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Roaratorio [Extrait 2 minutes]

Montpellier Danse 2010 - Réalisateur-rice : Rebois, Marie-Hélène

Chorégraphe(s) : Cunningham, Merce (United States)

Présentée dans la/les collection(s) : Montpellier Danse

Producteur vidéo : Leslie Grunberg, les Films Pénélope

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Roaratorio [Extrait 2 minutes]

Montpellier Danse 2010 - Réalisateur-rice : Rebois, Marie-Hélène

Chorégraphe(s) : Cunningham, Merce (United States)

Présentée dans la/les collection(s) : Montpellier Danse

Producteur vidéo : Leslie Grunberg, les Films Pénélope

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Roaratorio

(1983 - reprise 2010)

Chorégraphie : Merce Cunningham

Musique : John Cage


Créé initialement par John Cage pour la radio allemande WestDeutscherRundfunk de Cologne en 1979, à partir de « Finnegans Wake » de l'écrivain irlandais James Joyce, « Roaratorio » est un chaos poétique insensé mais non pas insensible, un projet totalement fou, qui se voulait non fini et finit par tendre à l'infini. Conçu pour donner à entendre le paysage mental de l'œuvre de Joyce, la composition est d'une complexité extraordinaire et détermine une forme de paysage sonore composite qui semble réfléchir l'environnement et se répercute dans l'espace.


"Roaratorio" est une pièce atypique dans l'œuvre de Merce Cunningham en ceci que la musique est préexistante. “Merce s'est lancé dans des recherches, se souvient David Vaughan, sur les danses folkloriques irlandaises, les gigues, les reels, les quadrilles… Il a écrit Roaratorio à partir de ce genre de matériau chorégraphique aussi bien qu'avec ses procédés habituels de composition aléatoire. Ensuite, il l'a chorégraphié comme d'habitude : en silence. Quand la musique est arrivée, à la fin, les danseurs étaient totalement décontenancés, car celle-ci était rythmique contrairement à celle dont se servait Merce la plupart du temps.” 


La scénographie de Mark Lancaster prévoit quelques tabourets où s'accrochent vêtements et accessoires pour des changements à vue. La chorégraphie semble soudain donner corps à la littérature de James Joyce, comme une incarnation de la langue au-delà du langage. Fort peu donnée, on retrouvera des fragments de cette œuvre dans nombre d'Events. “Les danseurs, remarque David Vaughan, en savaient donc des parties. Mais la reconstruire en entier pour Montpellier Danse,n'a pas été une mince affaire !”Agnès Izrine

Captation réalisée par Marie-Hélène Rebois pour la journée spéciale "Montpellier Danse 30 ans" diffusée sur Arte le 3 juillet 2010

Cunningham, Merce

Merce Cunningham (1919-2009) est un artiste dont les œuvres se placent à la jonction entre la Modern Dance et la Post Modern Dance.

Né à Centralia, Washington, le 16 avril 1919, c’est à l’âge de 20 ans  que Merce Cunningham débute sa carrière de danseur moderne, intervenant  six ans durant en qualité de soliste au sein de la Martha Graham Dance  Company. En 1944, il présente publiquement son premier récital et forma  dès 1953 la Merce Cunningham Dance Company, qui lui permit  d’expérimenter et de mettre en œuvre ses conceptions inédites. Au gré de  sa carrière, il a chorégraphié plus de 150 pièces et plus de 800 Events.  Parmi les danseurs qui se sont formés auprès de lui avant de fonder  leurs propres compagnies, on compte notamment Paul Taylor, Trisha Brown,  Lucinda Childs, Karole Armitage... Parmi ses innombrables  collaborations, celle avec John Cage a exercé l’influence la plus  profonde sur sa pratique. Ensemble, Merce Cunningham et John Cage ont  proposé de multiples innovations radicales. La plus célèbre et la plus  controversée d’entre elles concerne les relations entre danse et  musique, susceptibles de coexister en un même espace temps, mais  nécessitant d’être conçues indépendamment l’une de l’autre.

La passion que Merce Cunningham éprouve pour l’expérimentation et  l’innovation a fait de lui l’un des instigateurs de l’application des  nouvelles technologies au domaine de l’art. Resté un chorégraphe et  pédagogue particulièrement actif jusqu’à sa mort, survenue le 26 juillet  2009, Merce Cunningham a bénéficié des plus hautes distinctions  accordées dans le monde de l’art. La vie et l’œuvre de Merce Cunningham  ont donné lieu à la publication de quatre ouvrages, ainsi qu’à trois  importantes expositions, plusieurs de ses œuvres ont été présentées dans  le cadre des activités de prestigieuses compagnies tel que l’American  Ballet Theater, le CCN - Ballet de Lorraine, le New York City Ballet, le  Ballet de l’Opéra National de Paris, la Rambert Dance Company de  Londres et le White Oak Dance Project.


