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Quatuor n°4

Numeridanse 2015 - Réalisateur-rice : Narboni, Louise

Chorégraphe(s) : De Keersmaeker, Anne Teresa (Belgium)

Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse

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Quatuor n°4

Numeridanse 2015 - Réalisateur-rice : Narboni, Louise

Chorégraphe(s) : De Keersmaeker, Anne Teresa (Belgium)

Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse

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Quatuor n°4

 Quatuor n°4 (2015, 38’) de Louise Narboni
Musique Bela Bartok
Extrait de « Anne Teresa De Keersmaeker à l’Opéra de Paris ».
Une coproduction Idéale Audience, Opéra national de Paris et Arte France avec la participation de Mezzo.
Créé en 1986, le Quatuor n°4  relève du premier style d’Anne Teresa De Keersmaeker : une combinaison  de courts motifs, déployée avec humour et insolence par un quatuor de  jeunes filles à la féminité adolescente et à l’irrésistible énergie. 

De Keersmaeker, Anne Teresa

En 1980, après des études de danse à l'école Mudra de Bruxelles, puis à la Tisch School of the Arts de New York, Anne Teresa De Keersmaeker (née en 1960) crée Asch, sa première chorégraphie. Deux ans plus tard, elle marque les esprits en présentant Fase, Four Movements to the Music of Steve Reich. En 1983, De Keersmaeker chorégraphie Rosas danst Rosas et établit à Bruxelles sa compagnie de danse Rosas. A partir de ces oeuvres fondatrices, Anne Teresa De Keersmaeker a continué d’explorer, avec exigence et prolixité, les relations entre danse et musique. Elle a constitué avec Rosas un vaste corpus de spectacles qui s’affrontent aux structures musicales et aux partitions de toutes les époques, de la musique ancienne à la musique contemporaine en passant par les expressions populaires. Sa pratique chorégraphique est basée sur les principes formels de la géométrie et les modèles mathématiques, l'étude du monde naturel et des structures sociales — ouvrant de singulières perspectives sur le déploiement du corps dans l’espace et le temps.


Entre 1992 à 2007, Rosas a été accueilli en résidence au théâtre de La Monnaie/De Munt à Bruxelles. Au cours de cette période, Anne Teresa De Keersmaeker a dirigé plusieurs opéras et de vastes pièces d’ensemble qui ont depuis intégré le répertoire des compagnies du monde entier. Dans Drumming (1998) et Rain (2001) — spectacles auxquels collabore l'ensemble de musique contemporaine Ictus — s’épanouissent de vastes structures géométriques, aussi complexes dans leurs tracés que dans leurs combinaisons, qui s’entremêlent aux motifs obsédants du minimalisme de Steve Reich. Ces fascinantes chorégraphies de groupe sont devenues des icônes, emblématiques de l’identité de Rosas. Au cours de sa résidence au théâtre de La Monnaie, Anne Teresa De Keersmaeker présente également le spectacle Toccata (1993) sur des fugues et partitas de J.S. Bach, dont l'œuvre constitue un fil rouge dans son travail. Verklärte Nacht (écrit pour quatorze danseurs en 1995, adapté pour trois danseurs en 2014) dévoile l'aspect expressionniste du travail de la chorégraphe en valorisant l’orageuse dimension narrative associée à ce sextuor à cordes de Schoenberg, typique du postromantisme tardif. Elle s’aventure vers le théâtre, le texte et le spectacle transdisciplinaire avec I said I (1999), In real time (2000), Kassandra – speaking in twelve voices (2004), et D’un soir un jour (2006). Elle  intensifie le rôle de l'improvisation dans sa chorégraphie en travaillant à partir de jazz ou de musique indienne dans des pièces telles que Bitches Brew / Tacoma Narrows (2003) sur la musique de Miles Davis, ou Raga for the Rainy Season / A Love Supreme (2005).

