La femme d’aujourd’hui ne sait plus qui elle est.
Elle sait en revanche ce qu’on attend d’elle. » Amalia Salle

Affranchies explore et sort volontairement des clichés.  L’écriture hybride entre hip hop et contemporain donne « la parole » à 5  danseuses dans un constant aller-retour entre leur part de masculin et  de féminin. L’énergie de la danse hip hop fait jaillir les émotions  enfouies : la rage, la sensibilité, la douceur, la frustration, l’amour.  Avec force, la danse remplit l’espace, sans répit jusqu’à  l’épuisement. Les danseuses scandent, respirent, se calment, puis à  l’unisson crient de nouveau leur besoin de liberté, de réveiller les  esprits.

La subversion passe par la connexion à soi à travers la prise de  conscience, le bouleversement émotionnel, le lâcher-prise et la foi en  notre force pour nous affranchir de l’injustice.

Affranchies est un voyage émotionnel et sensoriel à travers la musique classique et notamment les Quatre saisons  de Vivaldi mais aussi de Max Richter, le jazz, et l’électro. C’est une  vision féminine de la société, riche de vérité et de courage qui  vient bouleverser et questionner le public sur l’image du féminin, voir  même de l’humain, qui ne veut plus vivre enfermés dans des codes que la  société lui impose.

Amalia Salle, née en Argentine et diplômée de l’école professionnelle M.A.S (Music Arts & Show) en Italie, Amalia Salle est chorégraphe, formatrice et professeur dans plusieurs écoles. Elle a été jurée au World of Dance France 2017 et au Seacon Street Challenge à Bangkok. Elle a également été invitée en Thaïlande pour une création chorégraphique et au Japon pour une tournée de workshops. Elle a créé en 2015 «Paris Can Dance», une entité parisienne centrée sur la pédagogie et la culture hip hop. Paris Can Dance Show réunit chaque année plus de mille spectateurs, dans lequel elle réunit les meilleurs chorégraphes français de renommée internationale.

Réalisateur & Directeur de la photographie.

Source : GOLGOTA Productions

En savoir plus : www.golgotaprod.com

 ÉDITO

Suresnes Cités Danse a 32 ans, âge mûr et éternelle jeunesse pour  notre festival de danses urbaines et contemporaines dont l’hybridation  est l’ADN. Cette édition, placée sous le signe de la vitalité et de  l’audace, est une invitation aux rencontres, un pari de la jeunesse et  une déclaration d’amour aux grains de folie. 

BAS LES MASQUES ! 

Après le Battle SCD en décembre, c’est avec un double dévoilement et  un dynamitage des stéréotypes que commencera Suresnes Cités Danse.  Découvrez l’intrigante Shirley de Balkis Moutashar et le puissant  Collages/Ravages de Solal Mariotte, jeune et prometteur danseur venu du  break. 

NOS FUTURS 

Suresnes Cités Danse fait le pari de la jeunesse et s’intéresse à ce  qui met en mouvement les créateurs et interprètes d’aujourd’hui. La  grande scène sera confiée à Leïla Ka pour sa première pièce de groupe,  Maldonne. Ce sera aussi le lieu de l’Envol du jeune prodige passé par  l’école de danse de l’Opéra de Paris et le Conservatoire de Lyon,  Anatole Hossenlopp. Des jeunes danseurs de la classe d’excellence hip  hop du lycée Turgot embarqueront dans l’aventure de groupe imaginée par  Jann Gallois, Mandala. Le futur appartient également aux publics, dès le  plus jeune âge. Ainsi Virgile Dagneaux donnera à voir son Pingouin* aux  enfants dès trois ans et à leur famille. 

À DEUX C’EST MIEUX 

Parce que deux c’est autant l’altérité que l’amour, l’amitié ou le  duel, Suresnes Cités Danse fait la part belle aux duos où danse et  sentiments se rencontrent pour mieux questionner le collectif. Vous  découvrirez le puissant Oxymore de Maxime Cozic, le poétique Kaïros  d’Hugo Ciona et Nathalie Fauquette et les burlesques DOS des Delgado  Fuchs et En pièce jointe d’Armande Sanseverino et Gaël Germain. 

PLUS ON EST DE FOUS... 

Et parce que le burlesque est une approche joyeusement sérieuse et  les grains de folie, un remède à la mélancolie, Rafael Smadja proposera  un pied de nez poétique pour ceux qui pensent encore que les  extraterrestres n’existent pas, la sémillante Hortense Belhôte tracera  des histoires de graffeuses dans une conférence spectaculaire et  François Lamargot fera danser sept interprètes à la folie.

PRENEZ SOIN DE VOUS

C’est pour donner corps à ce message que Suresnes Cités Danse  proposera le très beau trio Ô mon frère ! des frères Ben Aïm et  s’achèvera avec deux solos féminins entre puissance et spiritualité,  Urja de Sandra Sadhardheen et Mantra de Marlène Gobber. 

Et n’oubliez pas, la danse c’est la vie ! 

Carolyn Occelli 

Suresnes Cités Danse est un festival annuel de danse, fondé en 1993 par Olivier Meyer et organisé au théâtre de Suresnes Jean Vilar.

Prolongement du festival Suresnes Cités Danse, Cités Danse Connexions est né en 2007 avec la volonté de soutenir la jeune création  chorégraphique hip hop en initiant des rencontres entre artistes   d’horizons divers et en favorisant l’émergence de danseurs et chorégraphes repérés. Il est alors le premier centre de production, de   formation, de transmission et de diffusion de spectacles intégrant les techniques de danse hip hop. Depuis sa création, il a évolué et comporte  désormais deux volets, le premier toujours tourné avec les  artistes, et  le second ouvert aux élèves du secondaire.Ce dispositif  original a  permis depuis plus de dix ans de soutenir une jeune scène émergente et  de faire se rencontrer les élèves du département et des  artistes  d’horizons variés. C’est grâce au soutien du département des Hauts-de-Seine et avec l’aide de l’État, que ce projet existe et se   renouvelle chaque année depuis plus de dix ans.

https://www.theatre-suresnes.fr

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