Notes chorégraphiques

Je propose aux professeurs intéressés de soumettre à leurs élèves, l’année de fin de cycle, la proposition de tenir un cahier danse afin d’y consigner tout au long de l’année le travail par l’écrit et le dessin et d’y écrire sa variation. 

Ayant mis en place ce dispositif avec mes élèves, il s’avère qu’il est un formidable outil de proprioception et de mémorisation complémentaire à l’apprentissage physique de la danse. Relier l’écrit et la notation des pas apportent également une approche initiale à la notation chorégraphique. Il est également sur le long terme une mémoire du travail de l’élève et des spectacles réalisés ou vus. 

Exemples :

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Dans cette danse mettre l’accent sur l’élasticité musculaire et le moelleux des pliés et surtout l’accompagnement du regard avec son mouvement. Que l’élève s’approprie cette chorégraphie pour devenir sienne.

Descriptif et notes techniques de la variation : 

Ecrite en 2 parties avec une entrée et une sortie sur un parcours au choix de l’élève.

Entrée : 2 mesures de 8 temps : circulation à partir d’une entrée choisie par l’élève (cour/jardin) et d’un parcours de son choix jusqu’au point de départ de la phrase situé dans l’espace médian, coté Cour. Vous pouvez complexifier ce parcours avec différents positionnements des bras..

6 mesures de 8 temps et ½ de phrase jusqu’à arrêt diagonale mains fermées en demi-plié. Pour cette première phrase mettre l’accent sur le moelleux et rebondi des pliés dans les temps liés, préparations aux tours, petits sauts mains à la taille.

Accentuer avec le regard les ½ pliés et directions de bras au début de la 5ème mesure. Poser le regard avec l’intention de découvrir ou voir quelque chose dans chaque direction.

6ème mesure : Avoir la sensation de dessiner dans l’espace pour les 2 cercles par la main et le coude. Matérialiser l’espace comme une surface. Le regard accompagne le geste.

8 temps, libre pour secouer, écouter, regarder ce que l’on a attrapé entre ses mains. 

4 temps pour Le souffle du pissenlit : soit souffler sur ses mains jointes pour libérer ce qu’elle contiennent. Importance du regard qui accompagne l’envol imaginaire.

8 temps pour sauts diagonale (libre choix à l’élève pour la jambe d’appel du grand jeté) et reculade jusqu’au centre de la scène. La danseuse ou danseur doit finir de profil sur le dernier temps. La mesure se divise en 2 : soit les 4 premiers temps pour les sauts et les 4 autres temps pour la reculade. Laisser une liberté musicale afin que la danseuse ou le danseur puise bien se stabiliser sur ses appuis après son dernier saut pour ensuite  impulser la reculade par son dos.

5 mesures de 8 temps et ½ pour phrase au sol et pour finir sur ses pieds en sixième position. Dans cette partie, le tout début de la partie au sol peut être adaptée en fonction de la souplesse de l’exécutant(e). Pour le garçon, un appui sur les avant-bras peut également être proposé.

A la deuxième mesure ½ en 4ème au sol bien dessiner sur les torsions, les 3 différents plans avec les mains et le regard.

Sortie : idem  à l’entrée, sur 2 mesures de 8 temps. Sortie au choix coté Cour ou Jardin ou idem entrée.

Notes musicales :

Cette pièce poursuit deux objectifs : tout d’abord accompagner parfaitement la chorégraphie, c’est-à-dire être en accord avec les différents mouvements que réalise la danseuse ou le danseur, donner un élan, une couleur inspirante mais aussi créer une structure rassurante et solide afin de permettre un travail agréable de cette variation.

Le second objectif, est le suivant : produire un extrait musical s’adaptant au professeur de danse et aux moyens techniques disponibles. L’idée est que l’œuvre puisse être interprétée dans trois configurations instrumentales selon les ressources des conservatoires. 

Soit il n’y a pas d’accompagnateur, alors, la version CD sera utilisée, mais si un accompagnateur est présent, alors deux versions sont fournies : l’une pour un musicien percussionniste et l’autre pour un pianiste. Chaque version permettra au musicien de jouer en LIVE accompagné du CD avec la version « playback ». 

Arrangement et enregistrement : Josh Torrent

Les trois versions enregistrées :

Pissenlit « Full version » : qui permettra d’accompagner la variation sans musicien live. 

