Mat(t)er - teaser
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Mat(t)er
Nouvelle création de la compagnie Danses en l'R - Eric Languet 2020
en collaboration avec The Laboratory Dance Project de Séoul
Mat(t)er
Cette pièce chorégraphique revisite, en le déconstruisant, le mythe classique de Déméter et Perséphone en empruntant les principes de construction d’un film policier.
C’est une pièce sur le lâcher prise et les deuils nécessaires que l’on doit accomplir pour pouvoir accueillir la vie.
MAT(t)ER c’est l’histoire d’une mère qui doit élucider les mystères sur la disparition de sa fille dans une grande ville qu’elle ne connait pas. Cette enquête, qui l’amène à explorer les côtés obscurs de cette ville, deviendra un voyage initiatique qui, si elle veut retrouver sa fille, l’obligera à faire le deuil de sa vision du monde initiale.
Si les médias de base sont le mouvement et la musique, cette pièce fait appel à la vidéo pour en étayer la dramaturgie, et ouvrir un œil sur le monde que le spectacle vivant ne permet pas toujours.
Languet, Éric
« En tant qu’artiste, ce qui m’intéresse depuis toujours, c’est de voir et de rendre compte ; comment chaque individu se détermine au quotidien ; comment il se situe par rapport à l’autre, aux autres, à la norme ou l’anormalité. Que signifie pour lui le rejet ou l’intégration à un groupe ? Dans ma démarche créative, j’aime mélanger des gens avec leurs différents bagages techniques, culturels, biographiques ou physiques et voir quelle(s) histoire(s) se raconte(nt) pendant le temps de cette rencontre. Cette démarche que j’utilise pour mes créations chorégraphiques, s’étend aussi à notre réflexion et à notre relation avec le public et le spectacle. » Eric Languet
S’il sait en accepter les codes et conventions, Eric Languet avoue n’avoir jamais su s’intégrer à un groupe. Et c’est sans doute ce sentiment d’illégitimité qui nourrit depuis trente ans son parcours de danseur et chorégraphe, questionnant la marge, l’a-normalité, invitant au bal ceux que la vie ne destinaient pas à danser.
Des groupes, il en a pourtant intégré quelques-uns, et non des moindres. Après avoir découvert la danse à l’île de La Réunion, où il a grandi, il étudie au CNR de Rueil-Malmaison et embrasse la carrière de danseur classique. Une carrière qui le mènera à l’Opéra de Paris, puis au Royal New-Zeland Ballet où il sera nommé danseur étoile puis chorégraphe résident. S’il y respecte la hiérarchie de mérite, il goûte en revanche moins l’étiquette que son statut de danseur étoile lui suggèrerait d’adopter.
La rencontre du travail de Jiri Kylian, William Forsyte et Douglas Wright influenceront alors son esthétique et son propos chorégraphique. Danseur pour le Meryl Tankard Australian Dance Theatre, il expérimente le travail de composition instantanée avec Mark Tompkins et l’approche du théâtre physique avec le Zéro théâtre.
La voie de Danses en l’R, compagnie qu’il crée en 1998 à La Réunion, est alors tracée : celle d’une danse de l’humain dans la société, mettant en scène l’individu et ses difficultés dans ce qu’ils ont de plus simple, le geste.
Sa conception du beau et ses techniques de travail évolueront encore grâce à deux rencontres essentielles, celles avec Lloyd Newson, sous la direction duquel il travaille au sein du DV8 Physical Theatre pour la création de The cost of living de 2000 à 2003, puis celle de David Toole, formidable danseur né sans jambe, avec qui il tourne en Europe en 2003 pour la reprise de cette création. La beauté, chez Eric Languet, n’a désormais plus de rapport avec l’esthétique des corps. Elle se situe ailleurs, dans les failles, les fêlures, la subtilité et l’ambigüité des rapports à l’autre.
