Un pas de côté
2006 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Sanou, Salia (Burkina Faso) Boro, Seydou (Burkina Faso)
Présentée dans la/les collection(s) : Biennale de la danse , Biennale de la danse - 2006
Producteur vidéo : Biennale de la Danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Un pas de côté
2006 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Sanou, Salia (Burkina Faso) Boro, Seydou (Burkina Faso)
Présentée dans la/les collection(s) : Biennale de la danse , Biennale de la danse - 2006
Producteur vidéo : Biennale de la Danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Un pas de côté
Comment un musicien ressent-il la danse dans sa chair ? Comment bâtir une pièce où s'effacent les traditionnelles frontières danse/musique, écoute/mouvement ? Le musicien n'est-il pas un danseur où chaque note correspond à une partie du corps qui serait touchée, ébranlée ? Le danseur n'est-il pas un musicien dans l'utilisation du mouvement et du rythme ?
Mettre en scène dans un même espace des artistes différents, avec des vécus différents, une expérience et une culture distincte, non pas pour questionner nos différences mais pour entendre et vivre nos richesses.
Source : Dossier de presse - Biennale 2006
Sanou, Salia
1992 Initié aux rites et traditions bobo, il est formé à la danse africaine par Drissa Sanon, Alasane Congo, Irène Tassembedo et Germaine Acogny , Salia Sanou rencontre Seydou Boro à l’Union Nationale des Ensembles Dramatiques de Ouagadougou.
En 1993, Salia Sanou a 24 ans quand il rencontre Mathilde Monnier et retrouve Seydou Boro au Centre Chorégraphique National de Montpellier. Suivront les créations « Pour Antigone », « Nuit », « Arrêtez, arrêtons, arrête », « Les lieux de là », « Allitérations ». Parallèlement, il chorégraphie « L’héritage ».
Forts de ce premier succès et de leur parcours commun au sein de la compagnie Mathilde Monnier, Salia et Seydou décident d’explorer ensemble une danse contemporaine africaine, loin des stéréotypes exotiques et folkloriques. Ils fondent en 1995 la compagnie Salia ni Seydou et créent leur première œuvre « Le siècle des fous », puis « Fignito, l’oeil troué » (1997), « Taagalà, le voyageur » (2000). Il chorégraphie « Kupupura » (2001) pour la compagnie Tumbuka Dance du Ballet National du Mozambique. Entouré de Seydou Boro et de Ousséni Sako, il chorégraphie « Weeleni, l’appel » (2002), une des pièces les plus intimistes de la compagnie.
De 2001 à 2006, Salia Sanou est directeur artistique des Rencontres Chorégraphiques de l’Afrique et de l’Océan indien. Avec Seydou Boro, ils invitent en 2006 le compositeur multi-instrumentiste français Jean-Pierre Drouet à les rejoindre pour une collaboration inédite avec l’ensemble instrumental Ars Nov, et créent ensemble « Un Pas de Côté » à la Biennale de la Danse de Lyon.
2006 Salia Sanou et Seydou Boro fondent et dirigent le Centre de Développement Chorégraphique La Termitière de Ouagadougou au Burkina Faso. Ils dirigent la biennale Dialogue de Corps à Ouagadougou.
En 2011, Salia Sanou et Seydou Boro décident de reprendre chacun leur route, tout en gardant la direction artistique commune de La Termitière à Ouagadougou. Il crée « Au-delà des frontières » (2012), « Doubaley ou le miroir » (2013), « Clameurs des arènes » (2014) et « Du désir d’horizons » (2016).
Impliqué, engagé, Salia Sanou cultive l’art du mouvement, du déplacement dans un élan et une dynamique qui permettent avec ses créations de mieux appréhender l’état du monde. Au fil de ses créations, il s’attache à partager avec le public les sources de son écriture chorégraphique, à éclairer la scène d’un geste artistique engagé tout en donnant à voir la force, la poésie et la musicalité d’une Afrique en marche. Salia Sanou va créer une oeuvre engagée, proche du réel et des soubresauts de notre temps.
Source : Site de Salia Sanou
En savoir plus : saliasanou.net
Boro, Seydou
Né à Ouagadougou, au Burkina Faso, Seydou Boro suit dès 1990 une formation d’acteur au sein de la compagnie de théâtre Feeren, dirigée par Amadou Bourou. Il est ainsi interprète dès 1991 pour le théâtre, dans « Marafootage », d’Amadou Bourou puis dans « Œdipe-Roi » de Sophocle d’Eric Podor. En 1993, il intègre la compagnie Mathilde Monnier au Centre Chorégraphique National de Montpellier. En 1992, Seydou Boro rencontre Salia Sanou et fonde ensemble en 1995, la compagnie Salia nï Seydou avec leur première œuvre créée en 1996, "Le siècle des fous", à mi-chemin entre la tradition africaine et la modernité gestuelle.
