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MANTA

A movie directed by Valérie Urréa

How to film that which is hidden? Filmmaker Valérie Urréa confronted this magnificent and formidable challenge in directing a film based on Manta. This solo choreographed by Eric Lamoureux and Héla Fattoumi and performed on stage by Héla has met with considerable success on tour. It is exceptionally political. The artist shares her experience of wearing the niqab, the Muslim full veil.

The film claims its role as a subjective interpretation of the piece, fruit of an in-depth encounter between the dance artists and an artist of the image, film director Valérie Urréa, who is deeply involved in questioning the representation of the body in an Arab world in movement.

The virtuosity of her camera work is to explore the depths. Or in contrast, caress the nearness of intimacy. This close-up work often focuses on capturing patiently, and as closely as possible, the dancer's regard – that rare facet of her person still accessible.

In these moments the viewer no longer knows if they see the world through the eyes of the director or the eyes of the stage performer. Subjectively, the film transgresses the coercive power of concealment which the veil seeks to impose on the woman-object. And not without reminding us that this cloth, by dint of pretending to conceal, reveals an excess of obsession for that which could reveal itself. Valérie Urréa's film succeeds in revealing it all, beyond the veil.

Gérard Mayen journalist, writer and dance criticism

Fattoumi, Héla

Héla Fattoumi et Éric Lamoureux fondent la Compagnie FATTOUMI/LAMOUREUX en 1988.  Leur première pièce Husaïs est couronnée du prix de la 1ère œuvre au concours international de Bagnolet en 1990, suivie du trio Après-midi  prix Nouveaux Talents Danse de la SACD en 1991. Ces deux œuvres les  propulsent parmi les leaders d’une nouvelle génération de la création  contemporaine et leur apportent une reconnaissance internationale.  

Un espace de recherche dont la source est l’entremêlement de leurs particularités.  De pièce en pièce, ils sondent inlassablement l’intelligence sensible du  corps, son pouvoir de dévoilement du sens qui est aussi pensée (penser)  en mouvement.  Durant cette première période plusieurs pièces marquantes voient le jour dans la continuité d’Husaïs : Si loin que l’on aille (Théâtre de la Bastille et Théâtre de la Ville, 1992) ; Fiesta (Commande du Festival d’Avignon, 1992) ; Asile Poétique (Théâtre de la Ville, 2000) à partir des textes du poète Antonio Ramos Rosa ; Wasla, Ce qui relie…  (Biennale de Lyon, 1998) ; Vita Nova (Grande Halle de la Villette,  2000) avec la 11ème promotion du Centre National des Arts du Cirque.  Ces pièces affirment un travail chorégraphique relié aux notions de  maîtrise/non maîtrise, de puissance/fragile, de minimalisme/performatif,  faisant surgir une danse dont la charge expressive est traversée par  une « énergie graphique ».  

Nommés à la direction du CCN de Caen/Basse-Normandie en 2004,  ils poursuivent alors leur démarche à travers des pièces plus portées  sur des sujets à forte tonalité sociétale.  Ce seront La Madâ’a (Arsenal de Metz, 2004) avec les frères Joubran, virtuoses palestiniens du oud ; Pièze (Unité de pression) et La danse de Pièze  (Festival Dialogue de corps, Ouagadougou, 2006 et Théâtre de la  Bastille), autour de la notion d’ « homosensualité » dans le monde  arabo-musulman ; Just to dance… (Espace des Arts de Chalon-sur-Saône, 2010), pièce autour de la notion de « créolisation » développée par Édouard Glissant ; MANTA,  solo créé au Festival Montpellier Danse 2009 puis en tournée  internationale (Tokyo, Séoul, Berlin, Tunis, Bruxelles, Stockholm,  Oslo), à partir de la problématique que soulève le port du niqab ; Lost in burqa,  (Festival danse d’ailleurs, 2011) performance pour 8 interprètes  réalisée à partir des « vêtements-sculptures » de la plasticienne  marocaine Majida Khattari ; Masculines (Arsenal de Metz, 2013) sur les représentations du féminin de part et d’autre de la Méditerranée.  

Ils réactivent une recherche chorégraphique se ressourçant au potentiel expressif et poétique de la danse.  Une douce imprudence co-signée avec Thierry Thieû Niang (Festival  Ardanthé 2013, Théâtre National de Chaillot, 2014) sur la notion du «  Care » ; Waves commande pour le NorrlandsOperan et son  Orchestre symphonique dans le cadre de Umeå 2014, capitale européenne de  la Culture pour laquelle ils s’associent avec le chanteur et  compositeur suédois Peter von Poehl.  

