Brûlent nos cœurs insoumis
A partir de fragments de textes, Christian et François Ben Aïm tissent, en complicité avec l’auteur Guillaume Poix, une épopée chorégraphique : Quatre hommes, frères et étrangers, entre union et désunion, sont amenés à se livrer corps et âmes dans une mise en abyme du récit de leur destinée.
Brûlent nos coeurs insoumis agence un corpus de scènes comme autant de points de vue différents, de champ et de contre-champs sur une histoire subjective de notre monde contemporain.
La partition musicale d'Ibrahim Maalouf vient relier les filiations perdues et soutenir le récit avec force.
Christian et François Ben Aïm questionnent la fraternité et l’insoumission dans une société traversée par une violence déterminée, comme un héritage transmis, qui imprègne les corps, s’insinue dans nos habitudes et s’ancre dans notre mémoire collective.
La scène devient le lieu du souvenir : chaque geste est une parole, un acte de rébellion pour ne rien oublier d’un monde où tout incite à passer vite.
Une course, à l’encontre de l’air du temps, qui interroge ce qui conditionne notre destin et nos irrépressibles tentatives de le déjouer.
Une marche à rebours, comme signe d’insoumission.
Ben Aïm, Christian et François
Formés à la danse, au théâtre physique et au cirque, Christian et François Ben Aïm commencent, chacun de leur côté, un parcours d’interprète au Canada et en France.
Leur collaboration débute en 1997, avec la création d'une première pièce à quatre mains et se structure en 1999 avec la création de la compagnie CFB 451. A ce jour, ils ont chorégraphié ensemble une vingtaine de pièces.
Leur première pièce A l’abri du regard des hommes, avant d’aller mourir ailleurs est un acte fondateur, une pièce hybride où danseurs et comédiens partagent la même énergie physique et brute. Suivent dans la même veine La Frontera ou Ne vous fiez pas au titre, il peut encore changer, pour une danse non dénuée d’humour et pleine de surprises. En 2004 et 2006, ils travaillent sur un diptyque autour de l’univers de Bernard-Marie Koltès, Carcasses, un œil pour deux et En plein cœur, deux pièces où le texte résonne dans une scénographie et une création musicale sur-mesure.
La musique prend alors une place de plus en plus prégnante dans leurs créations. Une grand nombre de leurs chorégraphies sont interprétées sur des compositions musicales originales (You're a bird, now !, Amor Fati Fati Amor, Louves, Résistance au droit, L'ogresse des archives et son chien, La forêt ébouriffée). Dans You're a bird, now ! et L'ogresse des archives et son chien les musiciens et/ou chanteur sont intégrés à la scénographie et interprètent en live la composition musicale.
En 2014, pour la pièce La légèreté des tempêtes, la partition est pour la première fois composée en amont de l'écriture chorégraphique, laissant au compositeur Jean-Baptiste Sabiani une grande liberté dans son interprétation de la thématique. La musique y est jouée sur scène par trois violoncellistes et un chanteur-percussionniste.
Calendrier des créations :
2017 : Brûlent nos cœurs insoumis
2016 : Peuplé, dépeuplé
2014 : La légèreté des tempêtes
2013 : L'orée des visages (création commune avec la compagnie de marionnette Pseudonymo)
2013 : Karma
2013 : La forêt ébouriffée
2011 : L'ogresse des archives et son chien
2010 : Valse en trois temps
2010 : Résistance au droit
2008 : Amor Fati Fati Amor
2008 : Louves
2007 : You're a bird, now !
2006 : En plein coeur
2004 : Carcasses, un oeil pour deux
2003 : Ne vous fiez pas au titre, il peut encore changer
2001 : Ô mon frère !
2001 : La fontera
1999 : L'homme en marche
1999 : L'enfant du miroir
1999 : Création de la compagnie CFB 451
1998 : L'homme rapaillé
1997 : A l'abri du regard des hommes, avant d'aller mourir ailleurs
Brûlent nos cœurs insoumis
Direction artistique / Conception
:
Christian et François Ben Aïm
Chorégraphie
:
Christian et François Ben Aïm
Assistance à la chorégraphie
:
Jessica Fouché, Mélodie Gonzales
Interprétation
:
Fabien Almakiewicz, Christian Ben Aïm, François Ben Aïm, Félix Héaulme
Scénographie
:
Camille Duchemin
Musique originale
:
Ibrahim Maalouf
Musique additionnelle
:
Sarah Dayan & Cécile Roubin, violons ; Guillaume Becker, alto ; Lydia Shelley, violoncelle
Lumières
:
Laurent Patissier
Costumes
:
Camille Ait Allouache
Décors
:
Thierry Rasamiarisoa et Bruno Perachon
Son
:
Hervé Le Dorlot
Autres collaborations
:
Dramaturgie : Guillaume Poix, Régie générale : Luc Béril, Remerciements à : Claire de Zorzi, Patrick Berger, Patrice Pépin, Clémence Beauxis et Pierre Galais