(In)secure
Extraits2021 - Réalisateur-rice : Tognidaho, Emmanuel
Chorégraphe(s) : Siwa, Carmelita (Benin) Tiemanta, Kadidja (Mali)
Présentée dans la/les collection(s) : Emergences
(In)secure
Extraits2021 - Réalisateur-rice : Tognidaho, Emmanuel
Chorégraphe(s) : Siwa, Carmelita (Benin) Tiemanta, Kadidja (Mali)
Présentée dans la/les collection(s) : Emergences
(In)secure
(In)Secure est né de la rencontre entre deux danseuses chorégraphes : la Béninoise Carmélita Siwa et
la Malienne Kadidja Tiemanta. Dans cette création en duo, elles questionnent la notion de dépendance, propre à l'être humain : dépendances aux narcotiques, à l'amour, au sexe, à la technologie, aux artifices de l'argent, aux médicaments. Mais c'est la dépendance affective et ce qui l'engendre qui est explorée ici : obsession, besoin de s'identifier à un autre, manque de confiance en soi, soif d'être aimé, accepté.
(In)Secure porte une réflexion sur le conditionnement de l'être humain dans nos sociétés et les différents états de corps de la dépendance. Entre dénis et prises de conscience, les deux corps essaient de se frayer un chemin vers une autonomisation.
Représentation le samedi 27 Novembre 2021, paillote de l'Institut Français de Cotonou, diffusion en streaming
Siwa, Carmelita
Carmelita Siwa s'oriente très jeune vers la danse urbaine. A 17 ans, elle intègre le groupe Dance or Die (DOD) pendant deux ans et collabore avec les groupes K-Letas, Bloodmighty. Tout en poursuivant ses études en communication des entreprises et gestion de projets, elle participe à des compétitions et réalise des chorégraphies pour des clips vidéo. Au début des années 2010, elle découvre la danse contemporaine grâce aux danseurs ivoiriens de la compagnie Jasp, exilée au Bénin. Elle suit l’enseignement des Béninois Awoulath Alougbin, Koffi Kôkô, Richard Adossou, Marcel Gbeffa et du Français Pierre Doussaint, qui donne régulièrement des stages à Cotonou. Souhaitant s’engager dans la voie de la professionnalisation, elle part en 2015 à l’Ecole des Sables, au Sénégal, dont elle sort diplômée en 2017. Elle valide également une formation en « Art de l’Enseignement» complétée à la Termitière, Centre chorégraphique de Ouagadougou (Burkina Faso). Entre temps, elle est interprète dans Issewo, de Richard Adossou, présenté lors du festival « Dansons Maintenant ! », à Cotonou, en 2012. Elle participe aussi à Souvenirs de la rue Princesse, un projet chorégraphique dans l’espace public porté par Salia Sanou qui réunit une cinquantaine de danseurs sur une place de Cotonou.
En 2017, Carmelita Siwa crée son premier solo, Entre être et ne pas être, joué à l’Institut Français de Cotonou, à l'Ecole Internationale de Théâtre du Bénin, à Artistik Africa (Cotonou) et aux Rencontres Chorégraphiques d’Abidjan et plus récemment, au FESIDAL de Libreville (Juillet 2023). Avec ce solo, elle sera sélectionnée en 2019 au concours « Africa Simply the Best », organisé par Serge Aimé Coulibaly, à Bobo Dioulasso. La même année, elle intègre le groupe des 38 danseurs africains qui reprennent Le Sacre du Printemps de Pina Bausch (Fondation Pina Bausch, Ecole des Sables, Sadlers’well). La première qui devait avoir lieu en mars 2020 est annulée en raison des restrictions gouvernementales liées l’épidémie de Covid mais le spectacle tournera à partir de 2021 dans le monde entier.
En 2020, Carmelita Siwa qui a crée et dirige la compagnie Arts Ca’Danser, signe Gbé miton (« notre voix » en langue Fon), pièce pour 4 interprètes, dont elle-même, dans laquelle elle évoque la difficulté du métier de danseur en Afrique, en particulier pour les femmes.
Lauréate avec Kadidja Tiémanta du programme Gninini, résidence de recherche artistique au Don Sen Folo-Lab 2021, elle co-chorégraphie (In)Secure présenté en Novembre 2021 à l’Institut Français de Cotonou. Fin 2021, le duo intègre la pièce de Salia Sanou, Demoiselles d’Afrique qui tournera en France jusqu’en 2022. Sélectionnée pour représenter le Bénin aux Jeux de la Francophonie, en août 2023, à Kinshasa (République Démocratique du Congo), sa pièce Gbé miton a remporté la médaille de bronze au concours culturel, section danse de création.
Sources : Programme du spectacle, Interviews par Anne Décoret-Ahiha, les 7 Janvier et 11 Juin 2021, à Cotonou.
Tiemanta, Kadidja
Née à Yamoussoukro, Kadidja Tiemanta vit et travaille à Bamako, au Mali. Après avoir obtenu une licence d’Anglais à la Faculté des langues et des sciences de Bamako,elle se tourne vers les arts et la danse. Titulaire en 2017 d’un Master en danse du Conservatoire des Arts et Métiers Multimédia de Bamako (CAMM-BFK), elle poursuit sa formation à l’Ecole des sables où elle valide le Diplôme Danses traditionnelles et contemporaines d’Afrique ». Au Centre de Développement Chorégraphique La Termitière, à Ouagadougou, elle participe aux projets Art de l’enseignement et Engagement féminin #11. Elle rejoint également le projet Identité–Danse–Racine du centre Don Sen Folo, à Bamako et participe au Glomus Camp Brazil 2017.
Interprète pour Nadia Beugré (Legacy), de Taoufiq Izeddiou, et de Nikoko Yao (In The Box), elle figure dans la reprise du Sacre du Printemps de Pina Bausch pour la Saison Africa 2020 (Pina Bausch Foundation, Ecole des Sables, Sadler’s well) qui tourne dans le monde entier depuis 2021.
En 2021, elle crée avec Yacouba Coulibaly le duo Différent comme toi. La même année, elle présente Crossing, une performance dans l’espace public. En 2021, elle crée avec Carmélita Siwa (In)Secure puis en 2021-22, elle chorégraphie le solo Banbali (100 fin)
Elle dirige la compagnie Anw Ka Donko/Didja-kadi
Tognidaho, Emmanuel
Emmanuel Tognidaho est un photographe - vidéaste de scène et journaliste culturel béninois. Il crée en 2007 l'agence de communication Dekart qui dispose d'une plateforme web couvrant l'actualité culturelle du Bénin et de la sous-région.
(In)secure
Chorégraphie : Carmelita Siwa & Kadidja Tiemanta
Mise en scène : Salia Sanou
Musique originale : Zoe Keating-Optimist, Roots of Australia-Bora
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Compagnie Arts/ca danser, Compagnie Anw Ka Donko/Didja-kadi, SUBS' de Lyon, CDC LaTermitière. Avec le soutien de l'Institut Français du Bénin, l'Institut Français du Mali, Le Centre - Lobozounkpa (Bénin)
Durée : 45 mn
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