Ils s’aventurent régulièrement hors des théâtres pour réagir in-situ à d’autres contextes de réactivité.  En février 2009, ils signent la performance Stèles dans le cadre d’une « Nocturne » exceptionnelle, commande du Musée du Louvre.  En 2008 il créent Promenade au Grand Palais et imaginent un dialogue avec les sculptures monumentales de Richard Serra.  En janvier 2012 ils créent Circle invitant le public au centre  d’un dispositif circulaire où la danse s’enivre à l’énergie mêlée de 26  danseurs professionnels et amateurs.  En 2013, dans le cadre du Festival Normandie Impressionniste, ils  investissent l’exposition « Un été au bord de l’eau » du Musée des  Beaux-Arts de Caen pour une Flânerie chorégraphique.  

Création du Festival Danse d’Ailleurs (2005)  Dès 2005, ils initient le Festival Danse d’Ailleurs qui a vocation à  remettre en perspective la notion d’universalisme en questionnant les  cadres référents de la modernité en art selon les horizons culturels.  Les quatre premières éditions ont fait focus sur des artistes issus du  vaste et divers continent africain et ont valu à ce jeune festival un  rayonnement international grandissant, les éditions suivantes ont ouvert  le spectre jusqu’en Asie en lien avec le Festival Hot Summer in Kyoto  au Japon.  

Héla Fattoumi et Éric Lamoureux sont fortement engagés dans  différentes instances à la promotion et à la défense de l’art  chorégraphique.  De 2001 à 2004, Héla Fattoumi est vice-présidente Danse de la SACD  (Société des Auteurs Compositeurs Dramatiques). Elle est à ce titre  chargée de la programmation du « Vif du sujet » au Festival d’Avignon.  De 2006 à 2008, elle préside l’ACCN (Association des Centres  Chorégraphiques Nationaux). Présidence reprise de 2010 à 2013 par Éric  Lamoureux, qui assure depuis la vice-présidence.  Depuis septembre 2013 Héla Fattoumi est présidente déléguée à la prospective au SYNDEAC.  


Ils sont nommés à la direction du Centre chorégraphique National de Franche Comté à Belfort en mars 2015. Dès leur nomination à la direction du CCNFCB ils rebaptisent l’institution VIADANSE, dans la perspective d’impulser une nouvelle dynamique et de faciliter l’appropriation par le public du projet et de l’institution.


Ils enrichissent leur répertoire grâce à la création de plusieurs spectacles dont
OSCYL en lien avec les arts plastiques, traversé par la notion d’altérité qui constitue un fil conducteur dans le parcours des deux créateurs. Ils s’aventurent ainsi à la croisée des disciplines dans une tentative de décloisonnement entre la danse, les arts plastiques, le théâtre d’objets, le théâtre de marionnettes.
Création en Septembre 2017 pour l’ouverture du Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes de Charleville Mézières. Avant-première au Festival International de Roverreto (Italie) puis le Théâtre National de Chaillot

BNETT WASLA relié au désir de poursuivre la transmission d’un répertoire aux jeunes génération. les deux chorégraphes réinventent une partition pour quatre femmes, danseuses du jeune Ballet National Tunisien. Ainsi ils s’engagent dans une véritable expérience intergénérationnelle et transculturelle, puisant dans l’intime et le singulier vers le collectif, traversé des enjeux liés à l’émancipation de la femme.
Création pour l’ouverture de la cité de la Culture de Tunis.

SWING Museum, spectacle jeune et tout public. SWING Museum propose un voyage imaginaire, à la croisée de la danse, de l’art dadaïste, des marionnettes et de l’imagerie vidéo. Ce conte féerique au décor mouvant s’appuie sur une trame narrative, l’aventure surprenante d’un gardien de musée qui fait un rêve éveillé
Création en février 2018 au festival À pas contés CDCN Dijon, soutenue par le Festival international MOMIX de Kingersheim.

• AKZAK, l’impatience d’une jeunesse reliée, autour du rapport danse/musique. Guidés par le double élan « aller vers et accueillir », les deux chorégraphes embarquent 12 danseurs venus d’Afrique et d’Europe vers une pièce chorégraphique chorale, en dialogue avec une composition musicale originale de et par le percussionniste virtuose Xavier Desandre Navarre. Création les 25 et 26 septembre 2020 aux Zébrures d’Automne, Les Francophonies, Des écritures à la scène, Limoges.


