Interview d'Awoulath Alougbin
Extrait2012 - Réalisateur-rice : Fondation Zinsou
Chorégraphe(s) : Alougbin, Awoulath (Benin)
Producteur vidéo : Fondation Zinsou
Interview d'Awoulath Alougbin
Extrait2012 - Réalisateur-rice : Fondation Zinsou
Chorégraphe(s) : Alougbin, Awoulath (Benin)
Producteur vidéo : Fondation Zinsou
Interview d'Awoulath Alougbin
A l'occasion de l'événement "Dansons Maintenant!" qu'elle a organisé en 2011, 2012 et 2015, à Cotonou au Bénin, la Fondation Zinsou a réalisé des interviews filmées des artistes et chorégraphes invités.
Programmée lors de la seconde édition, en 2012, avec sa pièce Bribes urbaines, la danseuse et chorégraphe béninoise Awoulath Alougbin raconte dans cet extrait d'interview sa construction en tant qu'artiste chorégraphique, dans les années 2000, alors que la danse contemporaine émerge tout juste au Bénin. Dans le second extrait, elle établit une similitude entre danse contemporaine et danse rituelle, par la capacité des interprètes et officiants à "emmener ailleurs".
Interview réalisée par Aurélie Lecomte, le 14 Août 2012, à Cotonou.
Filmé par Stéphane Agbessi-Loko.
Alougbin, Awoulath
Danseuse, chanteuse et chorégraphe, Awoulath Alougbin naît au Bénin et grandit à Porto Novo, la capitale administrative. Elle étoffe sa connaissance des danses traditionnelles béninoises lors de sa formation au Ballet national du Bénin où elle reste deux ans. En 1997, grâce à son oncle, le metteur en scène Dine Alougbin, elle rencontre la chorégraphe haïtienne Kettly Noël installée à Cotonou qui lui fait découvrir la danse contemporaine. Elle prend part à Danser la vie en 1998 et Ilô l’année suivante.
En 2001, elle participe à l’Atelier du monde initié par Mathilde Monnier lors du festival Montpellier danse.
Interprète dans Les feuilles qui résistent au vent, du chorégraphe béninois Koffi Kokko, et du Sacre du printemps, du chorégraphe franco-algérien Heddy Maalem, elle se lance parallèlement dans la recherche chorégraphique, continuant de puiser son inspiration dans la danse traditionnelle Yoruba. Avec d’autres danseurs béninois, elle fonde le groupe SACAM danse, avant de créer sa propre compagnie, la Cie Awoulath Alougbin. En 2004, elle signe la pièce Aga Oba, créée avec le Béninois Clément Kakpo et le Nigérian Qudus Onikeku. L’année suivante, elle se met en scène dans un solo intitulé Les petites calebasses. En 2009, elle crée #1 ange qui conjugue mouvements chorégraphiques, chants et textes qu’elle interprète seule en scène.
En 2010, elle est lauréate de Visa pour la création qui lui permet de développer une recherche personnelle lors d’une résidence à Bordeaux. En 2014, elle s’installe à Bruxelles et coordonne Radio Transit Lab, qui réunit des musiciens d’origines diverses. Elle organise des ateliers de danse et est active en tant que médiatrice culturelle pour le Théâtre Royal Flamand (KVS).
En Novembre 2021, elle y présente sa dernière chorégraphie Aro Ilé, dans laquelle elle cherche à montrer la connexion entre le krump et les danses rituelles Vodoun.
Source : Dansons Maintenant !, Catalogue, édition 2011, Fondation Zinsou, 2012.
http://fondationzinsou.blogspot.com/2012/10/entretien-avec-awoulath-alougbin.html
Programme du spectacle Bribes Urbaines, « Dansons Maintenant ! », Fondation Zinsou, 2012.
Fondation Zinsou
La Fondation Zinsou a fait réaliser des captations de l'ensemble des représentations données dans l'événement "Dansons Maintenant!" qu'elle a organisé en 2011, 2012 et 2015 à Cotonou, au Bénin. Elle a également réalisé des interviews filmées des artistes et chorégraphes programmés lors de ces trois éditions.
Ces captations et interviews ont été mises, à titre gracieux, sur Numéridanse dans l’objectif de les rendre accessibles au plus grand nombre, étant donné leur caractère scientifique et leur contribution à la diffusion et à la promotion de l’art contemporain africain, plus particulièrement ici, le domaine de la danse contemporaine africaine.
Fondation Zinsou
Présidée par Marie-Cécile Zinsou, la Fondation Zinsou a ouvert ses portes en juin 2005 à Cotonou, Bénin. Pionnière en Afrique de l’Ouest, cette fondation privée œuvre pour le rayonnement de l’art contemporain sur le continent à travers des expositions au Musée de Ouidah et au LAB de Cotonou. La Fondation agit aussi pour la promotion de l’éducation et du développement social au travers d’actions de médiation culturelle et d’activités pédagogiques destinées en particulier au jeune public, avec pour enjeu majeur l’accessibilité pour tous à l’art et pour principe premier la gratuité totale.
En 2011, la Fondation Zinsou expose les photographies de danse d’Antoine Tempé et invite des chorégraphes à créer une œuvre in situ, en résonance avec les images de corps exposés. Le succès public de cet événement intitulé « Dansons Maintenant! » convainc la Fondation d’organiser une seconde édition, en 2012, dédiée uniquement à la danse, autour du thème de l’urbanité. En 2015, une troisième édition a lieu, en articulation avec l’Exposition « African Records » consacrée à la musique et à la photographie africaine des années 1950, 1970 et 1980, qui fournit le motif de nouvelles coproduction de spectacles.
Les trois éditions de "Dansons Maintenant !", 2011, 2012 et 2015 ont fait l'objet de captations vidéo (spectacles, restitutions d'ateliers, entretiens) constituant un fonds d'archives de 120 vidéos.
Les extraits des captations et interviews présents sur Numéridanse ont été mises à disposition à titre gracieux par la Fondation Zinsou.
Interview d'Awoulath Alougbin
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Fondation Zinsou
Durée : 57 mn
En savoir plus - "Archives Dansons Maintenant !" - Fondation Zinsou
Le dépôt des archives vidéo de "Dansons Maintenant !", appartenant à la Fondation Zinsou a été rendue possible grâce à l'Aide à la Recherche et au Patrimoine en Danse, du Centre National de la Danse, accordée en 2021 à Anne Décoret-Ahiha dans le cadre du projet « Consolidation du champ chorégraphique africain : focus sur le Bénin » ainsi que grâce à l'aimable autorisation des artistes.