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Pantomimes EN

Maison de la danse 2018 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien

Chorégraphe(s) : Massé, Marie-Geneviève (France) Cramér, Ivo (Sweden) Pantomimes EN.mp4 Fokine, Michel (Russian Federation) Lifar, Serge (Ukraine) Gert, Valeska (Germany) Jooss, Kurt (Germany) Ohno, Kazuo (Japan) Gruwez, Lisbeth (Belgium)

Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse

fr

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Maison de la danse 2018 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien

Chorégraphe(s) : Massé, Marie-Geneviève (France) Cramér, Ivo (Sweden) Pantomimes EN.mp4 Fokine, Michel (Russian Federation) Lifar, Serge (Ukraine) Gert, Valeska (Germany) Jooss, Kurt (Germany) Ohno, Kazuo (Japan) Gruwez, Lisbeth (Belgium)

Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse

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Massé, Marie-Geneviève

De formation classique avec Daniel Frank et Yves Cassati, elle a travaillé également la danse contemporaine avec Aron Oosborn, Sarah Sugwihara, Françoise Dupuy et Bernard Delattre.
En 1980, elle tombe "amoureuse" de la danse que lui fait découvrir Francine Lancelot : la danse dite baroque. Elle est engagée immédiatement dans sa compagnie Ris et Danceries. Elle en reste une des principales interprètes jusqu’en 1988 – notamment Atys, Bal à la Cour de Louis XIV, La Suitte d’un Goût Etranger avec Dominique Bagouet et François Raffinot. Puis de 1989 à 1992 elle travaille avec François Raffinot comme interprète et assistante dans sa compagnie Barocco.
Parallèlement, elle enseigne la danse baroque au Conservatoire National Supérieur de Musique et Danse de Paris, au Conservatoire Royal de La Haye, à l’Académie de Sablé, à l’Académie de Rio et dans les Cefedem. De 1995 à 1997, elle dirige la troupe des danseurs du Théâtre Baroque de France.
Dès 1985, à la demande de metteurs en scène et chefs d’orchestre, elle commence à chorégraphier et fonde la Compagnie de Danse l’Eventail avec Bernard Delattre. Au sein de sa compagnie implantée à Sablé sur Sarthe en 2001, puis conventionnée en 2004, elle crée plus de 60 chorégraphies et travaille avec des artistes de grande renommée.
En 2000, elle est nommée Chevalier des Arts et des Lettres par Catherine Tasca ministre de la culture.
Depuis 2018, elle est membre de la fondation PRO.D.A (Professionnels en Danse Ancienne).
Après la recréation du spectacle Les Quatre Saisons, en 2022 elle crée les chorégraphies de trois comédies-ballets : Le Malade Imaginaire, Le Mariage Forcé, et Le Sicilien ou l'Amour Peintre, et dernièrement la fresque TUSITALA.

« Marie-Geneviève Massé fait partie de ceux qui sont les vrais recréateurs de la musique baroque : ceux qui lui ont rendu son sens et sa vie. Elle l’a fait en dansant, et c’est logique. Le baroque, c’est le mouvement. Cette musique a besoin de son rythme, de sa pulsation, qui lui viennent de la danse.
C’est bien pourquoi, après que Marie-Geneviève Massé eut créé sa troupe, L’Eventail, des chefs d’orchestre, des metteurs en scène se sont tournés vers elle et les danseurs qui travaillaient avec elle : ils retrouvaient dans son travail ce qu’ils aimaient dans la musique baroque, ce qu’ils cherchaient à lui rendre : sa vie, sa vivacité, sa gravité aussi. Ils découvraient, parfois avec surprise, la rigueur mêlée à la sinuosité, la puissance, la souplesse et la recherche accompagnant le naturel. »
Philippe Beaussant, académicien, écrivain et musicologue

En savoir plus

compagnie-eventail.com

Cramér, Ivo

(1921-…)

Danseur, chorégraphe et directeur de ballet suédois.

Élève de S. Leeder et disciple de B. Cullberg, il développe une méthode personnelle influencée par la technique Laban-Jooss. En 1946, il fonde une première compagnie, itinérante, avec B. Cullberg et obtient le second prix au Concours chorégraphique de Copenhague en 1947. Directeur du ballet Verde Gaio à Lisbonne (1948-1949), il travaille ensuite pendant une dizaine d'années comme metteur en scène et chorégraphe pour des opérettes et des comédies musicales.

