Suerte
1992 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Ros de la Grange, Véronique (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Biennale de la danse , Biennale de la danse - 1992
Producteur vidéo : Biennale de la danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
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1992 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Ros de la Grange, Véronique (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Biennale de la danse , Biennale de la danse - 1992
Producteur vidéo : Biennale de la danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
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Image de danse sur l'histoire ordinaire d'un torero. Image de danse sur une énumération de violence, sur la nécessité du risque et de la pure beauté du geste. Image d'un corps androgyne emballé dans un costume de satin rose. La voix du torero dessine des gestes pour la danse. Trois solitudes, danseuse, acteur et soprano et un chœur de danseurs exceptionnels. Un pari pour la lyonnaise Véronique Ros de la Grange épaulée par Guy Walter. Un superbe projet à la recherche de la poésie de l'excès.
Source : programme de la Biennale de la danse 1992
Ros de la Grange, Véronique
Née le 27 août 1959 à Casablanca.
Après une formation de danseuse, elle est interprète chez Régine Chopinot de 1978 à 1983.
Entre 1984 et 2005, elle réalise et produit plus d'une trentaine de créations chorégraphiques qui mettent en scène, acteurs, danseurs, chanteurs, circassiens sans distinction des pratiques, mais avec distinction des individus et de leurs particularités.
A partir de 2005, elle privilégie le rapport au texte et à la direction d'acteurs. Elle passe alors à la mise en scène, sans jamais omettre toute la puissance et la portée des corps en scène. Elle a depuis réalisé une dizaine de mises en scène autour de textes d'auteurs contemporains.
En parallèle de son travail de création, elle collabore avec de nombreux metteurs en scène de théâtre ou d’opéra, en tant que partenaire artistique et chorégraphe.
Elle travaille tout aussi régulièrement pour la caméra avec des réalisateurs, soit pour des fictions, soit pour des vidéo-danse ou des publicités.
Depuis le début de sa carrière, Véronique Ros de La Grange inscrit son travail dans une démarche pédagogique avec les acteurs, danseurs, et musiciens qu'elle rencontre. Elle leur transmet notamment sa conception sensible du corps en scène, de la gestion de l'espace, des signes au plateau et du sens et des sens, dans une quête permanente de précision et de lâcher prise.
Par ailleurs, Véronique ne se départit pas, de son impérieuse envie d’interpréter.
Source : Site internet de Véronique Ros de la Grange
En savoir plus :
Picq, Charles
Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.
Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges".
Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :
• Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
• Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
• Il initie les "présentations de saisons" en image.
• Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.
• Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web, il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
Source : Maison de la Danse de Lyon
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Direction artistique / Conception : Bertrand Davy, Pascal Elso, Cyrille Grestenhaber, Eric Larrondo, Michèle Prélonge, Véronique Ros de la Grange
Chorégraphie : Véronique Ros de la Grange
Conseil artistique / Dramaturgie : Guy Walter
Scénographie : Chantal Gaiddon
Lumières : Laurent Fachard
Costumes : Eric Chambon
Son : Alain Chignier
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : HYBRIDES & COMPAGNIE
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Biennale de la danse - Charles Picq, 1992
ANIMAL KINGODM, Parole des participants
Les racines de la diversité en danse contemporaine
Noé Soulier : Repenser le mouvement
(LA)HORDE : RÉSISTER ENSEMBLE
CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM ET L'ÉLAN VITAL - échappées chorégraphiques salvatrices
Les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis
La compagnie Vlovajobpru
Latitudes contemporaines
40 ans de rock et danse
[1930-1960] : Entre Europe et Etats-Unis, un néoclassicisme à l’écoute de son temps
Les Ballets russes ont ouvert la porte à ce qui sera nommé plus tard : le néoclassique. A l’époque, l’expression « ballet moderne » est souvent utilisée pour définir ce renouvellement esthétique : un savant mélange de tradition et d’innovation définit par chaque chorégraphe.
Danses indiennes
Une découverte de la danse indienne au travers de créations chorégraphiques qui la dévoilent, la suggèrent, la revisitent ou la transforment !
La Nouvelle Danse Française des années 80
En France, à l’aube des années 80, une génération de jeunes s’empare du corps dansant pour esquisser leur vision singulière du monde.
Le corps et les conflits
Regard sur les liens qui semblent émerger entre le corps dansant et le monde envisagé comme un organisme vivant.
LES CENTRES CHORÉGRAPHIQUES NATIONAUX
[1970-2018] Développements néoclassiques : diffusion mondiale, répertoires multiples et dialogues avec la danse contemporaine
Avec les années 1970, l’élan des artistes vers un nouveau classique a plus d’un demi-siècle et ainsi plusieurs générations se sont déjà déployées depuis les Ballets Russes. Au fil des décennies, chacun a défendu ou défend la danse classique sous le signe de la nouveauté, de la singularité, de la connexion avec les autres arts et avec les préoccupations de son temps.
James Carlès
les ballets C de la B et l'esthétique du réel
Rencontres avec la littérature
La collaboration entre chorégraphe et écrivain fait apparaître de multiples combinaisons. Parfois, ce n’est plus le chorégraphe qui « met en danse » le texte d’un auteur, c’est l’écrivain qui prend la danse pour sujet ou matière de son texte.
Quand le réel s'invite
Comment les œuvres témoignent-elles du monde ? L’artiste contemporain est-il lui-même le produit d’une époque, d’un milieu, d’une culture ?
Folklores dites-vous ?
Présentation de la manière dont les chorégraphes contemporains revisitent le Folklore.