En lien avec les musiques actuelles :
SYMPATHETIC MAGIC avec le chanteur pop Peter von Poehl (collaboration entamée avec WAVES)
• L’évènement MOUVEMENTS Interstices chorégraphiques à l’occasion des 30 ans du festival les Eurockéennes. Une collection de 19 films courts, réunissant de nombreux chorégraphes et danseurs représentatifs de la richesse et de la diversité du champ chorégraphique et offrant ainsi à la danse un espace de visibilité hors norme. coproduction : Ministère de la Culture, Territoire de Musique, Arte Concert, VIADANSE, Sequence.


Ils créent trois autres formes en lien avec les musées et/ou l’espace public :
OSCYL Variation
• SUPERPOSE et BETWEEN.
Ces différents formats et leur diversité ont offert l’opportunité d’aller à la rencontre du public en faisant varier les contextes de réceptivité. Ils ont également permis de démultiplier les possibilités de diffusion

Ils créent trois spectacles avec les amateurs de toutes générations
CIRCLE, PULSE, JONCTION. Ils ont été de formidables activateurs de lien via l’engagement dans des expériences humaines et artistiques.


Ils initient TERRITOIRES DANSÉS EN COMMUN - un projet d’éducation artistique et culturelle à l’échelle transfrontalière
Soucieux de développer un réseau actif de personnes ressources dans le domaine de l’éducation artistique et culturelle à l’échelle du territoire transfrontalier, afin de multiplier les possibilités d’intervention artistique en milieu scolaire au-delà même des frontières nationales, VIADANSE, avec le soutien du Fonds de Coopération Belfort – Canton du Jura, de la DRAC Bourgogne Franche-Comté, du Rectorat de l’Académie de Besançon et du Département de l’enseignement de la République et Canton du Jura, met en place un ambitieux programme de formation de personnes ressources de part et d’autre de la frontière (Territoire de Belfort, Pays de Montbéliard, Canton du Jura et Jura bernois en Suisse).

Le dépôt d’un dossier de financement dans le cadre du dispositif Interreg France-Suisse, validé le 7 décembre 2018, permet à ce projet une ambition et une pérennité pour les trois prochaines années, jusqu’en décembre 2021.

Lamoureux, Éric

Héla Fattoumi and Éric Lamoureux founded the Compagnie FATTOUMI/ LAMOUREUX in 1988. Their first work Husaïs was awarded the prize for best first piece at the Bagnolet International Choreographic Competition in 1990, then their trio Après-midi  received the “New Talents” prize from the SACD in 1991. These two  pieces placed them as leaders of the new generation of contemporary  choreographers and brought them international renown.

A space for research whose source is the intermingling of their individual features.    From piece to piece, they mine the intrinsic intelligence of the body,  its power to reveal meaning, which can also be thought as a part of  movement.    Several other important pieces were created in the same vein as Husaïs: Si loin que l’on aille (at the Théâtre de la Bastille and the Théâtre de la Ville, 1992); Fiesta (commissioned by the Avignon Festival, 1992); Asile Poétique (at the Théâtre de la Ville, 2000) based on texts by the poet Antonio Ramos Rosa; Wasla, ce qui relie… (at the Lyon Dance Biennial, 1998); Vita Nova (at the Grande Halle de la Villette, 2000) with the 11th graduating class of the National Center for Circus Arts.    These pieces show choreographic work linked to the ideas of mastery/  nonmastery, strength/ fragility, minimalism/ performance, a dance whose  expressive weight is charged by a “graphic energy.”

They were appointed directors of the CCN of Caen/  Basse-Normandie in 2004, where they continued their work with pieces  focusing on societal issues.    These works were La Madâ’a (at the Arsenal in Metz, 2004) with the Joubran brothers, Palestinian virtuosi on the oud; Pièze (a “pressure measurement”) and La danse de Pièze  (at the Festival Dialogue de corps, Ouagadougou, 2006 and the Théâtre  de la Bastille), about the idea of “homosensuality” in the Arab-Muslim  world; Just to dance… (the Espace des Arts in Chalon-sur-Saône, 2010), a piece about the idea of “creolization” developed by Édouard Glissant; MANTA,  a solo created at the Montpellier Festival in 2009 and performed on  tour (Tokyo, Séoul, Berlin, Tunis, Brussels, Stockholm, Oslo), based on  the problem inherent in wearing the niqab; Lost in burqa, (at  the Festival danse d’ailleurs, 2011) a performance for 8 dancers, based  on the “clothing-sculptures” by the Moroccan plastician Majida Khattari;  Masculines (at the Arsenal de Metz, 2013) and on the representations of the feminine on both sides of the Mediterranean.

