-Saint-Pétersbourg 1910).
Marius Petipa a des parents qui exercent l'un et l'autre un métier artistique : son père est danseur et maître de ballet, et sa mère, actrice. Lucien Petipa (1815-1898), son frère aîné, est lui aussi danseur professionnel. Marius n'a pas vraiment la vocation pour le devenir à son tour, malgré les leçons que lui dispense son père. Très jeune, cependant, il fait ses débuts au théâtre de la Monnaie, à Bruxelles, où il est élève au conservatoire. Lorsque sa famille revient en France, il entame une carrière qui le mène à Bordeaux, à Nantes – où il devient danseur étoile – et à Paris – où il suit les cours d'Auguste Vestris et danse avec l'illustre Carlotta Grisi. De 1843 à 1846, Marius Petipa travaille pour le Théâtre royal de Madrid, puis en 1847 il est invité pour une année à Saint-Pétersbourg – il y restera près de soixante ans.
À Saint-Pétersbourg, Petipa a eu de célèbres devanciers – entre autres, Charles Didelot et Jules Perrot. Lui-même se fait apprécier à la fois de la cour et du public. D'abord premier danseur du Théâtre-Impérial, il en devient en 1862 le chorégraphe en chef, obtenant son premier triomphe avec "la Fille du pharaon" (d'après le Roman de la momie de Théophile Gautier), et, en 1869, le premier maître de ballet, commandant une troupe de 250 danseurs. De 1855 à 1887, il dirige aussi l'École impériale de danse, comprenant 80 élèves.
Au Théâtre-Impérial, Petipa a la haute main sur les créations comme sur les reprises, sur les engagements comme sur les promotions. Il préside ainsi à l'éclosion de talents qui poursuivront leur carrière au sein des Ballets russes de Serge de Diaghilev. Peu enclin à faire appel aux étoiles étrangères, il doit pourtant consentir à accueillir les gloires de la scène italienne, comme Enrico Cecchetti.
Auteur d'une soixantaine d'œuvres, Petipa avait lui-même substitué une nouvelle tradition à celle du ballet romantique qui l'avait précédée. Il n'a pas pour autant renié le romantisme. C'est lui qui tire Giselle de l'oubli et, dans sa propre dramaturgie, il fait la part belle au fantastique et à la rêverie. Il innove, en revanche, en recherchant l'effet de masse et, pour cela, il mobilise sur scène le corps de ballet tout entier. Rudolf Noureïev assumera avec éclat cet héritage. «La danse est la rencontre de trois émotions et leur dépassement : émotion du corps dompté qui se libère et rejoint l'âme, émotion du geste qui se transforme en poésie, émotion de l'allure qui fait sortir l'interprète de sa corporéité pour devenir l'expression de l'idée » : tel est le legs de Petipa.
Source : Site de l'Encyclopédie Larousse
En savoir plus : larousse.fr
Lacotte, Pierre
Pierre Lacotte est né en 1932. Il reçoit sa formation à l’École de danse de l’Opéra de Paris et à l’extérieur (notamment avec Gustave Ricaux, Carlotta Zambelli, et Lubov Egorova). Entré dans le corps de ballet en 1946, il est nommé Premier danseur en 1951. L’une de ses premières chorégraphies, La Nuit est une sorcière, sur une musique de Sydney Bechet, est primée par la télévision belge (1954). Décidé à continuer de créer, il démissionnera de l’Opéra pour fonder Les Ballets de la Tour Eiffel. Directeur des Ballets des Jeunesses Musicales de France en 1963, il y réalise plusieurs créations dont la Voix en collaboration avec Édith Piaf. Il retrouve en 1968, les documents sur La Sylphide de Philippe Taglioni (1832) qui lui permettent de remonter l’œuvre. Réalisée d’abord pour la télévision (1971), La Sylphide sera reprise à l’Opéra Garnier (1972) avec les créateurs de 1971, Ghislaine Thesmar et Mikhaël Denard, puis à travers le monde : Tokyo, Buenos Aires, Prague, Rome, Helsinki, Rio de Janeiro, à la Scala de Milan, au Ballet de Canton…
Devenu le « spécialiste des reconstitutions du répertoire romantique », il remonte Coppélia et le Pas de six de la Vivandière (Arthur Saint-Léon), le Pas de deux du Papillon (Marie Taglioni), La Fille du Danube, Nathalie ou la Laitière suisse, La Gitana, L’Ombre, Le Lac des fées (Philippe Taglioni), Marco Spada (Joseph Mazilier), Giselle (Jean Coralli et Jules Perrot), Ondine (Perrot), Le Lac des cygnes (Petipa, Ivanov), La Fille du pharaon (Petipa), Paquita (Mazilier, Petipa)…, ainsi que des œuvres de Mikhaïl Fokine : les Danses Polovtsiennes du Prince Igor, l’Oiseau de feu, le Spectre de la Rose…
En 1985, il est avec Ghislaine Thesmar, co-directeur des Nouveaux Ballets Monte-Carlo, puis de 1991 à 1999, directeur artistique du Ballet national de Nancy et de Lorraine. Il est Commandeur des Arts et Lettres et reçoit pour honorer l’ensemble de sa carrière le Benois de la danse en 2012.
