A Benguer
2006 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Coulibaly, Serge Aimé (Burkina Faso)
Présentée dans la/les collection(s) : Biennale de la danse , Biennale de la danse - 2006
Producteur vidéo : Faso Danse Théâtre;Maison de la Danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
A Benguer
2006 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Coulibaly, Serge Aimé (Burkina Faso)
Présentée dans la/les collection(s) : Biennale de la danse , Biennale de la danse - 2006
Producteur vidéo : Faso Danse Théâtre;Maison de la Danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
A Benguer
A Benguer est une pièce construite sur un mode poétique et offre une danse très physique. Elle donne corps aux rêves et aux désillusions auxquels le rap fait écho sur un rythme d'instruments traditionnels.
"A Benguer est né d'un constat concernant une situation qui m'est familière. Il s'agit de la condition de la jeunesse ouest africaine.
Cette jeunesse, qui représente la majorité de la population, ne souhaite qu'une chose : quitter l'impasse dans laquelle elle se trouve. « Partir d'ici » est le seul rêve que font ces jeunes. Ils rêvent, ils rêvent, voient la réussite de « ceux qui sont passés de l'autre côté ».
Alors la vie est plus belle.
On se projette dans un ailleurs forcement meilleur.
On oublie de vivre sa vie ici, on ne croit plus à rien ici.
L'avenir c'est là-bas et seulement là-bas.
Un jour peut-être on partira.
Parallèlement, « ceux qui ont franchi la barrière », les émigrés, reviennent inlassablement au pays. Mais étranger dans son pays d'accueil, étranger dans son pays natal, l'émigré a du mal à retrouver sa place dans la société.
C'est toujours mieux ailleurs."
Source : www.fasodansetheatre.com
Coulibaly, Serge Aimé
Danseur et chorégraphe burkinabé, Serge-Aimé Coulibaly est avant tout un artiste engagé. Ses créations reflètent les questionnements qui l'animent. La jeunesse et l'espoir d‘un changement au niveau de la société voire de l'humanité sont souvent au cœur de ses œuvres chorégraphiques.
Après une formation pluri-disciplinaire au sein de la Compagnie FEEREN dirigée par Amadou Bourou, complétée par des stages auprès de metteurs en scènes et chorégraphes internationaux, Serge-Aimé intègre en 2002 la compagnie flamande des Ballets C de la B où il sera interprète des spectacles « Wolf » mis en scène par Alain Platel, puis « Tempus Fugit » de Sidi Larbi Cherkaoui.
Il crée sa compagnie - FASO DANSE THÈÂTRE – cette même année et signe son premier solo, « Minimini » avant de devenir artiste associé du Théâtre du Grand Bleu à Lille (jusqu'en 2007). Les créations suivantes de Serge-Aimé reçoivent une reconnaissance internationale : sa seconde pièce « Et demain… » est sélectionnée dans le cadre des Emergences de Lille 2004 – Capitale européenne de la culture ; "A benguer" et "Babemba" se produisent sur de prestigieux festivals en France et à l'étranger.
Le parcours artistique éclectique de Serge-Aimé l'amène également à collaborer avec de nombreux artistes. Entre autres, il travaille avec Rachael Swain, metteur en scène de la compagnie australienne MARRUGEKU, sur la recherche et la confrontation des danses aborigènes traditionnelles à la danse contemporaine qui aboutit à la création du spectacle « Burning Daylight » (2006). Ils se retrouvent ensuite pour créer « Sugar », axé sur les cultures urbaines et la place des jeunes dans la ville. Cette chorégraphie met en scène des interprètes issus du monde du hip hop (danseurs et rappeurs) ; elle est au cœur de l'événement Liverpool 2008 – Capitale européenne de la culture. Pour Les Subsistances de Lyon, Serge-Aimé réalise dans le cadre du festival Ça tchatche « J'ai perdu mon français » avec la chorégraphe et danseuse indienne Kalpana Raghuraman, une pièce qui explore les thèmes du pouvoir, de la rencontre, de la langue et des rapports de force.
