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« Echad Mi Yodea » (extrait)

Centre chorégraphique James Carlès 2015 - Réalisateur-rice : Carlès, James

Chorégraphe(s) : Naharin, Ohad (Israel)

Présentée dans la/les collection(s) : Junior Ballet Toulouse Occitanie - Direction James Carlès

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« Echad Mi Yodea » (extrait)

Centre chorégraphique James Carlès 2015 - Réalisateur-rice : Carlès, James

Chorégraphe(s) : Naharin, Ohad (Israel)

Présentée dans la/les collection(s) : Junior Ballet Toulouse Occitanie - Direction James Carlès

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« Echad Mi Yodea » de Ohad Naharin (extrait)

  

« Echad Mi Yodea » de Ohad Naharin (extrait)

Interprètes : Formation Professionnelle Centre Chorégraphique James Carlès

Direction Artistique :James Carlès

Echad Mi Yodea

“L’illusion de la beauté et la fine ligne qui sépare la folie de  la santé mentale. La panique derrière le rire et la coexistence de la  fatigue et de l’élégance.”

En hébreu, ce sont les quelques mots d’introduction du mini-ballet Echad Mi Yodea d’Ohad Naharin, le directeur de la Batsheva Dance Company de Tel Aviv.

Echad Mi Yodea ( Qui connait ? toujours en hébreu),  propose un demi-cercle dans la pénombre. Des danseurs sur une chaise, en  costumes sombres et chapeaux noirs, peut-être hassidiques. Une vague de  corps se levant les uns après les autres, qui se tendent comme une  arche, et retombent, sauf un danseur, qui chute. Se penchant en avant,  serrant les poings, le groupe hurle, après chaque remous et toujours en  hébreu, quelques mots familiers de la Pâque juive, sur un arrangement  quasi Drum and Bass, hypnotique, du célèbre chant-titre. Le  ballet de 7 minutes se termine par une déchirure fébrile des costumes,  des vêtements et des dessous, lancés ensuite, ainsi que les chapeaux et  les chaussures, au centre de la scène. Le point d’exclamation en est la  posture finale : les danseurs debout, crus, effrontés dans leurs  sous-vêtements assènent les derniers mots d’un verset hébreu. Il s’agit  très exactement d’une liturgie que l’on trouve dans la Haggadah de  Pessa’h. Elle énumère quelques enseignements du judaïsme, sous une forme  cumulative, qui semble s’adresser aux enfants, de Un à Treize en posant  la question: qui sait ce que un veut dire Un? puis Deux, Trois etc. 

Un, c’est notre Dieu, doit-on répondre lors d’un séder. Puis à Deux, on associe les Deux tables de la loi. A Trois, les Patriarches. A Quatre, les Matriarches. A Cinq, les Livres de la Torah, etc. Le  message, globalement, concerne la libération, physique, spirituelle et  mentale d’un peuple, dans une récitation pouvant aussi relever d’un jeu  de mémoire.

Dorénavant, dans ce ballet ballet éponyme (dont l’audace en creux fit  couler beaucoup d’encre lors de sa représentation dans le cadre des  festivité entourant le jubilé de la création de l’Etat d’Israël 1998) : “chaque  mouvement est chargé de sens, capable d’hypnotiser avec une simple  rangée de danseurs vacillants. A priori insignifiants” assure Ohad Naharin.

Echad Mi Yodea est devenue l’oeuvre la plus connue du chorégraphe israélien.


Source : L'Arche Magasine

Naharin, Ohad

Danseur   prodige,   aujourd’hui   chorégraphe   et  directeur  de  la  Batsheva  Dance  company,  Ohad  Naharin  est  un  acteur  essentiel  de  la  danse  en  israël.  Depuis  1980,  et  sa  première  chorégraphie « Haru   No   Umi »,   Naharin   s’est   imposé  comme  l’un  des  auteurs  majeurs  d’une  danse  moderne.  s’appuyant  sur  la  technique  infaillible  des  interprètes  de  la  Batsheva,  il  développe un sens de la gestuelle à la puissance évocatrice  et  émotionnelle  singulière.  lorsque  l’on  demande  à  Ohad  Naharin  s’il  existe  un  style  Batsheva,  ou  mieux,  un  style  naharin,  il  répond simplement : « le style, c’est un piège. Disons  que  l’on  peut  reconnaître  notre  pensée  de la danse, notre philosophie. Avec également cette  constance  à  apprendre,  à  changer.  et  donc à trouver de nouvelles réponses ». Artiste plus  engagé  qu’il  n’y  paraît,  doté  d’une  forte  culture musicale, Ohad Naharin voit son pays et ses contradictions comme une opportunité, pas une fatalité : « Je crois que notre environnement aide  les  gens  à  être  créatif ».    Mais  il  réfute  cette  idée  d’une  communauté de la création chorégraphique spécifiquement  israélienne.  
 