En 1957, il signe pour le Ballet royal suédois « le Fils prodigue » (1957, mus. Alfven), ballet inspiré de peintures rurales du XVIIIe siècle considéré comme un chef-d'œuvre « national » et toujours inscrit au répertoire de la compagnie. Avec sa femme Tyyne Talvo, il fonde une compagnie (1967-1986) qui sillonne le pays avec leurs productions, sans exclure les scènes modestes. Il dirige ensuite le Ballet royal suédois (1975-1980).

Chorégraphe fécond, habile, doté d'un grand sens théâtral, il aborde souvent des thèmes liés à l'Histoire, à la vie populaire ou encore empreints d'une profonde religiosité. Dans les années 1980, il se spécialise dans la reconstruction de ballets anciens, dont « Arlequin, magicien d'amour » (1984, d'apr. Marcadet), « la Dansomanie » (1985, d'apr. P. Gardel), « Médée et Jason » (1992, d'apr. Noverre), présentés au Théâtre historique de Drottningholm, mais aussi en France, grâce à R. Noureev, tel « la Fille mal gardée » (1989) remonté à Nantes sur la musique d'origine.

Source: Dictionnaire de la Danse, Larousse, éd. 1999, en ligne

Pantomimes EN.mp4

Fokine, Michel

Danseur, chorégraphe et pédagogue russe (Saint-Pétersbourg 1880-New York 1942).

Premier chorégraphe des Ballets russes, Michel Fokine libéra la danse du carcan des conventions et en fit un art à part entière, révélateur d’une sensibilité nouvelle. Avec lui naît le ballet que l'on appellera « néoclassique » et dont son danseur Nijinski sera l’immense continuateur.

Fils de commerçants, Michel Fokine, à peine âgé de 10 ans, fait ses premiers pas de danseur à l’École impériale de Saint-Pétersbourg. Entré dans le corps de ballet du théâtre Mariinski, il y devient soliste (1898), puis premier danseur (1904), tout en étant lui-même chargé de cours à l’École impériale à partir de 1902. Également doué pour les beaux-arts, il est surtout attiré par la création chorégraphique, dont il a une conception déjà très originale. La découverte de la « danse libre » d’Isadora Duncan, venue à Saint-Pétersbourg en 1905, le convainc du bien-fondé de sa démarche, qui consiste à rompre, non avec l’héritage de la danse classique elle-même – Fokine demeure d’ailleurs un grand admirateur de Marius Petipa –, mais avec la routine de l’académisme.

Source: Dictionnaire Larousse en ligne

En savoir plus

larousse.fr

Lifar, Serge

Célèbre et controversé, le danseur et chorégraphe d'origine russe Serge Lifar s'est affirmé au cours du xxe siècle comme l'un des plus ardents défenseurs de la danse  à laquelle il a dédié sa vie. Doté d'une exceptionnelle plastique, il a  joint à l'harmonie gestuelle un sens dramatique mis au service de ses  rôles aux Ballets russes de Serge de Diaghilev  puis à l'Opéra de Paris. Idole du Tout-Paris, des photographes de  presse, de la radio, il a usé de son prestige médiatique pour  réhabiliter la condition du ballet  et du danseur. Il a conçu et souvent créé – c'est-à-dire dansé lors de  la première représentation de l'œuvre – deux cents chorégraphies  expressives d'une action, d'un caractère, en s'attachant plus à révéler  et servir la personnalité des solistes que la complexité des ensembles.  Charismatique, il a su transmettre le lyrisme de son néo-classicisme, attirer un nouveau public, communiquer par ses conférences et écrits sa passion pour son art.


Source : Universalis

Gert, Valeska

 Danseuse, mime, actrice, cabaretiste allemande.


Née dans une famille bourgeoise de Juifs berlinois en 1892, Valeska Gert fait ses débuts de danseuse en 1916 dans un cinéma de la UFA, entre deux projections de films. Sur cette lancée, elle est engagée dans plusieurs théâtres. Entrée en contact avec les dadaïstes berlinois, elle s'oriente vers le cabaret: un genre qui mêle la chanson, la danse, le théâtre, le cirque, la poésie d'avant-garde, le cinéma, la satire politique, auquel participent les plus grands auteurs (Wedekind, Brecht), les plus grands metteurs en scène (Max Reinhardt, Piscator), les meilleurs comédiens, et qui connut dans l'Allemagne des années 20 un succès inouï et jamais égalé nulle part.
 