En 2011 création de « kohkuma 7°Sud » avec sa compagnie Faso Danse Théâtre. Une exploration en danse, musique et animations vidéo sur notre lutte intérieure, 7 nos violences étouffées, un voyage poétique et chorégraphique au travers de personnalités cachées que l'on rencontre dans leurs formes brutes. En 2012 il danse en duo avec Farid Berki pour « A l'ombre des gazelles » (coproduction FDT / Melting Spot), chorégraphie un solo pour Julie Dossavi (production Cie Julie Dossavi) et participe au projet de Moise Toué sur Marguerite Duras au Burkina Faso. Enfin il poursuit sa collaboration avec Alain Platel dans C(H)OEURS dont la création le 12 mars prochain se fera au Teatro Real de Madrid rassemblant un orchestre, un chœur de 80 chanteurs et 10 danseurs.
Source : Compagnie Faso Danse Theatre
En savoir plus
Picq, Charles
Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.
Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges".
Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :
• Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
• Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
• Il initie les "présentations de saisons" en image.
• Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.
• Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web, il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
Source : Maison de la Danse de Lyon
A Benguer
Chorégraphie : Serge Aimé Coulibaly
Assistance à la chorégraphie : Souleymane Porgo
Interprétation : Tierema Koama Lévy, Sigué Sayouba, Lydia Fromont, Serge Aimé Coulibaly, Souleymane Porgo
Conseil artistique / Dramaturgie : Alain Platel
Scénographie : Serge Aimé Coulibaly
Musique live : Tim Winsé, Salif Ouedraogo Malk hom, David Malgoubri
Lumières : Boris Montaye
Costumes : Amado Ouédraogo
Son : Benjamin Collier
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Coproduction Le Grand Bleu ENPDA Lille Nord-pas-de Calais, La Biennale de la danse de Lyon, Afriaclia, Faso danse Théâtre, les ballets C de la B, le centre Culturel français de Ouagadougou, Fondation Beaumarchais, l'AFAA /Avec le soutien de Doni doni, du centre de développement chorégraphique de Ouagadougou la thermitière, la compagnie Téguérè
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Biennale de la Danse - Charles Picq
Les racines de la diversité en danse contemporaine
CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM ET L'ÉLAN VITAL - échappées chorégraphiques salvatrices
40 ans de rock et danse
Danses indiennes
Une découverte de la danse indienne au travers de créations chorégraphiques qui la dévoilent, la suggèrent, la revisitent ou la transforment !
James Carlès
les ballets C de la B et l'esthétique du réel
Rencontres avec la littérature
La collaboration entre chorégraphe et écrivain fait apparaître de multiples combinaisons. Parfois, ce n’est plus le chorégraphe qui « met en danse » le texte d’un auteur, c’est l’écrivain qui prend la danse pour sujet ou matière de son texte.
Folklores dites-vous ?
Présentation de la manière dont les chorégraphes contemporains revisitent le Folklore.
La danse au Québec : Les corps déraisonnables
Première partie du Parcours consacré à la danse au Québec, voici un ensemble d’extraits présentant l’utilisation très physique du corps.
La Maison de la Danse de Lyon
L'improvisation
Découverte des spécificités de l’improvisation en danse.
Féminin - Masculin
Promenade entre les différentes conceptions et réceptions des genres dans les différents styles et époques de la danse.
Danse et musique
Le rapport entre musique et création chorégraphique se décline différemment selon les courants, selon les siècles.
Danse et percussions
Découvrez de quelles manières ont collaboré chorégraphes et éléments percussifs.
Danses noires
Étranges spectacles
Des spectacles atypiques de danse contemporaine qui réinventent le rapport à la scène.
Genèse des oeuvres
Un spectacle de danse se crée en plusieurs étapes qui se situent entre le moment où s’énonce un désir initial qui lance le projet, et celui de la première représentation.
Collaborations artistiques
Petit panorama de collaborations artistiques, des « couples » de chorégraphes aux créations impliquant des musiciens ou des plasticiens, via quelques rencontres atypiques
Hip hop / Influences
Ce Parcours présente un aperçu des racines de la danse Hip Hop.
Rituels
Découvrez comment la notion de rituel prend sens dans diverses danses à travers ces extraits.