Mazilier, Joseph
Joseph Mazilier (1797-1868) conquiert le public par ses qualités techniques, en affirmant sa prédilection pour le récit dramatique et les actions fortes. Le succès de ses ballets, qui distillent son goût pour le surnaturel et l’Ailleurs, doit beaucoup aux effets de mise en scène, à l’utilisation habile qu’il fait de machineries et de dispositifs scéniques, ainsi qu’aux progrès de la technique féminine (particulièrement en ce qui concerne les pointes). Son art marque la création chorégraphique parisienne à l’apogée du romantisme.
Chaumeille, Ivan
Cinéaste, Ivan Chaumeille a longtemps associé son travail à celui de la chorégraphe Dominique Brun, notamment en réalisant + One (2014), un documentaire de création programmé au festival « Vidéodanse », au montage duquel a participé Rafaël Gubitsch ; le DVD Le Faune – un film ou la fabrique de l’archive, pour lequel il filme et monte deux versions de L’Après-midi d’un faune de Vaslav Nijinski, réalise des interviews et conçoit et articule les dimensions Rom et vidéographiques de l’objet DVD (2007). Il réalise des séquences vidéographiques pour le spectacle Medea-Stimmen de Virginie Mirbeau, créé au Festival Les Météores du CCN du Havre (2008). Philosophe de formation, il réalise un documentaire de création intitulé Avec François Châtelet, un voyage différentiel (2010) pour la collection « À Contre-temps » en coproduction avec le Groupe Galactica, Mosaïque films et Canal 15.
Gubitsch, Rafaël
Cadreur, monteur et photographe, Rafaël Gubitsch réalise des documentaires et des captations autour de l’art plastique, de la musique et de la danse. Il réalise les vidéos de l’artiste Elliott Causse dit « Flux » à l’occasion de ses nombreuses installations et fresques monumentales. Notamment le film Propagations (2015) qui dépeint l’exposition homonyme de sa création à son vernissage.
Il conçoit plusieurs vidéos documentaires pour le Trio Talweg dont l’EPK de leur album Trios avec piano (2018) relatant l’enregistrement à l’Arsenal de Metz. Il est assistant monteur d’Ivan Chaumeille à plusieurs reprises, entre autres + One (2014), un documentaire de création programmé au festival « Vidéodanse ». En tant que photographe, il élabore avec Corentin Hervouët l’exposition Urbanicités (2016) au 39/93 à Romainville qui se porte sur le quotidien et la ville, la solitude dans la multitude.
Depuis 2016, Rafaël est le régisseur audiovisuel de la salle d’exposition de la Philharmonie de Paris.
Paquita [transmission 2022]
Chorégraphie : Joseph Mazilier, Marius Petipa, Pierre Lacotte
Interprétation : Rose Agez, Salomé Bailleul, Carolane Beck, Louisa Belkala, Enora Bremme, Alizée Crunelle, Justine Delaitre, Lena Derache, Emma Dussenne, Elena François, Chloé Garrigue, Gladys Hetru, Jade Hetru, Theoline Hormilien, Eva Lenglet, Violette Mattelaer, Émilie Nussbaum, Pauline Pascucci, Marine Scalvenzi, Émilie Shen, Jeanne Vermeulen
Musique additionnelle : Léon Minkus
Conception vidéo : Ivan Chaumeille et Rafaël Gubitsch
Durée : 15 minutes
Danse en amateur et répertoire
Danse en amateur et répertoire est un programme d’accompagnement de la pratique amateur au-delà du cours de danse et de la phase d’apprentissage technique. Destiné à des groupes de danseurs amateurs, il ouvre un espace de partage pour ceux qui désirent approfondir une pratique et une connaissance de la danse en relation avec son histoire.
Laurent Barré
Responsable du service Recherche et Répertoires chorégraphiques
Anne-Christine Waibel
Assistante du service Recherche et Répertoires chorégraphiques
+33 (0)1 41 83 43 96
danse-amateur-repertoire@cnd.fr
Source : CN D
En savoir plus : https://www.cnd.fr/fr/page/323-danse-en-amateur-et-repertoire-programme-d-aide
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