Outre sa participation à de nombreux spectacles de cabaret à Berlin, Valeska Gert est engagée par des cinéastes dont Pabst («La rue sans joie», «L'Opéra de Quat'sous») et Jean Renoir («Nana»); présente ses «Danses surréalistes» à la Comédie des Champs-Elysées (1926), est invitée en URSS, où elle noue une amitié avec Eisenstein. En 1932, elle ouvre son propre cabaret à Berlin, le Kohlkopp («Têt'de choux»), mais l'arrivée des nazis au pouvoir l'empêche de poursuivre ses activités en Allemagne. En 1934, elle joue à Londres, où elle se mariera deux ans plus tard avec un homosexuel anglais, ce qui lui donne la nationalité et un passeport britanniques. En 1939, elle s'embarque pour New York.
 

Source : ICI - CCN Montpellier


En savoir plus :

ici-ccn.com

Jooss, Kurt

(1901-1979)

Danseur et chorégraphe allemand, né à Wasseralfingen (Wurtemberg) et mort à Heilbronn. Après des études musicales et d'art dramatique au conservatoire de Stuttgart, le danseur et chorégraphe allemand Kurt Jooss rencontre Rudolph von Laban (1921), avec qui il essaie d'ouvrir une École rurale des arts et spectacles et avec qui il travaille jusqu'en 1923. Nommé « régisseur du mouvement » au Théâtre municipal de Münster (1924), il fait de nombreuses tournées en Allemagne avec la troupe de ce théâtre, Neue Tanzbühne ; il y rencontre son futur collaborateur Sigurd Leeder et le compositeur Fritz A. Cohen. Il étudie ensuite la danse classique à Paris et à Vienne, puis fonde à Essen, avec Leeder, l'école Folkwang (1927) et le studio du théâtre de danse Folkwangbühne (1928). Maître de ballet à l'Opéra d'Essen (1930), il obtient le premier prix de la danse au concours des Archives internationales avec son ballet "La Table verte" à Paris (1932). Après ce succès, il accomplit plusieurs tournées à l'étranger avec sa compagnie, les Ballets Jooss. Refusant de rester dans l'Allemagne hitlérienne, il s'établit pour quinze ans (1934-1949) en Angleterre (il sera même naturalisé britannique) ; il y fonde une école à Dartington Hall puis une autre à Cambridge. Pendant la guerre, en collaboration avec Leeder, il enseigne dans un centre, devenu international par la fréquentation d'élèves venus du monde entier, non seulement la danse, mais aussi la chorégraphie, l'art du décor et du costume et la cinématographie. De retour à Essen, il y fonde une nouvelle école, qui sera dissoute en 1953. L'enseignement de Kurt Jooss a été considérablement influencé par le « delsartisme » français et par les principes émis par Rudolph von Laban ; il est, avec Marie Wigman, un des novateurs de la danse moderne. Il a mis au point un nouveau langage chorégraphique, résultant de l'alliance harmonieuse des techniques dites classiques et modernes ; il sort ainsi la danse de son académisme et lui donne un visage contemporain. Bien que profondément musicien, il donne dans ses créations la prépondérance à la chorégraphie : le support musical n'intervient qu'au second degré, le décor subit le même sort.

Source: Universalis

En savoir plus

universalis.fr

Ohno, Kazuo

Kazuo Ohno est l'un des grands pionniers du butô, une forme de danse  japonaise d'avant-garde. Il est aussi un soliste légendaire. 

Né dans une région rurale du nord du Japon, il a enseigné l'éducation  physique à l'école secondaire de Yokohama pendant quarante-six ans,  jusqu'à sa retraite en 1980. Au milieu des années 1930, il a entrepris  d'étudier la danse moderne dans le but d'introduire la danse dans son  programme d'éducation physique. L'un de ses professeurs, Takaya Eguchi,  avait étudié auprès de la chorégraphe expressionniste allemande Mary Wigman. L'expressionnisme a fourni à M. Ohno les bases de son art chorégraphique. 

