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La danse contemporaine italienne : les années deux mille

03:49

In ascolto

Sieni, Virgilio (Italy)

03:47

La Natura delle Cose

Sieni, Virgilio (Italy)

06:49

Quore. Per un lavoro in divenire

Giordano, Raffaella (Italy)

03:15

Robinson

Di Stefano, Michele (Italy)

04:07

Folk-s

Sciarroni, Alessandro (Italy)

04:19

John

Senatore, Ambra (Italy)

05:11

Meditation on beauty

Giovannini, Marina (Italy)

07:32

À elle vide

Castellucci, Agata (Italy)

04:33

Il sacro della primavera

Il sacro della primavera (Italy)

09:06

Calore

Cosimi, Enzo (Italy)

La danse contemporaine italienne : les années deux mille

Découvrir

  

La danse italienne contemporaine des années deux mille voit cohabiter plusieurs générations d’artistes : de ceux qui ont contribué, tout comme en France et d’autres pays européens, à la naissance de ce qu’on appelle la « nouvelle danse » il y a trente ans, aux jeunes de vingt ans aux prises avec leurs premières expériences créatives.

En Italie, la danse contemporaine n’a jamais bénéficié de véritables projets politiques et culturels et, sauf exception, les chorégraphes n’ont jamais vu s’ouvrir les portes des théâtres institutionnels.

Malgré cela, le panorama actuel est vivace et diversifié, non seulement du point de vue des générations en présence, mais également en ce qui concerne la diversité des formats, des pratiques et des processus de création.

Ces artistes si différents ont en commun leur très forte identité d’auteurs. Le chorégraphe contemporain est un auteur qui communique une vision du monde tout à fait personnelle. Pour cela, il ne fait pas référence à un style unique et n’utilise pas une seule technique de mouvement, mais utilise les langages corporels les plus variés et les fait dialoguer avec d’autres formes d’expression artistique.

Ce Parcours a pour objectif de fournir quelques exemples de cette situation extrêmement dynamique.

Description

  

1. Les précurseurs


Les premiers signes d’une manière inédite de représenter le corps en mouvement apparaissent en Italie au début des années quatre-vingt, quand les groupes de théâtre post-avant-garde remettent en question la dictature du texte, exploitent horizontalement tous les éléments de la scène – corps, son, image – et donnent au geste une place de plus en plus centrale. Le dialogue ainsi mis en place entre théâtre et danse est riche en influences réciproques.

La Gaia Scienza (« Le gai savoir », avec Giorgio Barberio Corsetti), Falso Movimento (« Faux mouvement », avec Mario Martone), Magazzini Criminali (« Magasins criminels », avec Federico Tiezzi) sont quelques-unes des troupes théâtrales en activité à cette époque, qui voit aussi débuter des chorégraphes tels que Enzo Cosimi, Virgilio Sieni ou le groupe Sosta Palmizi, composé de Michele Abbondanza, Francesca Bertolli, Roberto Castello, Roberto Cocconi, Raffaella Giordano et Giorgio Rossi, qui ont partagé une expérience formatrice déterminante avec Carolyn Carlson.

Chorégraphes et metteurs en scène partagent un même enthousiasme pour la danse postmoderne américaine. Ils s’intéressent aux arts martiaux venus d’Orient, suivent les spectacles de Pina Bausch et Merce Cunningham qui font leur apparition en Italie et sont friands de cinéma d’auteur et des expériences théâtrales radicales de maîtres comme Peter Brook, Bob Wilson ou Eugenio Barba.


Virgilio Sieni – In ascolto e La natura delle cose

Certains de ces pionniers sont aujourd’hui au sommet de leur parcours créatif. Virgilio Sieni (Florence, 1958) a fondé en 2007 l'Accademia sull'Arte del gesto (« Académie de l’art du geste »), grâce à laquelle il implique des personnes aux âges et profils différents (seniors, artisans, non-voyants, mères et enfants…) dans une recherche centrée sur l’art du geste lié à la mémoire et au vécu de chacun. Il attribue une valeur primordiale à la transmission du répertoire contemporain, comme le démontre In ascolto, 2012. Cette chorégraphie, née dans le cadre du projet « Cerbiatti del nostro futuro » est destinée à de très jeunes danseurs âgés de 10 à 13 ans.