Après 15 ans d’aventures artistiques avec Salia Sanou au sein de la compagnie Salia ni Seydou, Seydou Boro créé sa propre compagnie en 2010. Il souhaite y développer son travail de recherche chorégraphique tout en approfondissant une approche plus transversale à travers ses créations cinématographiques et musicales. Il créé «Le tango du cheval» en 2010 et sort la même année son premier album: «Kanou», puis il adapte pour le jeune public un conte traditionnel en 2013: «Pourquoi la hyène a les pattes inférieures plus courtes que celles de devant, et le singe les fesses pelées?», et prépare un film c
ollectif avec Leslie Gremberg/les films Pénélope: «Corpus». Par ailleurs il continue de tourner avec les pièces
«C'est-à-dire» (2004) et «Concert d’un homme décousu» (2009) et il est régulièrement invité à transmettre sa pédagogie et son répertoire dans des stages ou des masterclasses.
Son travail artistique se nourrit des liens tissés depuis plusieurs années avec le CDC la Termitière à Ouagadougou (Burkina Faso) dont il est co directeur, mais aussi d’autres collaborations en France et à l’étranger qui lui offrent des espaces de recherche et d’expérimentation. Il travaille entre autres avec les récréatrales à Ouagadougou, le Tof théâtre (marionettes, Bruxelles), Mark Tompkins (compagnie I.D.A) et envisage avec Bakary Sangaré de la Comédie Française l’adaptation d’un texte qu’il a écrit en 2002: «L’exil dans l’asile». En 2014 avec «Surukou» la compagnie Seydou Boro recréé avec 4 musiciens burkinabais sur scène le conte
chorégraphique créé en 2013 «Pourquoi la hyène a les pattes inférieures plus courtes que celles de devant et les singe les fesses pelées?» et sortira en 2015 «Le cri de a chair», pièce pour 6 danseurs et 5 musiciens.
Sources: Site de la Compagnie Seydou Boro ; CRDP Limousin - programme de spectacle ("Le cri de la chair", 2016)
En savoir plus
Picq, Charles
Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.
Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges".
Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :
• Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
• Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
• Il initie les "présentations de saisons" en image.
• Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.
• Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web, il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
Source : Maison de la Danse de Lyon
Un pas de côté
Chorégraphie : Salia Sanou et Seydou BoroJean-Pierre Drouet
Interprétation : Salia Sanou, Seydou Boro, Ousséni Sako, Ahmed Khémis, Bénédicth Sene Musiciens Jean-Pierre Drouet, Michel Maurer, Pierre-Simon Chevry, Eric Lamberger, Alain Tressallet, Dramane Diabaté
Scénographie : Claudine Brahem
Musique live : Jean-Pierre Drouet (direction musicale : Philippe Naho)
Lumières : Eric Da Greça NevesXavier Bordelais
Son : Xavier Bordelais
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Production Biennale de la Danse
Les racines de la diversité en danse contemporaine
La filiation «américaine» de la danse moderne [1900-1930] : De la danse libre à la Modern Dance.
(LA)HORDE : RÉSISTER ENSEMBLE
CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM ET L'ÉLAN VITAL - échappées chorégraphiques salvatrices
Les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis
La danse classique occidentale entre dans la modernité du 20e siècle : Les Ballets russes et les Ballets suédois
Si le 19e siècle est celui du romantisme, l’entrée dans le nouveau siècle est synonyme de modernité ! Ce sera quelques décennies plus tard que lui sera attribué a posteriori un nom : « le néo-classique ».
Latitudes contemporaines
40 ans de rock et danse
[1930-1960] : Entre Europe et Etats-Unis, un néoclassicisme à l’écoute de son temps
Les Ballets russes ont ouvert la porte à ce qui sera nommé plus tard : le néoclassique. A l’époque, l’expression « ballet moderne » est souvent utilisée pour définir ce renouvellement esthétique : un savant mélange de tradition et d’innovation définit par chaque chorégraphe.
Danses indiennes
Une découverte de la danse indienne au travers de créations chorégraphiques qui la dévoilent, la suggèrent, la revisitent ou la transforment !
LES CENTRES CHORÉGRAPHIQUES NATIONAUX
[1970-2018] Développements néoclassiques : diffusion mondiale, répertoires multiples et dialogues avec la danse contemporaine
Avec les années 1970, l’élan des artistes vers un nouveau classique a plus d’un demi-siècle et ainsi plusieurs générations se sont déjà déployées depuis les Ballets Russes. Au fil des décennies, chacun a défendu ou défend la danse classique sous le signe de la nouveauté, de la singularité, de la connexion avec les autres arts et avec les préoccupations de son temps.
James Carlès
les ballets C de la B et l'esthétique du réel
Rencontres avec la littérature
La collaboration entre chorégraphe et écrivain fait apparaître de multiples combinaisons. Parfois, ce n’est plus le chorégraphe qui « met en danse » le texte d’un auteur, c’est l’écrivain qui prend la danse pour sujet ou matière de son texte.
Quand le réel s'invite
Comment les œuvres témoignent-elles du monde ? L’artiste contemporain est-il lui-même le produit d’une époque, d’un milieu, d’une culture ?
La ronde
De l’importance de la Ronde en danse aujourd’hui.
Folklores dites-vous ?
Présentation de la manière dont les chorégraphes contemporains revisitent le Folklore.
La danse au Québec : identités multiples
Deuxième volet du parcours consacré à la danse au Québec, celui-ci est centré sur la notion de collectif, d’être-ensemble.
La danse au Québec : Les corps déraisonnables
Première partie du Parcours consacré à la danse au Québec, voici un ensemble d’extraits présentant l’utilisation très physique du corps.