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Interview de Marcel Gbeffa

(Extrait)

Jaï Production 2012 - Réalisateur-rice : Fondation Zinsou

Chorégraphe(s) : Gbeffa, Marcel (Benin)

Producteur vidéo : Fondation Zinsou

Interview de Marcel Gbeffa

(Extrait)

Jaï Production 2012 - Réalisateur-rice : Fondation Zinsou

Chorégraphe(s) : Gbeffa, Marcel (Benin)

Producteur vidéo : Fondation Zinsou

Interview de Marcel Gbeffa

A l'occasion de l'évènement "Dansons Maintenant!" qu'elle a organisé en 2011, 2012 et 2015, à Cotonou au Bénin, la Fondation Zinsou a réalisé des interviews filmées des artistes et chorégraphes invités.

Programmé lors de la seconde édition, en 2012, avec sa pièce Noir mirage, le danseur et chorégraphe béninois Marcel Gbeffa précise dans cet extrait d'interview ses champs d'exploration chorégraphique. Puis, il souligne les carences structurelles et les freins culturels en matière de développement de la création contemporaine sur le continent africain, malgré le talent de nombreux artistes, et observe néanmoins, à l'orée des années 2010, une évolution certaine.

Interview réalisée par Aurélie Lecomte, le 10 Août 2012, à Cotonou.

Filmé par Stéphane Agbessi-Loko.

Gbeffa, Marcel

Né en 1982 à Cotonou, Marcel Gbeffa vit une grande partie de son enfance au Congo, où s’était installé son père. La guerre qui débute en 1998 précipite son retour au Bénin. Il entame des études de physique - chimie à l’Université d’Abomey-Calavi dans l’idée de poursuivre en mécanique aérienne. En 2001, alors qu’il cherche à réunir les fonds pour s’inscrire en deuxième année, il découvre la danse contemporaine lors d’une prestation du groupe Ori Danse Club. « J’ai été surpris par la forme. Je n’avais jamais vu quelque chose comme ça : ce n’était pas de la gesticulation pour le plaisir, ce n’était pas juste pour s’amuser. C’était intellectuel. Ça amenait quelque chose ». 

L’année suivante, il intègre l’Association Ori Culture dont il gère l’administration et la logistique. Il suit par ailleurs les ateliers et workshops de danseurs et chorégraphes de passage au Bénin, comme Norbert Senou et Caroline Fabre, Francesca Pedullà … Une bourse de l’Ambassade de France lui permet de rejoindre la 8° édition de formation professionnelle de danse traditionnelle et contemporaine d’Afrique à l’Ecole des Sables, au Sénégal. En 2007, il tente un premier solo Et Si… qui sera sélectionné à la Biennale « Danse l’Afrique danse » de Bamako en 2010 (8° Rencontres Chorégraphiques de l’Afrique et de l’Océan Indien). En 2008, il rejoint comme assistant et interprète la compagnie Premier Temps, d’Andréya Ouamba (Sueur des Ombres, J’ai arrêté de croire au futur) et part en tournée aux Etats-Unis et dans toute l’Afrique.

La même année, il crée avec Valérie Fadonougbo le Centre Chorégraphique Multicorps de Cotonou, pour promouvoir la formation et la création chorégraphique au Bénin au travers de stages, résidences et festivals. Il multiplie par ailleurs les collaborations artistiques internationales : Reggie Wilson (Etats-Unis), pour Good Dance, Maria-Luisa Angulo (Brésil) pour Solitudes Blues, Fatou Cissé (Sénégal) pour Illusion et collabore également avec des plasticiens : Violaine Lochu (France) pour Xoxo, et musiciens : Clément Duthoit – collectif Air artistes – la Boutique (France) pour Chtulucène.

En 2011, dans le cadre de l’Exposition « Dansons Maintenant ! » organisée par la Fondation Zinsou à Cotonou, il crée le duo: Le Couloir sombre de l’amour, et une pièce pour 9 danseurs : Sans regard. En 2013, il est en résidence au Pavillon Noir – Ballet Preljocaj d’Aix-en-Provence pour son solo Derrière le rideau. Ses créations comptent aussi des duo : Vodoun (2012-2013), trio : Les Entrailles de l’identité (2014, coprod. StepText) et pièces collectives : Noir mirage (2012, Prod. Fondation Zinsou), Root’in (2015, Prod. Fondation Zinsou). En 2019, il entame un projet de création avec la plasticienne française Sarah Trouche autour des masques Guélédé (Bénin – Nigéria) et de la question du genre. Après une résidence à Cotonou et en France (Ateliers de Paris), la pièce Dide, est créée à Paris en 2020 et tourne en 2021 en France et en Afrique. 

