Soleils
2013 - Réalisateur-rice : Pezet, Yves
Chorégraphe(s) : Droulers, Pierre (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
Soleils
2013 - Réalisateur-rice : Pezet, Yves
Chorégraphe(s) : Droulers, Pierre (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
Soleils
PIERRE DROULERS
Pièce pour 9 danseurs / 2013 / 60'
Création dans le cadre du Kustenfestivaldesarts
Pierre Droulers, une des figures les plus importantes de la danse en Belgique, est un chorégraphe qui compose ses pièces en suivant une logique avant tout sensorielle. Traitant tant les corps et le mouvement que les objets, les sons, la lumière et l'espace comme des textures plastiques, il sculpte des objets scéniques singuliers dans lesquels le vide se confronte au plein, la présence à l'absence, la vie à la mort, l'ivresse à la mélancolie. Pour sa nouvelle création, c'est, philosophiquement et physiquement, la lumière qu'il convoque sur scène : la lumière jusqu'à l'extase incandescente de l'astre solaire, mais aussi celle qui attend dans l'obscurité ; la lumière qui se diffracte dans les matières mais aussi celle qui irradie des corps. Il revisite l'énergie brûlante des rituels et des défilés carnavalesques. Serti dans un espace scénique d'une subjuguante beauté, Soleils réaffirme le feu de la vie face à la grimace de l'histoire.
« Rassembler des danseurs, des voleurs d'énergie, des oiseaux. Du plus rapide au plus lent, affublés de rites étranges, de secrets. Solitaires, multitude, ils font corps puis se désolidarisent. Toujours en mouvement, ils illuminent le monde de leurs lueurs, de leurs lanternes. D'où vient cette lumière ? Où va-t-elle ? Fulgurances, amenuisements, transparences, les corps circulent et laissent percevoir leurs déplacements. La danse évolue jusqu'à extinction des feux. Dans ce déferlement de rythmes, d'éclats et de sons, une ombre plane. Le souvenir d'un monde éteint, d'une menace. Celle d'une tension à l'œuvre, comme un pont suspendu entre le jour et la nuit. »
Pierre Droulers
Dernière mise à jour : juillet 2014
Droulers, Pierre
Après une formation artistique de trois ans à Mudra, école multidisciplinaire fondée à Bruxelles par Maurice Béjart, Pierre Droulers continue sa formation par un voyage en Pologne chez Grotowski. À Paris, il participe aux ateliers de Robert Wilson. Un voyage à New York lui fait découvrir le travail de la Judson Church en 1978 et le ramène à la danse après avoir vu Steve Paxton à St Mark’s Church. Il crée un solo à Bruxelles avec Steve Lacy, saxophoniste et compositeur (Hedges, 1979).
Après différents projets en tant que chorégraphe (Tao, avec Sheryl Sutton, 1980 - Tips avec le futur Grand Magasin, 1982 - Pieces for Nothing avec Minimal Compact, 1983 - Miserere avec Winston Tong et Sussan Deyhim, 1985 - Remains avec Steve Lacy,1991,...) ou interprète (entre autres chez Anne Teresa De Keersmaeker et Michèle Anne De Mey, de 1986 à 1989), il crée un diptyque à partir de Finnegan's Wake de James Joyce, jouant dans ses spectacles d’une pluralité de modes : joués, dansés, parlés, “musicalisés” (Comme si on était leurs Petits Poucets, 1991, et Jamais de l'Abîme, 1993).
En 1995, avec Michel François, il règle le compte des objets dans la pièce Mountain/Fountain. Cette création inaugure un nouveau cycle dans lequel la question de la forme amorce l’abstraction et évacue la théâtralité. Il poursuite sa collaboration sur les rêves de matières avec la plasticienne Ann Veronica Janssens, dans la pièce suivante De l’Air et du Vent, 1996. Il alterne petites et grandes formes, ressentant la nécessité d’être plus proche de l’interprète. Petites Formes en 1997 invite quatre interprètes, Stefan Dreher, Thomas Hauert, Tijen Lawton et Celia Hope-Simpson à produire chacun une petite forme parallèlement à celle que Pierre Droulers crée pour eux. Multum in Parvo, au Kunstenfestivaldesarts en 1998, réinterroge le collectif en invitant 26 danseurs.