Dans  sa  méthode d’enseignement dénommée Gaga, on retrouve un véritable langage du mouvement développé par  Naharin  lui-même  depuis  une  décennie. «  Une  autre  façon  de  préparer  son  corps,  déclare Ohad Naharin, une boîte à outils pour les danseurs. » l’exploration des sensations au service  du  mouvement.  encore  et  toujours  cet  appétit  de  danse  qu’il  se  doit  de  transmettre.  au-delà  de  ces  enjeux  pédagogiques,  il  y  a  une  physicalité,  un  engagement  en  scène  qui  est  propre  à  cette  troupe.  et  que  l’on  retrouve dans  les  nombreux  ballets  (une  vingtaine)  de  Naharin pour la Batsheva ou sa branche junior Batsheva  ensemble.
 

Source : Programme de salle Maison de la Danse


En savoir plus : batsheva.co

Carlès, James

Depuis 2016, James Carlès a fait le choix de mettre à disposition du public l’ensemble de ses vidéos.

Centre chorégraphique James Carlès

L’histoire

C’est en 1992 que James Carlès crée l’Apca-Compagnie.
Petit à petit, le projet a évolué :
– en 1998 avec le Centre de Danse, afin de transmettre et perpétuer un travail artistique et culturel engagé.
–  en 1999 le Festival “Danse à Toulouse” qui deviendra en 2007 le  festival « Danses et Continents Noirs » fait son apparition, vitrine de  cette démarche atypique de valorisation des danses sociales.
– en 2000 vient à son tour la Formation Professionnelle, interdisciplinaire et interculturelle.


Le rayonnement à l’international et les partenaires.

Le centre bénéficie désormais d’un  positionnement fort à l’international. En effet, son rayonnement au fil  des années s’est installé grâce à la qualité du travail pédagogique et  artistique réalisé, les tournées internationales de la Compagnie James  Carlès Danse & Co et les différentes compagnies venues des 4 coins  du monde que nous accueillons chaque saison lors du Festival Danses et  Continents Noirs. Enfin, grâce à des partenariats actifs tissés avec des  structures qui comptent à la fois sur le plan artistique, pédagogique  et institutionnel.
On peut citer entre autre : Les Compagnies ATDK  & Parts en Belgique, Hofesh Schester ou Akram Khan en Angleterre,  Batsheva en Israël, Alvin Ailey aux USA, l’Université Jean Jaurès à  Toulouse, les Centres Chorégraphiques Nationaux, l’Association des  Centres de Développement Chorégraphiques (ACDC), l’Institut National de  l’image (INA), le Centre National de la Danse (CND), le Centre National  de la Danse Contemporaine d’Angers, etc.
 

Le nouveau projet

En 23 ans, le projet artistique a  trouvé sa force grâce à son contenu, sa cohérence et la qualité des  partenaires impliqués. Dans un souci de donner une meilleure lisibilité  au projet et un nouvel élan au projet, de faire face aux nouveaux enjeux  (économiques, artistiques, sociaux) que le monde actuel nous offre,  James Carles a redéfini son projet artistique en lui donnant une  nouvelle identité. Le Centre James Carles devient le Centre  Chorégraphique James Carles.
Cette nouvelle entité regroupe dans une ligne artistique cohérente :
– L’école de danse
– Le centre de formation professionnelle
– La compagnie James Carles Danse & Co (ex James Carles)
– Le festival international Danses et Continents Noirs
– Des temps de résidence pédagogique avec des artistes (stages et master classes)
Cette nouvelle »identité » artistique, traduit les points suivants :
1/  Une volonté de rendre lisible l’articulation et la cohérence du projet  global. En effet, c’est la même ligne artistique qui se décline sur tous  les projets.
2/ Une ligne artistique redéfinie ainsi :
– S’affranchir des catégorisations esthétiques existantes (jazz/contemporain/danses urbaines actuelles)
–  Affirmer une identité « contemporaine » à racines multiples; c’est à  dire, une identité dynamique, ouverte, qui se nourrit pleinement de  différentes traditions chorégraphiques et artistiques.
– Etre  attentif aux liens qui existent entre des « circulations corporelles »  (techniques du corps), les « circulations scéniques » (écritures  chorégraphiques, discours, etc…) et les cultures sociales qui les sous  tendent.
– Construire et accompagner des artistes et pédagogues dotés  d’une grande technique, au fait des enjeux de l’altérité, versatiles,  autonomes, libres, singuliers, confiants, capables de porter leur  parole, leur réflexion (ou celle de l’autre) sur le plateau et/ou en  studio.
3/ Se donner les moyens de développer significativement le contenu, la quantité artistique et pédagogique grâce à :
– Un meilleur maillage de collaboration avec des artistes et structures culturelles du territoire
–  Une confirmation et un développement des partenariats artistiques et  pédagogiques avec des compagnies, structures pédagogiques et culturelles  qui rayonnent sur le plan international
4/ Créer des conditions qui permettent d’offrir de meilleures opportunités professionnelles à nos étudiants
5/  Redéfinir le projet de la compagnie : le cycle de travail autour de  répertoire et du patrimoine étant achevé, les productions se feront  désormais par « projets », sous forme de « collaborations » avec des  individus ou des collectifs artistiques.
6/Orienter la programmation  du Festival sur des petites formes, mais qui interroge toujours les  enjeux de l’altérité sur la scène contemporaine et dans notre société.

« Echad Mi Yodea » de Ohad Naharin (extrait)

Direction artistique / Conception : James Carlès

Interprétation : Formation Professionnelle Centre Chorégraphique James Carlès

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