Formé à la danse intégrée par Adam Benjamin, co-fondateur de la compagnie Candoco, Eric Languet mène depuis 2004 un programme d’ateliers en lien avec les institutions et les hôpitaux de La Réunion, ELEC (Espace libre et change), mêlant danseurs valides et handicapés. Il a intégré à sa compagnie Wilson Payet, danseur en fauteuil formé dans le cadre de ces ateliers, interprète de deux de ses créations, Attention fragile (2012) et Fragments d’un discours lumineux (2014), création dans laquelle Eric Languet danse.
Car le chorégraphe n’a jamais cessé de danser et nourrit aussi ses créations de ses expériences d’interprète. Celle avec Robyn Orlin en 2013, sur In a world full of butterflies, it takes balls to be a caterpillar, some thought of falling… a d’ailleurs certainement conforté sa vision chorégraphique, entre théâtre physique, performance et pouvoir de subjuguer de la danse.
The Laboratory Dance Project,
Fondé en 2001, LDP est un projet de danse international visant à amener la danse coréenne sur la scène mondiale. Après sa fondation, LDP a joué le rôle de valorisation des arts tout en dirigeant la création d'un répertoire mettant en avant une philosophie artistique profonde et une communication avec des défis expérimentaux continus basés sur la différenciation et un style unique.
Les danseurs de LDP ont gagné la confiance du public grâce à leurs efforts sans fin et à la sincérité de leurs dons et talents distinctifs.
C’est en 2017 qu’a commencé la première réelle collaboration entre Eric Languet et le Laboraory Dance Project, avec la commande d’une pièce pour 14 danseurs : I was adminring her through a series of precision cut mirrors.
Compagnie Danses en l'R
Compagnie créée en 1998 sur l’île de la Réunion par Éric Languet.
Nourrie par une véritable fascination pour l’homme et ses difficultés à se déterminer au quotidien, la compagnie propose, à partir de cheminements collectifs, un travail de mise en espace de tableaux charnels et débridés, souvent proches de la farce.
Mouvements, mots et images sont convoqués sur le plateau, sans hiérarchie, engagements physiques à la clé.
N’hésitant pas à placer le spectateur au cœur de ses dispositifs scéniques, la compagnie fait sienne la question politique du spectacle et tend à redonner son sens au geste.
Lalanbik
Lalanbik est fondé en 2014 à l'Ile de La Réunion. La structure contribue à la valorisation des acteurs et des écritures chorégraphiques des territoires de l'Océan Indien. Lalanbik met en œuvre des outils de ressources en ligne : l'un, son site internet, concerne l'actualité Danse Océan Indien et l'autre, sa vidéothèque, apporte des contenus sur les écritures des Danses traditionnelles ou contemporaines. Lalanbik travaille en partenariat pour mener ses actions en faveur de l'élargissement des publics : médiathèques, salles de diffusion, compagnies chorégraphiques, écoles de danses, établissements scolaires et d'enseignement supérieur.
En savoir plus : www.lalanbik.org
Mat(t)er
Chorégraphie : Eric Languet
Interprétation : Mariyya Evrad, Laure Dupont, Jinwook Ryu, Logyee Jung, Sunghyun Kim, Geon Jeong, Hoyoung Shin
Scénographie : Taeyang Lee
Musique originale : Fabrice Planquette
Lumières : Junghwa Kim
Costumes : Insook Choi
Décors : Julien Appert
Autres collaborations : Partenaires : DAC de la Réunion, Région Réunion, Département Réunion, Ville de Saint Paul, Laboratory Dance Projet, The K’Arts, Compagnie Bertha
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Lalanbik – centre de ressources Océan Indien, Théâtre Luc Donat
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Variations sur mobiliers urbains dissuasifs
Les documentaires dansés CEDEZ LE PASSAGE cherchent à rendre visibles des tentatives d’appropriation par le corps d’un espace qui semble a priori impossible pour la danse : le mobilier urbain anti-SDF.
Plusieurs danseurs-chorégraphes vont en duo à la rencontre de ces mobiliers urbains dissuasifs. Ils questionnent avec leurs corps et leurs voix ces architectures inhospitalières.