Ce parcours a également introduit des perspectives inédites dans le travail de Sieni avec sa compagnie de danseurs professionnels. Dans La natura delle cose (2008), inspiré par le poème De rerum natura de Lucrèce, Vénus traverse trois âges : elle a d’abord onze ans, puis est une enfant de deux ans et enfin, une personne âgée. Dans la première scène, la légèreté et l’enchantement divin dont parle le philosophe sont représentés par la danse de quatre interprètes masculins, qui, formant un seul et même corps, soutiennent la déesse de telle sorte qu’elle ne touche jamais le sol.


Sosta Palmizi / Raffaella Giordano – Quore. Per un lavoro in divenire

Après une étape initiale de création collective, les anciens membres du groupe Sosta Palmi ont eux aussi continué leur recherche individuellement.

En 1999, Raffaella Giordano (Turin, 1961) présente un travail marquant une rupture par rapport aux modalités de création de la décennie précédente. Dès son titre Quore. Per un lavoro in divenire, ce spectacle se propose de partager une expérience humaine en cours (« in divenire ») offerte au public avec une candeur presque enfantine (le mot cuore/cœur est orthographié de manière incorrecte, avec un Q). La musique pop, bande-son de notre quotidien, amplifie les émotions ; les concepts traditionnels de « chorégraphie », de « virtuosité », de « beauté » et de « représentation » sont éclatés. Les corps vivants des danseurs, illuminés sans pitié par des éclairages fixes, renoncent à la pureté technique et formelle pour s’exposer avec toutes leurs imperfections, comme autant de présences nues.

Cette dimension performative annonce une pratique assez commune pendant les années deux mille. La danse devient une sorte de laboratoire dans lequel s’agrègent toutes les autres formes d’art de la scène : théâtre, performance, musique et mise en scène.


2. La créativité au cas par cas


Les groupes nés pendant les années quatre-vingt-dix ne s’expriment plus au nom de leur génération, une tendance caractéristique de nombreuses expériences précédentes du théâtre dansé italien. Ils privilégient le processus plutôt que le produit. La créativité au cas par cas l’emporte : il s’agit de partir d’une idée et de redéfinir à chaque fois quelle est la méthode adaptée pour la mettre en œuvre. Le corps est également réinventé à chaque nouvelle création et la scène est le lieu où réaliser ces transformations.


Kinkaleri - <otto>

Kinkaleri, un « regroupement de formats et de moyens en suspens dans une tentative », fait ses débuts à Florence en 1995. Il ne s’agit pas d’une compagnie, donc, ni d’une « famille », un concept communautaire cher aux artistes des années quatre-vingt, mais d’une circonstance dans laquelle se rencontrent plusieurs éléments. Ils réalisent des spectacles de théâtre, mais aussi des installations, des incursions urbaines ou sur un site donné. Ils utilisent de manière indifférenciée l’improvisation et certains codes du ballet, du disco des années soixante-dix et du hip hop. En un mot, ils sont inclassables. <otto> (2003) est un dispositif scénique reposant sur la répétition de quelques actions simples, comme un corps tombant au sol et y restant pendant un certain temps : un corps-cadavre qui devient un objet parmi les autres sur la scène. Vide au départ, l’espace de représentation voit arriver une série de détritus dans un silence presque total. Le public entend uniquement l’éco lointain d’une chanson diffusée dans le baladeur porté par une danseuse venue effectuer quelques brèves séries de mouvements.


Michele Di Stefano - Robinson

Michele Di Stefano (Milan, 1963), Lion d’argent 2014 à la Biennale de danse de Venise, se forme lui aussi en dehors des écoles canoniques. En 1997, il fonde le groupe Mk, qui réunit des personnalités aux parcours variés. Chanteur dans un groupe de musique new wave pendant les années quatre-vingt, Di Stefano s’intéresse au corps en mouvement en recherchant l’impact qualitatif d’un concert. Ses travaux, conçus pour le théâtre et d’autres espaces, explorent les intersections entre chorégraphie, recherche sonore et performance. Il collabore avec des plasticiens et des compositeurs, mais aussi avec d’autres chorégraphes italiens (Alessandro Sciarroni, Cristina Rizzo) et des danseurs issus d’univers très éloignés du sien (William Forsythe Company). Robinson (2014) utilise certains mécanismes du ballet pour donner vie à une séquence obtenue par accumulation et mise en œuvre par des corps très différents, esthétiquement et techniquement. La tension obtenue nait justement de ces différences, que le langage commun n’uniformise pas mais souligne.