Il a donné son premier récital en solo en 1949. Après avoir développé  le butô avec Tatsumi Hijikata de 1956 à 1968, il a adouci son style  chorégraphique tout en continuant d'affiner ses dons de soliste. Il  s'est produit à l'occasion avec son fils, Yoshito Ohno. 

Admiring La Argentina  (1977), son œuvre emblématique, lui a  été inspirée par La Argentina, célèbre danseuse espagnole qu'il avait  vue sur scène en 1929. Ce solo est réglé, comme à l'habitude, sur une  partition mixte combinant flamenco, Bach et castagnettes argentines, et  utilise un vocabulaire d'une simplicité trompeuse. 

Il a continué à se produire à plus de quatre-vingt-dix ans, son corps  affaibli et usé généralement drapé dans une robe féminine et son visage  peint en blanc. À première vue, on aurait pu le prendre pour un  travesti ; mais le sérieux de ses intentions, sa sensibilité et son  merveilleux sens du théâtre ont été universellement acclamés. Il reste  un professeur inspirant et apprécié, qui débute ses classes par des  considérations philosophiques. 

Kazuo Ohno est apparu dans de nombreux films, notamment Le Portrait de M. O (1969), premier volet d'une trilogie réalisée par Chiaki Nagano, et Kazuo Ohno: I Dance into the Light  (2004), une réalisation de Peter Semple. 


Source : Artsvivants.ca

Gruwez, Lisbeth

Lisbeth Gruwez étudie la danse contemporaine à P.A.R.T.S. de 1997 à 1998 et débute sa carrière professionnelle chez Ultima Vez, dans le cadre du projet "Pasolini Of Heaven and Hel" et "Away From Sleeping Dogs" avec Iztock Kova.

Lisbeth Gruwez travaille avec Jan Fabre depuis 1999. Elle est à l'affiche de "As Long As the World Needs a Warrior's Soul", puis de "Je suis sang", la création présentée à la Cour d'Honneur d'Avignon. En 2001, elle se produit dans "Les Guerriers de la beauté", un film de Pierre Coulibeuf consacré à l'oeuvre de Jan Fabre.

En 2002, elle joue dans "Images of Affection" pour la Needcompany/Jan Lauwers. En 2003, Lisbeth Gruwez danse avec Ellen Grace Berkey dans "Few Things" et "Cry Me a River" de Riina Saastamoinen. En 2003 toujours, elle danse dans "See-Sick", une production de Polydans, ainsi que dans "Foi", une production des Ballets C. De la B./ Sidi Larbi.

En 2004, Jan Fabre crée pour Lisbeth Gruwez le solo "Quando l'uomo principale è una donna". Elle s'est également produite récemment dans l'installation "DON'T", un projet réalisé en collaboration avec Peter Verhelst.


Source : Site de la cie Voetvolk


En savoir plus : voetvolk.be

Plasson, Fabien

Fabien Plasson est réalisateur, principalement dans le domaine du spectacle vivant (danse, musique, etc.).

C’est au cours de sa formation à l’École Nationale Supérieur des Beaux-Arts de Lyon qu’il intègre en 1995 que Fabien découvre l’art vidéo. Il se forme alors auprès de divers artistes vidéastes (Joël Bartoloméo, Pascal Nottoli, Eric Duyckaerts, etc).
Son approche s’inscrit d’abord dans une recherche plastique avec la création d’installations et d’objets filmiques.

En 2001, il rejoint l’équipe de la Maison de la Danse de Lyon et s’occupe durant 10 ans de la programmation du Vidéo-Bar Ginger&Fred. Il découvre alors l’univers chorégraphique et les enjeux de la vidéo pour la diffusion et la transmission de la danse aux côtés de Charles Picq alors vidéaste et directeur du service vidéo de la Maison de la Danse.

En parallèle, il continue son activité de création plastique, réalise des vidéos de concerts, de pièces de théâtre et crée également des décors vidéos pour le spectacle vivant.

Aujourd’hui, Fabien Plasson est réalisateur vidéo au Pôle Image de la Maison de la Danse de Lyon et pour Numeridanse.tv, vidéothèque internationale de danse en ligne.


Source : Maison de la Danse, Fabien Plasson

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