They are reactivating a choreographic research recharging itself with the expressive and poetic potential of dance. Une douce imprudence co-signed with Thierry Thieû Niang (at the  Festival Ardanthé 2013, and the Théâtre National de Chaillot, 2014) on  the idea of “Care”; Waves, a commission for the Swedish opera  company NorrlandsOperan and its symphony orchestra, under the auspices  of Umeå 2014, European cultural capital, for which they are associated  with the Swedish singer and composer Peter von Poehl.

They also chose to step outside theatres to work in situ in other reactive contexts.    In February 2009, they created the performance Stèles as part of a special “Nocturne”, a commission from the Louvre Museum.    In 2008 they created Promenade at the Grand Palais, imagining a dialogue with the monumental sculptures of Richard Serra.    In January 2012 they created Circle, inviting the audience into  the center of a circular structure where dance goes wild with the  massed collective energy of 26 professional and amateur dancers.    In 2013, as part of the Normandy Impressionist Festival they stepped  inside the exhibition “Summer at the water’s edge” at the Beaux-Arts  Museum of Caen for a choreographic Flânerie (wandering).

Creation of the Festival Danse d’Ailleurs (Dance from Elsewhere) (2005)    Beginning in 2005, they founded the Festival Danse d’Ailleurs whose  vocation is to put back into perspective the idea of universalism while  questioning referent frameworks for modernity in art, relating to  cultural horizons.    The first four editions focused on artists from the vast, diverse  African continent and brought international recognition to the event,  and the following editions opened as far as Asia, linking with the Hot  Summer Festival in Kyoto, Japan.

Héla Fattoumi and Éric Lamoureux are fully committed to the promotion and the defense of choreographic art.    From 2001 to 2004, Héla Fattoumi was the dance vice president of the  SACD (Société des Auteurs Compositeurs Dramatiques). She was also in  charge of programming the section called ”Vif du sujet” at the Avignon  Festival.    From 2006 – 2008, she was the President of the ACCN (Association of the  National Choreographic Centers). From 2010 – 2013 Éric Lamoureux took  over the Presidency; he is now the vice president.    From 2013 to 2015, Héla Fattoumi has been the president delegated to long-term planning at the SYNDEAC.

In March 2015 Héla Fattoumi and Éric Lamoureux were named  Directors of the Centre chorégraphique national de Franche-Comté in  Belfort, for which they are developing their VIADANSE project.

Urréa, Valérie

Back in 1987, after having completed her studies at the Ecole nationale supérieure Louis-Lumière, Valérie Urréa began asserting her passion for visual and performing arts. Documentaries, live recordings, fictions, from 'Bruit Blanc' to 'L’Homme qui Danse', all of Valerie Urréa’s films, which are principally coproduced by ARTE, explore highly-sensitive themes such as autism, masculinity and issues concerning race, through artistic visions. Her multiple award-winning films are regularly presented in international festivals. She was guest-artist twice for the Commission Image Mouvement de la Délégation des Arts Plastiques (Image/Movement Commission of the French Visual Arts Delegation). At the same time, she was a teacher for several years at the École Supérieure des Arts Visuels (ESAV - Higher Institute for Visual Arts) in Marrakech, specializing in the relationships between images and performing arts. 


Source : Valérie Urréa 

Manta (film)

Choreography : Héla Fattoumi et Éric Lamoureux, à partir du spectacle " Manta " créé les 26 et 27 Juin 2009 dans le cadre du festival Montpellier danse

Interpretation : Héla Fattoumi

Set design : Stéphane Pauvret

Original music : Éric Lamoureux

Video conception : Réalisation Valérie Urrea - directeur de la photographie Dominique Dehan assisté de Christophe Neuville - ingénieur du son Thierry Godard - ingénieur du son renfort Denis Tribalat - steadycam Dominique Dehan - assistante réalisation et plateau Anouk Bonaldi - réalisation décors et régie plateau Jackie Baux - stagiaire scripte Jessy Ducreux - montage Guillaume Ducasse - étalonnage Neyrac - mixage Vidéomage

Lights : Xavier Lazarini

Costumes : Marilyne Lafay et Yolène Guais

Sound : Éric Lamoureux

Production / Coproduction of the video work : producteur délégué La Compagnie des indes - Gildas le Roux chargés de production Jessica Zaoui et Mathieu Dompnier comptables Aurélie Daniel et Sabine Drapied

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