Paul est mort ?
2008 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Diephuis, Herman (Netherlands)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Paul est mort ?
2008 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Diephuis, Herman (Netherlands)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Paul est mort ?
Avec Paul est mort ?, Herman Diephuis s’attache aux groupes des années 60 qui, à l’image de quatre célèbres « garçons dans le vent » ont participé musicalement à la révolution culturelle de leur temps. Dans le contexte socio-politique de l’époque, ces groupes focalisent l’intérêt d’une jeunesse assoiffée de liberté. Ils deviennent la cible des medias qui alimentent et relaient les péripéties de ces formations musicales, participant ainsi à la construction d’un mythe. Les grands rassemblements collectifs suscités par la musique pop précèdent de peu la déchéance des idéaux de toute une génération. L’enthousiasme sincère du début est supplanté par les enjeux mercantiles du show busines; à l’émulation artistique succèdent les luttes d’ego; l’accession aux sommets de la gloire est parfois sanctionnée par une fin brutale.
C’est dans le sillage de ces icônes à la fois glorieuses et dérisoires qu’Herman Diephuis a imaginé son groupe composé de : Jean-Baptiste André, Jérôme Andrieu, Julien Gallée-Ferré : un trio pop rock, à la fois groupe et groupie, s’exprimant d’abord par le mouvement pour réactiver un imaginaire avec mordant et humour, sans oublier la batterie qui occupe le centre de l’espace...
Le chorégraphe se laisse la liberté de réagencer le matériau qu’il a choisi dans une iconographie évidemment importante. Quant à la musique, elle sera convoquée autant comme pulsation que témoin d’une époque.
Herman Diephuis l’a induit dans ses précédentes pièces : le travail de mise en scène et de chorégraphie est pour lui un art du détail où la citation décèle l’inattendu au détour d’images trop connues pour pouvoir encore être vues sans un glissement du regard. Regard qui n’est dès lors plus un mouvement rétrospectif et compassé mais une manière de faire d’une histoire singulière une matière vivante, littéralement « re-présentée » au public. Une représentation dans laquelle Herman Diephuis laisse toujours la place à l’image manquante, celle dont procèdent toutes les autres... Autant dire la place à l’imaginaire du spectateur.
Guillaume Schmitt - Le Manège de Reims - Avril 2008
En savoir plus : www.hermandiephuis.com
Diephuis, Herman
Herman Diephuis est né en 1962 à Amsterdam et vit à Paris.Il a travaillé comme interprète pendant plusieurs années avec de nombreux chorégraphes : Régine Chopinot, Mathilde Monnier, Jean-François Duroure, Philippe Decouflé, François Verret, Jérôme Bel, Xavier Le Roy et Alain Buffard.
En 2002, il chorégraphie La C et la F de la F dans le cadre du projet Les Fables à la Fontaine.
Il crée sa compagnie, l’association ONNO, en 2004 afin de mettre en œuvre ses propres créations et projets. En 2017 il co-chorégraphie le trio Goin’down avec Naomi Fall.
En parallèle, il développe des projets de création avec des amateurs (ayant une pratique artistique ou pas), comme Brainstorming (2012), La Liberté guidant Romain Rolland (2011), Hors Pair (2008) et La Cène manquante (2006) et des propositions in situ, notamment dans des musées, comme Vue sur Parc en septembre 2014 et Impressions en mai 2013 .
Il apporte également son regard en tant qu’assistant ou collaborateur artistique auprès de différents artistes dont Mathilde Monnier, Raphaëlle Delaunay, Maud le Pladec, Romual Kabore, Teilo Troncy ou la metteur en scène norvégienne Théa Stabell.
Il a été expert danse à la DRAC Île-de-France de 2010 à 2012.
Avec l’association ONNO, il est en résidence et artiste associé dans plusieurs structures culturelles : au Manège, scène nationale de Reims (2007-2010), à Woodside, Californie (USA) – Djerassi Resident Artists Program (2011), au Théâtre Louis Aragon, scène conventionnée danse de Tremblay-en-France (2010, 2012, 2015 et 2016).
Source : Site de Herman Diephuis
En savoir plus : hermandiephuis.com
Picq, Charles
Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.
Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges".
Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :
• Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
• Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
• Il initie les "présentations de saisons" en image.
• Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.
• Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web, il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
Source : Maison de la Danse de Lyon
Paul est mort ?
Direction artistique / Conception : Herman Diephuis
Chorégraphie : Herman Diephuis
Interprétation : Jean-Baptiste André, Jérôme Andries, Julien Gallée-Ferré
Conseil artistique / Dramaturgie : Dalila Khatir
Scénographie : Herman Diephuis
Lumières : Sylvie Mélis
Son : Catherine Pavet, Alexis Meier
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Le Manège de Reims -scène nationale, ONNO
LIL'ACTA
(LA)HORDE : RÉSISTER ENSEMBLE
CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM ET L'ÉLAN VITAL - échappées chorégraphiques salvatrices
Les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis
La compagnie Vlovajobpru
40 ans de rock et danse
Le corps et les conflits
Regard sur les liens qui semblent émerger entre le corps dansant et le monde envisagé comme un organisme vivant.
La Maison de la Danse de Lyon
Corps dansants
Focus sur la variété des corps que propose la danse contemporaine et la manière de montrer ces corps : de la nudité complète au corps tout à fait caché ou recouvert.
30 ANS DE GRENADE
Genèse des oeuvres
Un spectacle de danse se crée en plusieurs étapes qui se situent entre le moment où s’énonce un désir initial qui lance le projet, et celui de la première représentation.
LES CENTRES CHORÉGRAPHIQUES NATIONAUX
La filiation « américaine » de la danse moderne. [1960-1990] Postmodern dance et Black dance, des postures artistiques engagées dans leurs temps
Alors que les différentes visions de la Modern dance développées depuis la fin des années 1920 continuent à être actives, à se transformer et que leur rayonnement à l’international croît, une nouvelle génération de danseurs émerge dans une Amérique en pleine mutation.
Une scène artistique hip hop en France
La Biennale de la danse
Danse et percussions
Découvrez de quelles manières ont collaboré chorégraphes et éléments percussifs.
Nouveau souffle : La jeunesse du XXIème siècle entre dans la danse
La relecture des œuvres
Certains grands spectacles sont revisités à travers les siècles. Voici deux exemples de pièces relues par différents chorégraphes.