Source : CCN Ballet de Lorraine


En savoir plus : www.mercecunningham.org

Cage, John

Entre 1934 et 1937, John Cage étudie la composition en Californie avec Arnold Schoenberg. Lors de son arrivée à New York en 1942, le compositeur se dégage du dodécaphonisme pour développer ses propres techniques d’écriture influencées par les philosophies asiatiques (taoïsme, zen) et basées sur l’indétermination. À la fin des années 1940, Cage explore les possibilités acoustiques du piano préparé (instrument altéré par l’insertion de divers objets entre ses cordes). Dans les années 1950, il participe aux cours d’été du Black Mountain College (Asheville, Caroline du Nord, États-Unis) et enseigne à la New School for Social Research (New York, N.Y., États-Unis). C’est également à cette époque qu’il amorce une collaboration échelonnée sur plusieurs années avec le musicien et compositeur David Tudor.
 Lors de la décennie suivante, Cage utilise fréquemment des sons électroniques, des bruits immédiats de l’environnement ainsi que des émissions radiophoniques captées aléatoirement au sein de ses compositions. Les œuvres de cette période, souvent réalisées avec des représentants d’autres disciplines tels Merce Cunningham et Robert Rauschenberg, mettront également de l’avant la dimension théâtrale de la performance musicale. Cette phase expérimentale atteint son apogée en 1969 avec HPSCHD (œuvre écrite en collaboration avec Lejaren Hiller) présentée à l’University of Illinois (Urbana, Illinois, États-Unis) où se chevauchent plusieurs pistes sonores et visuelles (7 clavecins, 51 bandes sonores générées par ordinateur, diapositives et films abstraits). Bien que ses œuvres des années 1970, 1980 et 1990 reviennent à la partition conventionnelle, Cage y emploie fréquemment les techniques d’écriture développées dans les années 1940 et 1950.
 

http://johncage.org/

[Documents disponibles à la Fondation Langlois sur John Cage...] 

Rebois, Marie-Hélène

Marie-Hélène Rebois est une réalisatrice française née à Nancy.
Parallèlement à des études littéraires (khâgne, maîtrise de lettres, d'histoire de l'art et de philosophie) et à une formation théâtrale auprès du metteur en scène Jean-Marie Villégier et du Festival international de théâtre de Nancy, sa ville natale, Marie-Hélène Rebois réalise ses premiers courts métrages et devient cinéaste.
Elle développe dans ses films ses thèmes favoris, toujours à l'articulation du social et de la création artistique : il y sera question de sagas familiales, de voyages intérieurs, de religion, d'écriture, de musique, de peinture, d'opéra et de danse.
Elle collabore au travail pédagogique du département réalisation de La Femis de 1992 à 1997.
Elle travaille un an avec le Festival Montpellier Danse pour réaliser un film sur l'histoire du festival (« Montpellier Danse 1980-2000 ») et une soirée spéciale pour Arte (« Montpellier Danse 2000, points de vue d'Afrique »). Ce programme a obtenu une mention spéciale au 11e Grand Prix international vidéo danse.
En 2003, son film « Ribatz, Ribatz ou le Grain du temps » obtient le prix de la sélection française du Festival international de cinéma de Marseille.
Elle a aussi réalisé pour le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris un film sur l'analyse du corps dans le mouvement dansé : « Le Geste créateur » et, pour la SACD, un court métrage sur un numéro de cirque « Rondeau pour un fardeau », numéro de portés, ainsi que des portraits de la pianiste Vanessa Wagner, du chorégraphe Jean-Claude Gallotta et de la marionnettiste italienne Laura Kibel.
Dans « Dialogue avec les fauves », diffusé sur Arte, elle montre jusqu'où l'homme peut aller dans la communication avec les fauves, avec quel langage et quelle gestuelle.
« Noces d'or, la mort du chorégraphe », diffusé sur France 2, est le dernier volet de la trilogie que Marie-Hélène Rebois a imaginée et commencée après la mort du chorégraphe français Dominique Bagouet (les deux premiers volets étant « Histoire d'une transmission », « So Schnell à l'Opéra », 1999, et « Ribatz, Ribatz et le Grain du temps », 2003).
Elle a réalisé depuis pour Arte trois documentaires : « Maguy Marin, la danse cachée », « Montpellier Danse, 1980-2010, Zigzag, pour les 30 ans du Festival Montpellier Danse » et « Merce Cunningham, la danse en héritage », où elle suit l’ultime tournée rendant hommage à celui qui fut l’un des artistes majeurs du XXe siècle. Alternant moments de répétition, images d’archives et entretiens, son film pose la question de la transmission d’un patrimoine proprement immatériel.
En 2016, son dernier film, « Dans les pas de Trisha Brown », a été sélectionné au Festival international de cinéma de Marseille.


Sources : Ardèche Image ; Film-documentaire.fr ; CMCA

Roaratorio

Chorégraphie : Merce Cunningham

Interprétation : Brandon Collwes, Dylan Crossman, Julie Cunningham, Emma Desjardins, Jennifer Goggans, John Hinrichs, Patricia Lent, Daniel Madoff, Rashaun Mitchell, Marcie Munnerlyn, Krista Nelson, Silas Riener, Jamie Scott, Robert Swinston, Melissa Toogood, Andrea Weber

Musique originale : John Cage, " Roaratorio, an Irish Circus on Finnegans Wake "

Lumières : Mark Lancaster

Décors : Mark Lancaster

Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Production : Leslie Grunberg, les films Pénélope

Durée : 1 heure

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