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Montalvo et l'enfant

L'amitié tumultueuse entre un enfant Valério et Montalvo qui vit au bord d'une voie ferrée. Pandora, la plus jolie fille du quartier aime Roberto et Montalvo. Lors d'un repas pascal où tous se retrouvent en famille, un agneau élevé par l'enfant est tué par Montalvo. Le drame se confond avec celui du trio d'adultes se déchirant dans la nuit lourde d'une banlieue ferroviaire.
Ce long métrage sans aucun dialogue est l'adaptation personnelle de Claude Mouriéras du spectacle Pandora de Jean-Claude Gallotta. La traitement de l'image et de la narration fait précisément référence au film néo-réaliste italien. La dynamique et l'esthétisme de chaque scène créent parfois un décalage entre la conception sophistiquée de la réalisation et la naïveté assumée, la simplicité apparente, de certains partis pris chorégraphique.
Ce film a été présenté en première mondiale au Festival de Cannes dans « la semaine internationale de la critique » en 1989.

Gallotta, Jean-Claude

Après un séjour à New York à la fin des années 70 où il découvre l'univers de la post-modern Dance (Merce Cunningham, Yvonne Rainer, Lucinda Childs, Trisha Brown, Steve Paxton, Stuart Sherman...), Jean-Claude Gallotta fonde à Grenoble – avec Mathilde Altaraz – le Groupe Émile Dubois qui deviendra Centre chorégraphique national en 1984. Installé depuis ses débuts à la Maison de la culture (dont il sera le directeur de 1986 à 1989), il y crée plus de soixante chorégraphies présentées sur tous les continents, dont Ulysse, Mammame, Docteur Labus, Presque Don Quichotte, les Larmes de Marco Polo, 99 duos, Trois générations, Cher Ulysse...


Il a également chorégraphié plusieurs pièces pour le Ballet de l'Opéra de Lyon et pour le Ballet de l'Opéra de Paris. Invité par le metteur en scène Tadashi Suzuki à Shizuoka (Japon), il y a créé et fait travailler une compagnie japonaise de 1997 à 2000. Après l'Homme à tête de chou (à partir de l'album de Serge Gainsbourg dans une version d'Alain Bashung) en 2009, il crée en 2011 Daphnis é Chloé (Théâtre de la Ville) et le Sacre du printemps (Théâtre national de Chaillot) ; fin 2012, il présente Racheter la mort des gestes - Chroniques chorégraphiques 1 au Théâtre de la Ville, puis à la MC2 ; début 2013, la recréation d'Yvan Vaffan cherchant ainsi patiemment à partager avec le public un même récit, celui d'une histoire et d'un avenir artistique communs.

En octobre 2013, il co-signe le spectacle l'Histoire du soldat de Stravinsky et l'Amour sorcier de Manuel de Falla avec le chef d'orchestre Marc Minkowski et le metteur en scène Jacques Osinski. En 14-15, il présente le Sacre et ses révolutions à la Philharmonie de Parie et en juin, crée l'Étranger à partir du roman d'Albert Camus à la MC2 : Grenoble.

Il ouvre la saison 2015-2016 avec My Rock à la MC2 : Grenoble, puis au Théâtre du Rond-Point à Paris.

 

 

Mouriéras, Claude

Jusqu'à la fin des années 1980, Claude Mouriéras est photographe puis directeur de la photo avant de réaliser en 1983 la captation du ballet Daphnis et Chloé de Jean-Claude Gallotta puis en 1989 de réaliser Montalvo et l'Enfant, son premier long métrage présenté la même année à Cannes lors de la Semaine Internationale de la Critique et récompensé par le Prix Georges-Sadoul 1989.

Son troisième film, Dis-moi que je rêve obtient le prix Jean-Vigo en 1998 et le Golden Precolumbian Circle au festival du film international de Bogota. Son dernier film, Tout va bien, on s'en va est, quant à lui, projeté en ouverture de la Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes 20001.

Claude Mouriéras est également l'auteur de courts-métrages et de documentaires, notamment pour la télévision. Axés sur des créations chorégraphiques, il a ainsi réalisé Un chant presque éteint, Nuit de Chine. Il signe également des portraits de la pianiste Hélène Grimaud, du chef d'orchestre Jeffrey Tate, du peintre Jacques Monory et, avec L’Écrivain, le peintre et le funambule les rencontres et les dialogues de Jean Genet avec Alberto Giacometti. En 2002, il participe à la création du collectif de cinéastes « Tribudom » qui permet à des habitants des quartiers de l'Est de Paris de réaliser des couts-métrages.

Entre 2002 et 2008, il réalise trois documentaires qui mettent en scène à chaque fois des femmes. Le prêt, la poule et l'œuf (2002) parle du quotidien de femmes éthiopiennes, et des tentative d'instauration du micro-crédit dans leur village. En 2005, il réalise le voyage des femmes de Zartalé, en Afghanistan, film récompensé par un fipa d'argent au festival international des programmes audiovisuel de Biarritz. En 2007, il signe un nouveau documentaire intitulé Kady, la belle vie, sur le quotidien d'une femme ivoirienne à Paris.