Alessandro Sciarroni - Folk-s

Alessandro Sciarroni (San Benedetto del Tronto, 1976) est issu des arts plastiques et du théâtre. Ses spectacles tentent d’apporter une réponse à des interrogations spécifiques, comme dans le cas de Folk-s (2012). « Jusqu’à quand survivra le Schuhplattler, la célèbre danse traditionnelle du Tyrol du Sud ? », demande l’auteur. La réponse, énoncée au début du spectacle par l’un des artistes : « Nous continuerons tant qu’il y aura ne serait-ce qu’un seul spectateur dans les gradins ou un seul danseur sur scène ; ceux qui quittent ces gradins ou cette scène ne pourront plus revenir. » En dehors de son contexte d’origine, dépouillé des costumes typiques et de l’accompagnement musical traditionnel bavarois, le bal populaire se transforme en une pratique performative confiée à la vaillante exécution de six danseurs. Une épreuve de résistance physique individuelle, mais aussi une fulgurante et rigoureuse construction chorégraphique.


3. De l’Italie à l’Europe


L’Italie n’a jamais bénéficié de projets politiques et culturels cohérents dans le domaine de la danse contemporaine. Sauf quelques rares exceptions, les chorégraphes n’ont jamais eu accès aux théâtres institutionnels. Certains obtiennent des financements publics, réalisent des spectacles dans les quelques théâtres faisant preuve d’une certaine sensibilité envers la danse, partent en représentation à l’étranger ou exploitent la visibilité des festivals et des plateformes propres au secteur.

C’est en partie pour combler le manque de projets de formation institutionnelle que la majorité des chorégraphes des années quatre-vingt et quatre-vingt-dix a toujours enseigné, en adoptant un rôle déterminant dans la transmission des langages. Certains d’entre eux ont également soutenu les nouvelles créations, en favorisant, au sein de leurs compagnies, la croissance et la visibilité des jeunes talents prometteurs.


Ambra Senatore - John

L’association Aldes de Roberto Castello (ancien membre de Sosta Palmizi) a vu naître, par exemple, les premiers solos d’Ambra Senatore (Turin, 1976), attentive observatrice des relations humaines au regard léger et ironique. Dans ses spectacles de groupe, les interprètes construisent une dramaturgie allant de la parole au geste quotidien en passant par la partition chorégraphique. En parallèle, ils se trouvent dans un état de glissement continu de la réalité de « personnes qui dansent » vers la fiction de la représentation. Dans John (2012), le rythme et les règles du spectacle sont dictés par le mouvement de certains objets : oiseaux mécaniques, toupies, petites voitures, robots. Les spectateurs, invités à répondre à des questions simples ou à actionner les mécanismes, déterminent partiellement, par leurs réponses, les évènements se produisant sur scène.


Marina Giovannini - Meditation on Beauty

Marina Giovannini (Florence, 1971) a longtemps milité dans la compagnie de Virgilio Sieni. Avec Meditation on Beauty (2013), elle étudie le concept de la beauté à travers l’intelligence du corps féminin. Ce corps révèle sa fragilité, mais également sa puissance, dans sa relation avec un dispositif scénique extrêmement simple : trois parallélépipèdes en bois sur lesquels Giovannini explore sa capacité d’adaptation, sa précarité et son équilibre. Le second tableau est une danse circulaire dans laquelle les trois interprètes, en se soutenant mutuellement, semblent vouloir porter tout le poids du monde sur leur tête.

Les formes de composition « agiles », comme le solo et le duo, sont très nombreuses sur les scènes italiennes. Ce choix est souvent dicté par l’urgence créative vécue par des artistes aux prises avec leurs premières tentatives de composition. Dans ce cas, travailler sur soi est la manière la plus directe de se mettre à l’épreuve. Le monologue de danse, cependant, risque de devenir une stratégie de survie : concevoir des spectacles à bas coût, aussi bien en termes de « capital humain » que du point de vue de la simplicité de la mise en scène, permet de les transporter facilement et de les adapter à n’importe quel espace tout en minimisant les coûts techniques.

Dans le contexte italien récent, qui voit de considérables baisses de budget dans le domaine de la culture, les plus jeunes artistes optent souvent pour l’autoproduction et interviennent dans des espaces culturels indépendants, comme les centres sociaux. C’est là leur seule possibilité de se mesurer au public sans frais de loyer ou liés au respect des normes légales ou aux droits d’auteur.