En 2000, Pierre Droulers monte MA au Festival d’Automne avec Michel François, Ann Veronica Janssens et Yuji Oshima, une exploration de la flânerie urbaine dans l’architecture contemporaine des villes. En 2001, il reprend la scène avec Sames, un duo avec Stefan Dreher, autour de la question du double, du même et du différent. Pierre Droulers ouvre simultanément un lieu à Marseille, le studio Bird, un lieu de résidences d’artistes et de migrations nord/sud dans le site de Cap 15, qui regroupe différents ateliers d’artistes.
En 2003, il programme une Carte Blanche à la Balsamine à Bruxelles. Ouvert sur plusieurs lieux, moments et artistes (vélos et Scrub Color II d’Ann Veronica Janssens ; Alu de Michel François, La maison de Jan Hoet de Koen Theys), cet événement d’un seul tenant propose un itinéraire, une trame entre la danse, les arts plastiques et le son, reprenant la petite forme (Parades) et la composition-improvisation de groupe (Appartement). Il crée Inouï en 2004 qui est présentée en Belgique, France et Allemagne. En 2005, il participe au projet Agora présenté au cœur du Parc royal de Bruxelles dans le cadre du Kunstenfestivaldesarts, qui le réunit au plasticien Simon Siegmann, au compositeur George van Dam et à l’écrivain Jean-Michel Espitallier.
Nommé co-directeur artistique puis artiste associé au sein du Centre chorégraphique de Charleroi Danses de 2005 à 2016, il développe à La Raffinerie deux projets de programmation : le festival pluridisciplinaire Compil d’Avril et le programme DANSEUR qui remet l’interprète en lumière. Durant cette période, ses créations explorent des voies plus intimes et souterraines. Flowers, pièce pour 8 danseurs, propose une recherche sur le désir.
En 2007, il reçoit une commande du Ballet de l’Opéra de Lyon, qui donne lieu à la création de All in All. Avec Walk Talk Chalk en 2009, il s’empare des thèmes de la chute et de l’effondrement. En 2010, il reprend la pièce de l'air et du vent, présentée notamment au Théâtre de la Cité internationale de Paris. En 2013, avec un ensemble de neuf jeunes danseurs, il crée Soleils, jouant de l’ombre et de la lumière, et des rituels carnavalesques. Pour clore ce parcours à l’intérieur de l’institution et fêter ses quarante ans de créations, le chorégraphe revisite en 2016 son parcours de manière originale et transversale avec l’édition d’une publication ("Sunday", edité par le Fonds Mercator et Charleroi Danses), qui a été suivie d’une installation ("Dimanche") et d’une performance en 2017.
Pezet, Yves
Soleils
Chorégraphie : Pierre Droulers
Assistance à la chorégraphie : Michel Yang
Interprétation : Yoann Boyer, Malika Djardi, Stanislav Dobak, Youness Khoukhou, Louis Clément Da Costa, Benjamin Pohlig, Peter Savel, Jonathan Schatz, Katrien Vandergooten
Conseil artistique / Dramaturgie : artistique Yuji Oshima
Scénographie : Chevalier-Masson
Musique originale : Beth Gibbons, Eric Thielemans
Lumières : Pierre Droulers, Marc Lhommel
Costumes : Jean-Paul Lespagnard
Direction technique : Coordination technique Marc Lhommel Régie lumières Philippe Fortaine Régie son Benoit Pelé
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Production Charleroi Danses, Centre Chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles Coproduction Kunstenfestivaldesarts / Festival de Marseille / Maison de la Culture de Tournai / Next Festival
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