Orchestre Ote'a (Mono'i)
2009 - Réalisateur-rice : Louvat, Marc E.
Chorégraphe(s) : Foster Delcuvellerie, Makau (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse , Danses Polynésiennes
Producteur vidéo : Atelier Tahiti Docs
Orchestre Ote'a (Mono'i)
2009 - Réalisateur-rice : Louvat, Marc E.
Chorégraphe(s) : Foster Delcuvellerie, Makau (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse , Danses Polynésiennes
Producteur vidéo : Atelier Tahiti Docs
Orchestre 0te'a (Mono'i)
L'orchestre de percussions de Tamariki Poerani est principalement composé de "to'ere", de "pahu tupai", de "fatete" et de "tari parau".
Les "to'ere" sont des tambours de bois appartenant à la famille des idiophones, c'est à dire qu'ils produisent un son par eux mêmes, sans l'intervention de cordes ou d'une membrane. Les "to'ere" sont creusés dans un tronc d'arbre évidé aux extrémités closes (miro – bois de rose), servant de caisse de résonance. Ils sont frappés avec une baguette de bois conique. Le "to'ere" peut produire de nombreux sons, tout est une question de frappe et d'endroit où l'on frappe l'instrument: au niveau des lèvres, sur ses extrémités, sur sa caisse, ou en jouant sur ses sculptures.
Les "pahu tupai" et les "fatete" sont des tambours à membranes.
Leurs caisses sont taillées d'une seule pièce dans un tronc d'arbre évidé. Autrefois, les membranes des tambours polynésiens étaient faites d'une peau de requin. Aujourd'hui, la membrane des tambours est en peau de chèvre tendue par des cordes de tension fixées sous la caisse via un laçage complexe.
Les "pahu tupai" sont longs et étroits. Leur partie basse est ajourée et constitue le piédestal de l'instrument. La partie supérieure compose la caisse de résonance du tambour. On joue de ce tambour debout avec les mains.
Les "fatete" sont de petits tambours dont la caisse de résonance est étroite et courte. Les musiciens en jouent assis avec des baguettes droites.
Les"tari parau" actuels sont des grosses caisses, un héritage des fanfares européennes à l'époque de la colonisation. Elles donnent la cadence et sont frappées à l'aide d'un maillet feutré.
Source : Marce E. Louvat
Foster Delcuvellerie, Makau
Makau Foster Delcuvellerie passa sa prime jeunesse sur l'atoll de Hao, élevée comme c'était la tradition par ses grands-parents, des gens simples qui vivaient comme leurs parents et les parents de leurs parents, au rythme lancinant des îles et vivaient de la pêche et de la cueillette. Puis, fut le temps du collège et on l'envoya étudier à Hawaï.
Lorsqu'on aborde avec elle cette période de sa vie, elle se souvient de ceux qui lui ont tout appris. Des Paumotu (habitants des îles de l'archipel des Tuamotu), des Polynésiens vivants depuis de longues années à Hawaï et qui, tout imprégné de leur culture originelle, enseignaient aux jeunes Hawaïens les traditions anciennes de l'Océanie. Cet enseignement, dur, contraignant pour de jeunes adolescents de l'American way of life, elle s'en souvient, et en parle avec émotion. Elle se souvient des douleurs, des longues séances d'échauffement, où le corps prend la parole et raconte des histoires. Elle n'a pas appris dans les livres, mais dans la tradition orale, celle qui permit à des générations de préserver leurs savoirs ancestraux.
« A 16 ans, je dansais sur les grandes scènes du Polynesian Cultural Center à Hawaii. Pendant des années, j'ai sillonné le monde pour y danser, puis finalement je suis revenu à Tahiti où j'ai achevé ma formation avec Coco Hotahota, chorégraphe du groupe Temaeva qui m'a permis de faire le point sur ma culture océanienne. Puis, je me suis lancé et ai enseigné le ori tahiti et créé la compagnie Tamariki Poerani en 1999. »
Depuis la compagnie a monté plusieurs spectacles : "Munanui" (1999), "Merehenua" (2001), "Te ariki Tuohea" (2003), "Mokorea" (2004) et "Mono'i" (2009). Les chorégraphies de Makau Foster Delcuvellerie ont été reprises par des compagnies de ori Tahiti au Japon, au Mexique et aux Etats-Unis.
Source : Site de la cie Tamariki Poerani
En savoir plus : tamarikipoerani.com
Louvat, Marc E.
Installé depuis 1994 en Polynésie, le réalisateur Marc E. Louvat s'est tout de suite intéressé au Ori Tahiti. Pour le compte de l'Institut de la Communication Audiovisuelle (ICA), il réalise de nombreuses captations du Heiva i Tahiti (concours de chant et de danse traditionnelle annuel), réalise les vidéos et les CD des compagnies O Tahiti E, Les Grands Ballets de Tahiti, Heikura Nui, Te Hau Nui et Tamariki Poerani de 1997 à 2003. Depuis 2007, il accompagne la compagnie Tamariki Poerani pour laquelle il réalise des vidéos, gère le site Internet et produit CD et DVD. Il réalise actuellement un documentaire intitulé « Ori Tahiti by Makau » avec la chorégraphe Makau Foster Delcuvellerie.
Source: Marc E. Louvat
Orchestre Ote'a (Mono'i)
Musique originale : Makau Foster Delcuvellerie & Joël Burns (Compagnie Tamariki Poerani)
Direction technique : Atelier Tahiti Docs
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Production Atelier Tahiti Docs
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