En 2009, il réalise l'adaptation cinématographique du Partage de midi de Paul Claudel, avec Marina Hands, Eric Ruf, Hervé Pierre et Christian Gonon, coproduction de la Comédie-Française, Maia Cinéma et France 2.

En 2012, il réalise Meurtres en trois actes, scénario original en coproduction avec Agat Films, La Comédie-Française et France 2, Grand Prix au Festival international du film de La Rochelle.

En 2013, il met en scène au théâtre du Vieux-Colombier L'Anniversaire d'Harold Pinter avec la troupe de la Comédie-Française.

En 2014, il travaille au projet de film documentaire Omid, tourné dans la région de Bamyan en Afghanistan.

Depuis 2011, il est porteur d'un projet d'école nationale de cinéma ouverte sur la diversité en région Rhône-Alpes : la CinéFabrique. Celle-ci a ouvert ses portes le 1er septembre 2015 dans le 3e arrondissement de Lyon2. Elle fut inaugurée le 13 octobre 2015 en présence de Jean-Jack Queyranne, président de la région Rhône-Alpes, Thierry Frémaux, directeur de l'Institut Lumière, et d'Abderrahmane Sissako, président de l'école. Des personnalités comme Vincent Lindon, Jacques Audiard, Éric Lartigau, Gérard Krawczyk étaient également présentes.

Groupe Émile Dubois

À la fin des années soixante-dix, une poignée de jeunes chorégraphes surgit sur la scène française. Jean-Claude Gallotta est de ceux-là. En 1981, Il crée sa compagnie, le Groupe Emile-Dubois avec Mathilde Altaraz, et huit danseurs (quatre garçons, quatre filles), inspiré par la révolution chorégraphique de Merce Cunningham et John Cage à New York. Ces danseurs ne sont pas recrutés sur les seuls critères techniques mais sur leur personnalité, leur différence, leur désir de s’intégrer dans un groupe ; l’un vient du théâtre, un autre de l’architecture, une troisième est médecin.


Le G.E.D. est invité à s’installer comme cellule de création dans les murs de la Maison de la Culture de Grenoble. Une de ses premières pièces, Ulysse (1981), est tout de suite reconnue comme fondatrice de la nouvelle danse française. Le chorégraphe surprend, avec un « ballet blanc » qui ne détruit pas le tissu classique, mais joue avec et l’intègre dans la gestuelle contemporaine.


Dans ces premières années, le G.E.D. contribue à faire naitre l’idée des Centres chorégraphiques nationaux. Celui de Grenoble est un des premiers, il lui est attribué en 1984.

Au début des années 90, le G.E.D. produit des spectacles appelés D.T.M (danse, texte, musique) selon cette idée que la notion de danse doit dépasser la simple question du mouvement des corps et doit intégrer le son, la voix, la parole, le sens.


Au fil du temps, l’équipe de danseurs se renouvelle mais l’importance que le chorégraphe accorde à la qualité des rapports humains entraine chaque interprète à suivre la compagnie sur plusieurs spectacles, à l’exemple de Thierry Verger depuis 1992, de Béatrice Warrand depuis 1995.


Le G.E.D. fait ainsi voyager dans le monde entier un style chorégraphique qui, à partir de la source Cunningham, s’est développé de façon très personnelle avec notamment l’introduction d’un humour gestuel et d’une réflexion permanente sur la singularité du corps de « ceux qui dansent, ceux qui ont dansé, ceux qui aimeraient bien, ceux qui ne danseront peut-être jamais".


Fin 2015, le G.E.D. quitte l’écrin du Centre chorégraphique national et reprend son identité première tout en continuant à travailler à l’intérieur de la MC2 Grenoble. Jean-Claude Gallotta devient également auteur associé du Théâtre du Rond-Point à Paris.


Le G.E.D. a présenté Volver en 2016, a repris My Rock, a créé My Ladies Rock en 2017 et prépare Comme un trio d’après Bonjour Tristesse de Françoise Sagan (automne 2018) ainsi que la recréation de l’Homme à tête de chou (printemps 2019).

Outre les créations de Jean-Claude Gallotta, le G.E.D. gère également la transmission de pièces de répertoire et des actions de sensibilisation auprès de publics scolaires et amateurs.


Le Groupe Émile Dubois / Cie Jean-Claude Gallotta est soutenu par le Ministère de la culture et de la communication en tant que Compagnie à rayonnement national et international. Il est également soutenu par la Région Auvergne-Rhône-Alpes et le Département de l’Isère.


Source : Groupe Émile Dubois


En savoir plus : www.gallotta-danse.com

Montalvo et l'enfant

Chorégraphie : Jean-Claude Gallotta

Interprétation : Mathilde Altaraz, Christophe Delachaux, Jean-Claude Gallotta, Pascal Gravat, Robert Seyfried, Marceline Bertolot, Michel Ducret

Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : co-production La Sept, FR3, INA, Centre Chorégraphique National de Genoble, Maison de la Culture de Grenoble, Le TNDI Châteauvallon, Théâtre de la ville (Paris), SGGC

Durée : 73'

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