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Yewa, eau sublime

Maison de la danse 1995 - Réalisateur-rice : Picq, Charles

Chorégraphe(s) : Acogny, Germaine (Senegal)

Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 1990 > 1999

Producteur vidéo : Maison de la Danse de Lyon

Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon

en fr

Yewa, eau sublime

Maison de la danse 1995 - Réalisateur-rice : Picq, Charles

Chorégraphe(s) : Acogny, Germaine (Senegal)

Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 1990 > 1999

Producteur vidéo : Maison de la Danse de Lyon

Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon

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Yewa, eau sublime

Sénégalaise d'origine béninoise, Germaine Acogny est la grande dame de la danse africaine. "Mon double africain" disait d'elle Maurice Béjart. Après son triomphe à la Maison de la Danse avec solo Yé OU (L'éveil), elle nous revient avec une création pour 6 danseurs et quatre musiciens, la confrontation des danses africaines traditionnelles et contemporaines. Subjugués par l'occident, de jeunes citadins africains s'épuisent se perdent dans une histoire stérile et violente, sans passé ni avenir. Ces corps se fuient, s'ignorent, se cassent et se redressent mus par une force venue du fond des temps. 

Provoqués par YEWA, ils se souviennent du rythme oublié, du souffle vital. Alors une autre danse se dessine, ondulée, souple, où les corps enfin s'acceptent...


Source : Programme de la Biennale de la danse 1994

Acogny, Germaine

Germaine Acogny est l'une des personnalités les plus  connues de la scène africaine de la danse contemporaine, notamment dans  le domaine de l'enseignement et du développement de la danse  contemporaine en Afrique.  

Sénégalaise et française, elle a participé de 1962 à 1965 à la  formation à l'école de Simon Siegel (la directrice était Mme Marguerite  Lamotte) à Paris et a obtenu un diplôme d'éducation physique et de  gymnastique harmonieuse. Puis, elle a fondé son premier studio de danse à Dakar, en 1968. Grâce à  l'influence des danses qu'elle avait héritées de sa grand-mère, un  prêtre yoruba, et à ses études des danses traditionnelles africaines et  des danses occidentales (classique, moderne) à Paris et à New York,  Germaine Acogny a créé sa propre technique de danse africaine moderne et  est considérée comme la "mère de la danse africaine contemporaine". 

Entre 1977 et 1982, elle a été directrice artistique de MUDRA AFRIQUE  (Dakar), créé par Maurice Béjart et le président et poète sénégalais  Léopold Sedar Senghor. En 1980, elle a écrit son premier livre intitulé "Danse africaine",  édité en trois langues. Après la fermeture de Mudra Afrique, elle s'est installée à Bruxelles  pour travailler avec la compagnie de Maurice Béjart, où elle a organisé  des ateliers internationaux de danse africaine, qui ont connu un grand  succès auprès des étudiants européens. Cette même expérience s'est  répétée en Afrique, à Fanghoumé, un petit village de Casamance, dans le  sud du Sénégal. Des gens d'Europe et du monde entier s'y sont rendus.

Avec son mari, Helmut Vogt, elle a créé en 1985, à Toulouse, en France, le "Studio-Ecole-Ballet-Théâtre du 3è Monde".
Après avoir été absente de la scène pendant plusieurs années, Germaine  Acogny la fait revenir comme danseuse et chorégraphe en 1987. Elle a  travaillé avec Peter Gabriel pour un clip vidéo et a créé son solo  "Sahel". D'autres chorégraphies suivent. Son solo "YE'OU", créé en 1988, tourne sur tous les continents et  remporte le "London Contemporary Dance and Performance Award" en 1991.
En 1995, elle décide de retourner au Sénégal, dans le but de créer un Centre International des Danses Africaines Traditionnelles et Contemporaines : un point de rencontre pour les danseurs venant d'Afrique et du monde entier et, un lieu de formation professionnelle pour les danseurs du toute l'Afrique dans le but de les guider vers une Danse Africaine Contemporaine. La construction du Centre -également appelé "L'Ecole des Sables"- a été achevée en juin 2004. Pourtant, depuis 1998, des ateliers professionnels de trois mois pour danseurs et chorégraphes africains étaient organisés chaque année. Une quarantaine de danseurs venus de toute l'Afrique se sont rencontrés, ont échangé et travaillé ensemble à chaque fois.
En 1997, Germaine Acogny devient directrice artistique de la "section  danse d'Afrique en créations" à Paris, poste qu'elle occupe jusqu'en  septembre 2000. Pendant cette période, elle a été responsable du  Concours de danse africaine contemporaine, une importante plateforme  pour les jeunes chorégraphes africains.