Par rapport à leurs prédécesseurs, cependant, les jeunes chorégraphes italiens sont aujourd’hui moins isolés et ont plus l’occasion de se mesurer à leurs collègues européens. Le travail en réseau mis en place dans certains centres de production des arts performatifs, comme Centrale Fies di Dro (Trentin-Haut-Adige) ou le Centre pour la scène contemporaine (CSC) de Bassano del Grappa (Vénétie), permet aux chorégraphes italiens de participer à des projets de formation ou de production internationaux.


Dewey Dell - à elle vide

Le projet Fies Factory, par exemple, comprend Dewey Dell, une compagnie fondée en 2007 par quatre jeunes d’une vingtaine d’années : Teodora Castellucci, sa sœur Agata, son frère Demetrio (issus par filiation directe d’un groupe de théâtre « historique » tel que la Socìetas Raffaello Sanzio) et Eugenio Resta. Leur premier travail, à elle vide (2007), fait émerger deux personnages du noir absolu de la scène : un coq et un scorpion semblant sortis d’un dessin animé. Le coq rouge a des mouvements saccadés, tandis que le scorpion blanc a une attitude élégante et altière. Dans ses travaux plus récents, la compagnie a continué à s’inspirer du monde de la bande dessinée. Elle est allée jusqu’à concevoir des corps « gonflables » dans Marzo (« Mars », 2013), réalisé avec la complicité du plasticien japonais Yuichi Yokoyama.

  

4. Danse contemporaine et répertoire


Aujourd’hui, le concept de « contemporain » ne se limite plus seulement aux termes « nouveau », « jeune » ou « original ». L’artiste peut décider d’utiliser ou non les techniques les plus virtuoses, du ballet à la jonglerie du cirque. Il peut décider s’il va structurer son spectacle du point de vue de la chorégraphie ou présenter des fragments au public dans un processus « en cours ». Il peut collaborer avec des musiciens, des architectes, des ingénieurs du son, des concepteurs lumière ou simplement se placer dans un espace vide.


Michela Lucenti - Il sacro della primavera

De nombreux chorégraphes reviennent de façon absolument libre et inédite aux racines de la modernité. C’est le cas de Michela Lucenti (La Spezia, 1971), qui propose un théâtre total à forte tendance éthique. Ce n’est pas par hasard que sa compagnie s’appelle Balletto civile. Dans Il sacro della primavera (le Sacre du printemps) (2011), un « classique » du XXème siècle comme l’interprétation de Nijinski (1913) devient une réflexion politique contemporaine. Le rite originel du sacrifice d’une jeune vierge est vu ici comme une métaphore de la condition des jeunes artistes de la danse italienne : une génération fatiguée d’attendre, écrasée entre les exigences du marché, qui réclame toujours de la nouveauté, et la conscience que tout a déjà été fait par leurs prédécesseurs. Le mélange de frustration et d’énergie refoulée se manifeste dans les chutes répétées des corps, littéralement jetés sur la scène, dans les changements frénétiques de vêtements et dans l’agression de la partition de Stravinski, continuellement violée par les incursions sonores d’un DJ, des hurlements et des bribes de conversation entre artistes.


Enzo Cosimi - Calore

Même le terme « répertoire », synonyme de « vieux » et « poussiéreux » pendant les années quatre-vingt, a pris un sens nouveau pour la danse contemporaine. Comme c’est le cas dans d’autres pays, des initiatives se mettent en place en Italie pour récupérer et valoriser la chorégraphie d’auteur : une façon de faire connaître aux jeunes générations de danseurs et de spectateurs les productions du passé récent. Le projet RIC.CI (Reconstruction Italian Contemporary Choreography – années quatre-vingt et quatre-vingt-dix), conçu et piloté par la critique Marinella Guatterini, a permis de redécouvrir des œuvres importantes comme La boule de neige de Fabrizio Monteverde (1985/2013), Terramara (1991/2013) de Michele Abbondanza et Antonella Bertoni et Calore, une pièce culte qui, en 1982, catapulta Enzo Cosimi (Rome, 1958), tout juste rentré de New York, au cœur du panorama théâtral de la Rome post-avant-garde. Calore avait l’euphorie de la découverte du sexe et un goût irrévérencieux pour l’excès, mais aussi l’ingénuité, le jeu et l’ironie d’un langage qui évoluait librement à l’intérieur et à l’extérieur des codes, en mélangeant citations de bas et haut niveau de langage. En 2012, la reconstruction du spectacle avec quatre jeunes interprètes a permis de retrouver intacte l’atmosphère de rage et de fureur de ces débuts.