 

En 1995, Anne Teresa De Keersmaeker fondait l'école P.A.R.T.S. (Performing Arts Research and Training Studios) à Bruxelles en association avec La Monnaie/De Munt.
Les récentes pièces d'Anne Teresa De Keersmaeker témoignent d'un dépouillement qui met à nu les nerfs essentiels de son style : un espace contraint par la géométrie ; une oscillation entre la plus extrême simplicité dans les principes générateurs de mouvements — ceux de la marche par exemple — et une organisation chorégraphique riche et complexe ; et un rapport soutenu à une partition (musicale ou autre) dans sa propre écriture. En 2013, De Keersmaeker revient à la musique de J.S. Bach (jouée live, toujours) dans Partita 2, un duo qu’elle danse avec Boris Charmatz. La même année,  elle crée Vortex Temporum sur l’oeuvre musicale du même nom écrite en 1996 par Gérard Grisey, très caractéristique de la musique dite spectrale. L’ancrage de l’écriture gestuelle dans l’étude de la partition musicale y est poussé à un degré extrême de sophistication et favorise un méticuleux dialogue entre danse et musique, représenté par un couplage strict de chaque danseur de Rosas avec un musicien d’Ictus. En 2015, le spectacle est totalement refondu pour l’adapter au format muséal, durant neuf semaines de performance au centre d'art contemporain WIELS de Bruxelles, sous le titre Work/Travail/Arbeid. La même année, Rosas crée Golden Hours (As you like it), à partir d’une matrice textuelle (la pièce Comme il vous plaira de Shakespeare) qui sert de partition implicite aux mouvements, affranchissant pour une fois la musique de sa mission formalisante et lui autorisant la fonction plus soft d’environnement sonore (il s’agit de l’album Another Green World de Brian Eno, 1975). En 2015 également, Anne Teresa De Keersmaeker poursuit sa recherche du lien entre texte et mouvement dans Die Weise von Liebe und Tod des Cornets Christoph Rilke, une création basée sur le texte éponyme de Rainer Maria Rilke. Au début de 2017 l’Opéra de Paris invite la chorégraphe à mettre en scène Così fan tutte de Wolfgang Amadeus Mozart.

Dans "Carnets d'une chorégraphe", une monographie de trois volumes publiée par Rosas et les Fonds Mercator, la chorégraphe dialogue avec la théoricienne et musicologue Bojana Cvejić, et déploie un vaste panorama de points de vue sur ses quatre oeuvres de jeunesse.

Source : Site de la cie Rosas

Plus d'information : rosas.be

Narboni, Louise

Louise Narboni est née en 1978. Après des études de cinéma et de chant lyrique, elle s'oriente vers la réalisation de films musicaux et de captations. Elle est également scripte-musicale, assistante à la mise en scène d'opéras et monteuse pour le cinéma, notamment des films de Jean-Paul Civeyrac, "Filles en noir" (2010) et "Malika s'est envolée" (2008). Parmi ses réalisations, on compte : en 2011, "Concerto pour piano n°2" de Brahms, "Symphonie n°5" de Dvorak, par l'Orchestre de Paris et Leif Ove Andsnes, "Les Contes du chat perché, opéra rural, mise  en scène Caroline Gauthier, musique Jean-baptiste Singier (Arte).


Source : Site Les films de l'air


En savoir plus : lesfilmsdelair.com

Ballet de l'Opéra national de Paris

Le Ballet de l'Opéra de Paris constitue le berceau de la danse  classique. Son origine remonte aux ballets de cour du règne de Louis XIV  et à l'Académie royale de danse, créée en 1661, où furent établis les  principes de base et les codes toujours en vigueur. Ne formant au départ  qu'un seul et même corps (la comédie-ballet), opéra et ballet se sont  peu à peu dissociés et ont pris chacun leur indépendance. L'Opéra a  toujours eu une double vocation de maintien de la tradition classique -  le Ballet de l'Opéra est une compagnie de répertoire - et d'ouverture à  la création contemporaine. Dès le XVIIIe siècle, danseurs et  chorégraphes français allèrent dispenser leur art à travers toute  l'Europe, recevant en retour l'influence de l'étranger (en particulier  d'Italie et de Russie) ; aujourd'hui encore sont invités à l'Opéra les  plus grands chorégraphes et danseurs du moment.


Source : Ivor Guest, Le Ballet de l'Opéra de Paris : Trois siècles d'histoire et de tradition. 2001, Flammarion : Paris. 336p.

Quatuor n°4

Chorégraphie : Anne Teresa de Keersmaeker

Interprétation : Opéra national de Paris Ballet

Musique originale : Béla Bartók

Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Opéra national de Paris

Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Idéale Audience, co-production Opéra national de Paris ; Arte France

Telmondis

Créé en 1972 et dirigé par Antoine Perset depuis 2004, Telmondis est l'un des plus grands producteurs audiovisuels français de spectacles vivants haut de gamme : opéra, ballet, théâtre et cirque de renommée mondiale, spectacles musicaux, danse classique et contemporaine, jazz, musiques du monde et documentaires.


En savoir plus : www.telmondis.com

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