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Dans les années 70, la jeune création française est bourgeonnante. Elle a soif de création, de partage, mais aussi de visibilité et de reconnaissance.
On entend parler de droits d’auteur, de soutien à la création, de structuration de l’enseignement, de préservation, de démarches patrimoniales… La création des centres chorégraphiques nationaux va être une réponse à ces interrogations.
Comment sont-ils nés ? Que représentent-ils aujourd’hui ?
La danse en France dans les années 80
« L’évolution de la danse se fait rapide, changeante, bouleversante parfois. »
À la fin des années 70, de grands noms de la danse posent les jalons de l’abstraction, du geste chorégraphique d'auteur et d’une certaine forme de théâtralité. Parmi eux citons Alwin Nikolais, Carolyn Carlson, Susan Buirge, Maurice Béjart, Pina Bausch, François et Dominique Dupuy… et tant d’autres. Ces chorégraphes forment une nouvelle génération d'artistes et tous rêvent de danse d’auteur « à la française ».
On aspire à une valorisation de la singularité des danseurs, à la décentralisation du pouvoir, à un fonctionnement communautaire.
De nombreux lieux pour la danse font leur apparition en France, à Paris et en province : le Concours de Bagnolet, lancé en 1968 par Jacques Chaurand, sert de tremplin à cette Nouvelle Danse Française ; l’ONDA est mis en place (Office national de diffusion artistique) en 1975, la Maison de la Danse s’installe à Lyon en 1980.
L'effervescence est à son comble : liberté farouche, absence de tabou, joie de vivre. Cette génération d’auteurs va rencontrer une adhésion spectaculaire avec le public.
« Pour quelles raisons [cette danse] a-t-elle eu autant de succès ? Parce qu'elle était proche du public, de la vie de tous les jours et des problèmes de chacun. Je pense que les spectateurs ont profondément besoin de cette proximité avec l'art. »
Au milieu des années 80, la danse contemporaine est devenue un art légitime, médiatisé et financé par les institutions publiques. C’est au milieu de toute cette ébullition que sont créés les centres chorégraphiques nationaux.
La création des centres chorégraphiques nationaux
La France des années 80 est marquée par l’arrivée de la gauche au pouvoir. Aussitôt élu, François Mitterrand lance un appel en direction des artistes : « Au nom de la France, je lance un appel solennel à tous les créateurs et à tous les chercheurs, à tous ceux qui dans les entreprises exercent leur part de création… j’invite les hommes et les femmes de culture à venir partager leur savoir, à s’associer plus que jamais à la vie de la communauté. La cité tout entière en sera changée, et peut-être même le sens profond de la politique ». Son discours permet au budget de la Culture de doubler ; les crédits accordés à la danse sont quadruplés.
C’est l’universitaire et homme de théâtre Jack Lang que le président choisit en tant que Premier Ministre de la Culture. Le 26 avril 1984, celui-ci annonce dix nouvelles mesures visant notamment à favoriser l'essor de la danse dans toute la France (disponibles ici).
Parmi ces mesures figure la création des centres chorégraphiques nationaux, structures culturelles dédiées à la danse, qui devront être dirigées par des artistes chorégraphiques assimilés à des courants artistiques variés : des ballets de répertoire aux compagnies contemporaines. Onze compagnies (classiques et contemporaines) présentes en région et le CNDC d'Angers sont choisis pour former les premiers CCN, variante chorégraphique de la décentralisation.
« Cette mise en place institutionnelle où les artistes ont leur place nourrit l’évolution de la danse. » Brigitte Lefevbre –Dominique Orvoine, l’Art en Présence, 2005
Jean-Claude Gallotta - Centre chorégraphique national de Grenoble
Le Ministère considère dès lors les CCN comme des pôles de développement de la danse. Leur mission est celle de créer un « maillage chorégraphique du territoire », selon les réalités de leur région d'implantation. Cela renforce les soutiens aux compagnies indépendantes et aux lieux de diffusion.
« Le rôle d’un CCN dépasse donc le cadre de la recherche, de la création et de la production d’un artiste directeur. Celui-ci doit à la fois développer et diffuser son propre travail de création tout en inventant les modalités d’existence du CCN qu’il dirige dans une perspective élargie ».
Jack Lang précise deux ans plus tard que « le travail de création et de diffusion sera conforté par des actions de sensibilisation à l’art chorégraphique, par l’accueil de compagnies, gage de la pluralité esthétique, et par une politique de formation ».
En 1995 est créée à Caen l'Association des Centres Chorégraphiques Nationaux (ACCN).
L'ACCN a pour objectif d'organiser des échanges et débats entre les équipes des Centres chorégraphiques nationaux, autour des missions qui leur sont confiées par l'État et les collectivités territoriales : création, diffusion, accueils et résidences de compagnies, développement chorégraphique, formation, mémoire, et parfois programmation.
Les CCN existent désormais depuis plus de 36 ans. Ils ont évolué, de nouveaux lieux ont obtenu le label. Les directions changent, les formats et propositions se diversifient. Les styles de danse aussi. Que racontent les CCN aujourd’hui ?
Aujourd’hui un CCN qu’est ce que c’est ?
Il existe aujourd'hui 19 CCN répartis sur le territoire national. Ils se situent respectivement à Aix-en-Provence, Angers, Belfort, Biarritz, Caen, Créteil, Grenoble, La Rochelle, Le Havre, Marseille, Montpellier, Mulhouse, Nancy, Nantes, Orléans, Rennes, Rillieux-la-Pape, Roubaix et Tours.
Les CCN soutiennent avec une fervente conviction un grand nombre de projets de chorégraphes « indépendants ». Ils œuvrent au rayonnement de la danse sur le territoire national et international. Ils permettent aux publics d’aiguiser leur regard sur la danse. Ils s’engagent dans les questions de formation des interprètes. Ils questionnent la mémoire, les traces, et l’accessibilité des œuvres valorisant leur fonds d’archives sur Numeridanse. Et, bien sûr, ils produisent et diffusent des spectacles.
Si la nouvelle danse française et les ballets classiques ont été l’esthétique première des directeurs de CCN, des artistes aux styles de danse divers et variés occupent désormais ces positions. Mourad Merzouki, danseur et chorégraphe hip hop, est depuis 10 ans directeur du CCN de Créteil et Val de Marne. Kader Attou et sa compagnie Accrorap sont établis au CCN de la Rochelle depuis 2008. Le circassien Yoann Bourgeois partage la direction du CCN de Grenoble avec le chorégraphe contemporain Rachid Ouramdane.
Un duo donc, à la direction de Grenoble, mais on trouve également des collectifs à la tête de deux CCN en 2019 : depuis janvier le collectif FAIR[E] habite le CCN de Rennes et le collectif (LA)HORDE prend la direction du BNM de Marseille en septembre.
Il est désormais question, selon le communiqué du Ministère datant de mai 2018, de refléter la nouvelle génération de chorégraphes, celle qui questionne les codes, celle qui fait dialoguer les disciplines artistiques entre elles, celle qui, au delà de se définir dans une seule esthétique, génère des liens sociaux au sein de son territoire.
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