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Parcours Néo-classique

Maison de la danse 2019

Chorégraphe(s) : Fokine, Michel (Russian Federation) Nijinsky, Vaslav (Russian Federation) Massine, Léonide (Russian Federation) Börlin, Jean (Sweden)

Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse

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Parcours Néo-classique

Maison de la danse 2019

Chorégraphe(s) : Fokine, Michel (Russian Federation) Nijinsky, Vaslav (Russian Federation) Massine, Léonide (Russian Federation) Börlin, Jean (Sweden)

Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse

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Fokine, Michel

Danseur, chorégraphe et pédagogue russe (Saint-Pétersbourg 1880-New York 1942).

Premier chorégraphe des Ballets russes, Michel Fokine libéra la danse du carcan des conventions et en fit un art à part entière, révélateur d’une sensibilité nouvelle. Avec lui naît le ballet que l'on appellera « néoclassique » et dont son danseur Nijinski sera l’immense continuateur.

Fils de commerçants, Michel Fokine, à peine âgé de 10 ans, fait ses premiers pas de danseur à l’École impériale de Saint-Pétersbourg. Entré dans le corps de ballet du théâtre Mariinski, il y devient soliste (1898), puis premier danseur (1904), tout en étant lui-même chargé de cours à l’École impériale à partir de 1902. Également doué pour les beaux-arts, il est surtout attiré par la création chorégraphique, dont il a une conception déjà très originale. La découverte de la « danse libre » d’Isadora Duncan, venue à Saint-Pétersbourg en 1905, le convainc du bien-fondé de sa démarche, qui consiste à rompre, non avec l’héritage de la danse classique elle-même – Fokine demeure d’ailleurs un grand admirateur de Marius Petipa –, mais avec la routine de l’académisme.

Source: Dictionnaire Larousse en ligne

En savoir plus

larousse.fr

Nijinski, Vaslav

Danseur russe.

Issu d'une famille de danseurs polonais, il entre à l'École de danse de Saint-Pétersbourg en 1898 et se produit au Mariinski dès 1905, célèbre avant même d'être diplômé. Engagé en 1907, il est le partenaire de M. Kschessinska, N. Pavlova et T. Karsavina. Il est la coqueluche de la vie mondaine russe et rencontre en 1908 S. de Diaghilev dont il devient le protégé. Il participe en 1909, avec sa sœur Bronislava Nijinska, à la première saison des Ballets Russes, contribuant largement à son succès. Il se partage entre les deux compagnies, ne quittant le Mariinski qu'en 1911, après y avoir fait scandale avec un costume trop dépouillé dans Giselle. Adulé du public occidental, il crée les œuvres les plus célèbres de M. Fokine, et réalise sa première chorégraphie en 1912. En 1913, il épouse une jeune hongroise, Romola de Pulsky, dont il aura deux filles, Kyra en 1914 et Tamara en 1920. Ce mariage inopiné bouleverse Diaghilev, qui le licencie aussitôt. Une tentative de monter sa propre compagnie échoue à Londres en 1914. En 1916 et 1917, il est de nouveau engagé par Diaghilev pour les tournées américaines de la troupe, au cours desquelles il crée sa dernière chorégraphie, Till Eulenspiegel. À son retour, il s'installe en Suisse, où apparaissent les premiers signes de sa maladie mentale. Entre deux séjours à l'hôpital, il travaille à un système d'écriture de la danse, dessine, et commence à rédiger son journal, aujourd'hui publié. Il danse en 1919 un dernier solo terrifiant sur la guerre. Il sombre ensuite définitivement dans la folie et meurt à Londres en 1950 ; son corps est transporté en 1953 au cimetière Montmartre à Paris.

Passant inaperçu en société, doté d'un physique ingrat pour un danseur, avec sa petite taille et ses cuisses épaisses, Nijinski entre dans la légende à une époque où la danse masculine est peu appréciée en Europe occidentale. À la perfection de sa technique, marquée par une élévation et un ballon exceptionnels, il joint un pouvoir de séduction et de transfiguration scénique stupéfiants qui font de lui un véritable génie de la danse à la grâce inégalée. Inspirant à Fokine ses plus beaux ballets, il marque à jamais les rôles qu'il a créés, le plus souvent aux côtés de Karsavina. Poète romantique dans les Sylphides, Esclave sensuel dans Schéhérazade, bondissant Arlequin dans Carnaval, douloureux Pantin dans Petrouchka, Fleur androgyne dans le Spectre de la rose, il investit chaque personnage avec une justesse et une plénitude qui emporte le public dans un émerveillement sans cesse renouvelé.