Il ne s’agit donc pas d’une expérience « archéologique », mais bien d’une occasion de réfléchir, avec du recul, sur la dette plus ou moins consciente que de nombreuses expériences scéniques actuellement en cours en Italie ont envers leurs prédécesseurs.

Approfondir

Ouvrages et chapitres

ACCA, Fabio, LANTERI, Jacopo. Cantieri Extralarge. Quindici anni di danza d'autore in Italia 1995-2010. Rome : Editoria & Spettacolo, 2011. 208 p. (Spaesamenti).

AGAMBEN, Giorgio. Che cos’è il contemporaneo ? Rome : Nottetempo, 2008. 28 p. (I sassi).

AGAMBEN, Giorgio, Lucrezi. « Appunti per una drammaturgia », in La natura delle cose di Virgilio Sieni, Firenze, Maschietto Editore, 2011, 40 p. (Il gesto).

CAROSI, Massimo. Movimenti urbani : la danza nei luoghi del quotidiano in Italia. Rome : Editoria & spettacolo, 2011. 152 p.

D’ADAMO, A. Spazi per la danza contemporanea. Rome : Editoria & spettacolo, 2009. 192 p.

DI BERNARDI, Vito. Virgilio Sieni. Palerme : L'Epos, Palermo, 2011. 87 p.

DI STEFANO, Michele, MORGANTIN, Margherita. Agenti autonomi e sistemi multiagente. Macerata : Quodlibet, 2012. 96 p.

FANTI, Silvia. Corpo sottile : lo sguardo sulla nuova coreografia europea. Milan : Ubulibri, 2003. 269 p.

GRAZIANI, Graziano. Hic sunt leones : Scena indipendente romana. Rome : Editoria & spettacolo, 2007. 368 p. (Spaesamenti).

GUATTERINI, Marinella. L'ABC della danza : la storia, le tecniche, i capolavori, i grandi coreografi della scena moderna e contemporeana. Milan : Mondadori Electa, 2008. 192 p. (Illustrati. Guide cultura).

KINKALERI. 2001-2008 : la scena esausta. Milan : Ubulibri, 2008. 191 p. (I libri quadrati).

PONTREMOLI, Alessandro. Drammaturgia della danza : percorsi coreografici del secondo Novecento. Firenze: Euresis, 1997. 170 p.

PONTREMOLI, Alessandro. « Danzare l'incarnazione : note sullo spettacolo Quore. Per un lavoro in divenire di Raffaella Giordano », in FIASCHINI, F., La lotta di Giacobbe : Inquietudini della fede nella scena contemporanea, Pise, Titivillus, 2013, 152 p.

PROVVEDINI, Claudia. Le parole del corpo : il teatro fisico di Michela Lucenti/Balletto Civile. Pise : Titivillus, 2012. 112 p. (Altre visioni).

SENATORE, Ambra. La danza d'autore. Vent'anni di danza contemporanea in Italia. Turin : UTET Università, 2007. 225 p.

SIENI, Virgilio. Trois Agoras Marseille : l’art du geste dans la Méditerranée. Firenze : Maschietto Editore, 2013. 144 p. (Il gesto).

TOMASSINI, Stefano. Enzo Cosimi : Gruppo Occhèsc, Compagnia di danza Enzo Cosimi. Arezzo, Toscane : Zona, 2002. 144 p.

Auteur

Ada d’Adamo est une chercheuse indépendante italienne. Elle a écrit et édité des volumes sur la danse et le théâtre du XXe siècle, y compris les monographies Danzare il rito (Bulzoni, 1999) et Mats Ek (L'Epos, 2002) et l'interview Emio Greco | (L'Epos, 2004).

Générique

Sélections des extraits

Ada d’Adamo


Texte et suggestions bibliographiques

Ada d’Adamo


Production

Maison de la Danse



Le Parcours "La Danse contemporaine italienne : les années deux-mille" a pu voir le jour grâce au soutien du Secrétariat général du Ministère de la Culture et de la Communication - Service de la Coordination des politiques Culturelles et de l'Innovation (SCPCI)

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