En 2005, elle a été invitée comme régente à l'UCLA (Université de Los Angeles).
Son solo "Tchouraï", créé en 2001 et chorégraphié par Sophiatou Kossoko,  a été présenté avec succès en tournée jusqu'en 2008. Elle l'a présenté  en France (Théâtre de la Ville, Paris), en Allemagne, en Belgique, aux  Pays-Bas, au Danemark, en Italie, aux États-Unis (New York, Chicago), au  Brésil et en Chine (premier festival de danse contemporaine à  Shanghai).
En 2003/2004, elle a créé la pièce "Fagaala", pour sa compagnie JANT-BI,  basée sur le génocide au Rwanda. Elle a été co-chorégraphiée avec Kota  Yamazaki/Japon pour 7 danseurs africains, une fusion entre le Butoh et  les danses africaines traditionnelles et contemporaines. Il a déjà connu  trois tournées très réussies aux États-Unis, et a été présenté en  Europe, en Australie (Festival de Melbourne, Opéra de Sydney) et au  Japon.
En 2007, elle et Kota Yamazaki ont reçu un BESSIE Award (New York Dance and Performance Award) pour "Fagaala".

Plus tard cette année-là, le grand défi était la partie chorégraphique  de l'OPERA du SAHEL, une importante création africaine, initiée et  produite par la Fondation Prince Claus en Hollande. Elle a été créée à  Bamako en février 2007, suivie de représentations à Amsterdam et à Paris  et d'une première tournée africaine en 2009. 

En 2008, un autre travail chorégraphique a été organisé en  collaboration entre la compagnie Jant-Bi (7 danseurs) et la compagnie  Urban Bush Women (7 danseuses afro-américaines) de New York. Cette  nouvelle création "Les écailles de la mémoire" a été créée par elle et  Jawole Zollar, la directrice artistique de Urban Bush Women, et a connu  un grand succès lors de plusieurs tournées aux États-Unis et en Europe. Sa création, le solo "Songook Yaakaar" a été présenté en première à la  Biennale de la danse de Lyon en septembre 2010.

En 2014, le chorégraphe français Olivier Dubois a créé un solo pour  Germaine Acogny "Mon élue noire - Sacre no.2" basé sur la musique  originale du "Sacre du printemps". En 2015, sa nouvelle création en solo "Somewhere at the beginning", est  sortie en collaboration avec le directeur de théâtre Mikael Serre, une  création qui combine la danse, le théâtre et la vidéo. La première a eu  lieu au Grand Théâtre de la Ville du Luxembourg en juin 2015. Elle continue à collaborer avec des écoles internationales et des  centres de danse et donne régulièrement des master classes. A partir de janvier 2015, elle a confié la direction artistique de  l'Ecole des Sables à son fils Patrick Acogny. 

En 2020, Germaine Acogny et Helmut Vogt ont pris la décision de  confier le rôle de direction artistique et de gardien de l'Ecole des  Sables à deux de ses anciens élèves de confiance, également titulaires  du diplôme de technique Acogny : Alesandra Seutin et Wesley Ruzibiza,  pour travailler aux côtés de Paul Sagne, qui a travaillé et évolué au  sein de l'Ecole des Sables pendant les 15 dernières années et qui a  maintenant été nommé directeur administratif.

En février 2021,  le "Lion d'or pour l'ensemble de sa carrière" en danse a été décerné à Germaine Acogny par La Biennale de Venise..


Source : Site de l'Ecole des Sables

En savoir plus : ecoledessables.org

Picq, Charles

Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise  d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le  groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.

Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse  contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges". 

Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :

   • Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
  •  Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
  •  Il initie les "présentations de saisons" en image.
  •  Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.

   •  Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web,  il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
 

Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
  Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
 

Source : Maison de la Danse de Lyon

École des sables

L’École des Sables, centre international de formation et de création en danses traditionnelles et contemporaines d’Afrique, est à la fois une école d’enseignement théorique et pratique, un laboratoire de recherches, et un lieu de rencontres et d’échanges, de conférences et de résidences artistiques.

Elle œuvre pour la formation professionnelle des danseurs de toute l’Afrique en danses traditionnelles et contemporaines d’Afrique. Elle a pour objectifs de professionnaliser les danseurs africains, de leur permettre de vivre de leur métier, d’encourager la communication et la collaboration entre les danseurs, chorégraphes et compagnies d’Afrique et du Monde entier ; enfin de développer et promouvoir une danse africaine contemporaine.

Elle a été créée en 1998 par la danseuse et chorégraphe Germaine Acogny, considérée comme la mère de la danse africaine contemporaine, et son mari Helmut Vogt. Germaine Acogny, fondatrice-directrice de Mudra Afrique (1977-1982) avec Maurice Béjart, s’est très jeune, fixé comme objectif de former des danseurs et des citoyens africains pour être responsables et autonomes à travers l’art.

L’École organise régulièrement des stages de formations professionnelles réunissant des danseurs et chorégraphes d’Afrique, de sa diaspora et du monde entier.

Yewa, eau sublime

Chorégraphie : Germaine Acogny

Texte : Togoun Servais Acogny

Musique originale : Arona Ndiaye, Etienne Schwarcz

Lumières : Eric Veenstra

Costumes : Geneviève Gotthilf

Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Biennale de la danse 1994, Fondation Beaumarchais, Wolfgang von Wangenheim

Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Biennale de la danse - Charles Picq, 1994

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