Pissenlit « version pour percussions » : ici, on y trouvera un enregistrement comprenant principalement le piano et qui laissera place au percussionniste pour enrichir et écrire le playback à partir de la « Full version ».

Pissenlit « version pour piano » : le pianiste utilisera la partition écrite ci-dessous  et sera accompagné par la partie percussion enregistrée sur le CD.

Catherine LANGLADE

Catherine LANGLADE a reçu une double formation classique et contemporaine à l’Ecole Supérieure d’Etudes Chorégraphique de Paris avec Gilbert Canova pour la technique classique et auprès d’Aroon Osborne, Betty Jones, Fritz Ludin et Sarah Sugihara pour la technique Limon, Keiko Sainthorant pour la technique Graham ainsi qu’auprès de Christine Gérard et Carolyn Carlson pour la technique Nikolais. Intègre le CNDC sous la direction d’Alwin Nikolais puis est engagée comme danseuse interprète dans la compagnie Moebius Danse dirigée par Quentin Rouillier au Théâtre de Caen.

Co-fonde ensuite le Collectif « Lolita-danse » dans les années 80 avec une dizaine de créations en France et à l’étranger dont ßla-bla, Qui a tué Lolita, les Indolents Délires de Dolorès Dollar, Zoopsie Comedi, Mouse-Art. Danse également auprès de la compagnie Beau-geste ou DCA de Philippe Découflé. Le groupe Lolita se dissout en 1990 et elle créée la compagnie Spideka dont le travail sera orienté sur le rapport corps-image. Obtient en 1998 le prix Sénart pour ses actions artistiques et pédagogiques sur le territoire de la Seine et Marne. Diffuse son travail en France et à l’étranger et participe au mouvement émergent des années 2000 de « Living-Art » au Cube à Issy-les-Moulineaux avec une œuvre intitulée Viens Danser présentée entre autres à l’exposition universelle de Shanghai en 2010. Un livre est édité en 2016 « Essai pour un danseur virtuel ». 

Elle enseigne régulièrement depuis une dizaine d’année au CRC de Corbeil-Essonnes, intervient régulièrement en milieu scolaire pour des ateliers de pratique artistique.

Son travail pédagogique est basé sur un croisement de technique Limon et Nikolais en mettant la technique au service de l’expression de l’individu : Une danse pour chacun et chacun sa danse. Elle élabore un cahier danse comme outil pédagogique dont la proposition de variation s’inscrit dans cette perspective. Elle a également reçu une formation première de notation Laban avec Jacqueline Challet-Haas.

Né le 9 mars 1986, Renaud TORRENT débute son parcours musical à l’âge de 7 ans par la pratique du violon au sein du conservatoire de musique et de danse de Corbeil-Essonnes. C’est à ses 15 ans qu’il commence à s’intéresser au piano qui devient rapidement son instrument principal.

Il commence une licence de musicologie à l’Université d’Evry en 2005 qu’il obtient en 2008. L’année 2007 est celle où il commence sa carrière de pianiste accompagnateur de classe de danse pour les cours dispensés en conservatoire par Catherine Langlade.

En 2013, afin de parfaire sa formation, il rentre au CRD d’Evry Grand Paris Sud où il décroche un DEM de formation musicale, d’accompagnement, et de piano. Après avoir été professeur de piano, et intervenant à l’université d’Evry entre autre, il est actuellement  pianiste accompagnateur de cours de danse, et professeur de formation musicale.

Dirigeant de la société de production La Huit depuis 1990, Gilles Le Mao produit et réalise pour le compte de la Délégation Générale de la Création Artistique, plus de 300 variations des « Epreuves de danse » depuis 1996.

Producteur délégué de quelques 400 programmes audiovisuels et cinéma à La Huit, il réalise aussi des grands entretiens sur des personnalités de l’ethnologie, de l’architecture, du paysage et de l’histoire de l’art avec le Ministère de la Culture. Prix coup de cœur Musique du Monde 2009 de l’Académie Charles Cros pour le film « Les tambours de Tokyo », il réalise une cinquantaine de concerts documentés sur le jazz, les musiques du Monde et la musique classique depuis 1999.

Il est par ailleurs membre de diverses commissions sélectives cinéma depuis 2009 au CNC et en région Limousin, Normandie et Grand-Est. Depuis 1995, il intervient avec le Ministère de la Culture - Drac Ile de France en lycée et BTS section cinéma et production.

La Huit Production, est une société de production de films et de  programmes pour la télévision localisée à PARIS.

Source : www.lahuit.com