Installé entre les Etats-Unis, la France et le Bénin, Marcel Gbeffa a lancé en 2019, le festival Connexion (2° édition en 2021) au Bénin pour favoriser rencontres et échanges entre les artistes du continent et permettre à ces derniers de développer et d’élargir leurs compétences artistiques.

En 2022, il obtient une bourse Fulbright du gouvernement américain pour développer ses recherches autour de la transmission des danses d'Afrique dans la diaspora au Purchase College (State University of New York)

http://www.multicorps.org

Source : « Dansons Maintenant ! », Catalogue de l’Exposition (3 Avril – 30 Juin 2011), Fondation Zinsou, 2012, p. 102-103.

Interview de Marcel Gbeffa par Aurélie Lecomte, 10 août 2012, Cotonou, retranscription : Maëva Poli, Document Fondation Zinsou

Interview de Marcel Gbeffa, par Anne Décoret-Ahiha, 30 juillet 2015, Cotonou.

Fondation Zinsou

La Fondation Zinsou a fait réaliser des captations de l'ensemble des représentations données dans l'événement "Dansons Maintenant!" qu'elle a organisé en 2011, 2012 et 2015 à Cotonou, au Bénin. Elle a également réalisé des interviews filmées des artistes et chorégraphes programmés lors de ces trois éditions.

Ces captations et interviews ont été mises, à titre gracieux, sur Numéridanse dans l’objectif de les rendre accessibles au plus grand nombre, étant donné leur caractère scientifique et leur contribution à la diffusion et à la promotion de l’art contemporain africain, plus particulièrement ici, le domaine de la danse contemporaine africaine. 

Fondation Zinsou

Présidée par Marie-Cécile Zinsou, la Fondation Zinsou a ouvert ses portes en juin 2005 à Cotonou, Bénin. Pionnière en Afrique de l’Ouest, cette fondation privée œuvre pour le rayonnement de l’art contemporain sur le continent à travers des expositions au Musée de Ouidah et au LAB de Cotonou. La Fondation agit aussi pour la promotion de l’éducation et du développement social au travers d’actions de médiation culturelle et d’activités pédagogiques destinées en particulier au jeune public, avec pour enjeu majeur l’accessibilité pour tous à l’art et pour principe premier la gratuité totale. 

En 2011, la Fondation Zinsou expose les photographies de danse d’Antoine Tempé et invite des chorégraphes à créer une œuvre in situ, en résonance avec les images de corps exposés. Le succès public de cet événement intitulé « Dansons Maintenant! » convainc la Fondation d’organiser une seconde édition, en 2012, dédiée uniquement à la danse, autour du thème de l’urbanité. En 2015, une troisième édition a lieu, en articulation avec l’Exposition « African Records » consacrée à la musique et à la photographie africaine des années 1950, 1970 et 1980, qui fournit le motif de nouvelles coproduction de spectacles. 

Les trois éditions de "Dansons Maintenant !", 2011, 2012 et 2015 ont fait l'objet de captations vidéo (spectacles, restitutions d'ateliers, entretiens) constituant un fonds d'archives de 120 vidéos. 

Les extraits des captations et interviews présents sur Numéridanse ont été mises à disposition à titre gracieux par la Fondation Zinsou.

http://fondation-zinsou.org

Interview de Marcel Gbeffa

Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Fondation Zinsou

Durée : 1h30

En savoir plus - "Archives Dansons Maintenant !" - Fondation Zinsou

Le dépôt des archives vidéo de "Dansons Maintenant !", appartenant à la Fondation Zinsou a été rendue possible grâce à l'Aide à la Recherche et au Patrimoine en Danse, du Centre National de la Danse, accordée en 2021 à Anne Décoret-Ahiha dans le cadre du projet « Consolidation du champ chorégraphique africain : focus sur le Bénin » ainsi que grâce à l'aimable autorisation des artistes.

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