Chorégraphe, Nijinski tourne le dos à la danse qui a fait sa gloire et élabore, avec l'appui de Diaghilev, des œuvres qui déconcertent le public (Jeux), ou le scandalisent (l'Après-midi d'un faune, le Sacre du printemps). Lent à créer, il ne sait pas se faire comprendre des danseurs, hostiles à une danse si étrangère à leur formation, mais bénéficie de l'assistance constante de sa sœur. Écartant toute virtuosité, il sculpte les corps dans une gestuelle différente pour chaque ballet, totalement originale, et dont seuls quelques artistes (A. Rodin, J. Cocteau, Valentine Hugo entre autres) apprécient la valeur artistique et la puissance d'expression. Comète au destin tragique, son personnage hante l'imaginaire de nombreux artistes, comme M. Béjart qui en donne sa vision dans Nijinski, clown de Dieu.


Source : Marie-Françoise Bouchon sous la direction de Philippe Le Moal, Dictionnaire de la danse, Larousse, 1999

En savoir plus : 

http://www.russianballethistory.com

Massine, Léonide

(1895-1979)

Formé au théâtre et à la danse à l' École du Théâtre Bolchoï, il entre dans le Ballet en 1912. En 1913, il est engagé par Serge de Diaghilev aux Ballets Russes où il crée le rôle-titre dans "la Légende de Joseph", et complète sa formation avec Enrico Cecchetti. Il compose, en 1915, sa première chorégraphie, "Soleil de nuit", et mène désormais une double carrière de danseur et chorégraphe. Il quitte les Ballets russes en 1921, danse en Amérique du Sud et en Grande-Bretagne, renoue avec la chorégraphie pour "les Soirées d'Etienne de Beaumont" (1924) et revient chez Diaghilev de 1925 à 1928, participant également aux spectacles de la Revue de Cchran à Londres (1925-1926) et du Roxy Theater à New York jusqu'en 1930. Il collabore avec la Compagnie Rubinstein (1928 et 1931) et, à partir de 1932, avec les Ballets russes de Monte-Carlo. Il est chorégraphe invité à New York à l'American Ballet Theater (1942-1943), et au Ballet International du marquis de Cuevas en 1944. En 1945-1946, il dirige sa compagnie, Ballets Russe Highlights, puis retourne en Europe où il crée ou remonte ses œuvres pour le Sadler's Wells Ballet, les Ballets des Champs Élysées, la Scala de Milan, l'Opéra-comique de Paris, le Grand Ballet du marquis de Cuevas et l'Opéra de Rome. En 1960, il fonde le Balletto Europeo pour le festival de Nervi. Jusqu'à sa mort il est invité à remonter ses oeuvres dans le monde entier.

Source : Dictionnaire de la Danse, Philippe Le Moal, Larousse, 1999

En savoir plus : massine-ballet.com

Börlin, Jean

Jean Börlin est un danseur et chorégraphe suédois né à Härnösand le 13 mars 1893 et mort à New York le 6 décembre 1930. Il a travaillé avec Michel Fokine qui fut son professeur.

Jean Börlin était très apprécié de Michel Fokine, qui dira plus tard du danseur suédois « Il est celui qui me ressemble le plus ! Une nature ! Une extase ! Le sacrifice fanatique d'un corps meurtri afin de donner le maximum de l'expression chorégraphique ».

Danseur du Ballet royal suédois, il rompt ses rapports avec celui-ci pour entrer aux Ballets suédois de Rolf de Maré. Cette étape marquera ses débuts de chorégraphe, puisque la grande majorité des chorégraphies des Ballets suédois portent son nom. Il danse pour la compagnie à une époque où elle est en constante concurrence avec les Ballets russes de Serge de Diaghilev.

Il figure dans le ballet Relâche d'Erik Satie créé en décembre 1924 à Paris, et également dans le film Entr'acte de René Clair, avec la musique de Satie.

Jean Börlin est emporté par la maladie en 1930, alors qu'il n'avait que 37 ans.

Source : Fracademic

Ballets Russes

Les Ballets russes sont une célèbre compagnie d'opéra et de ballet créée en 1907 par Serge de Diaghilev, avec les meilleurs éléments du théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg. Dès 1909, la compagnie entame une tournée internationale et, en 1911, Diaghilev coupe les ponts avec le Ballet impérial. La compagnie devient une troupe privée, indépendante, qui se fixe à Monte-Carlo, Paris et Londres, sans s'attacher à aucun théâtre en particulier.

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