Mister Ex
Durant la soirée Jazz au CND, Géraldine Armstrong et Rick Odums interrogent de façon festive la notion de racines et d’identité, de filiation et d’empreintes, à travers des pièces courtes, des écritures chorégraphiques singulières et des choix musicaux aux sources de la danse jazz. L’Armstrong Jazz Ballet a repris à cette occasion Basie’s Instinct de Matt Mattox, pièce créée en 2003.
Mister Ex creuse cette particule qui lui tient lieu d’identité. Il donne à lire une écriture gestuelle en focalisation interne : par Mister Ex, à travers Mister Ex, ce solo exprime les traces d’empreintes multiples.
Le corps se présente comme le vecteur d’un passé, celui d’un homme noir aux confluents de la culture occidentale et africaine, le corps s’affirme moteur de son présent en une danse métissée de son héritage jazz et de son inscription contemporaine.
Ce monologue dansé pose ici le mouvement comme passeur vers une identité libre, nourrie de son histoire et de sa pluralité culturelle et dont la facture s’imprègne de toute la singularité d’une introspection personnelle et intime."
Mise à jour : juillet 2017
Barbaste, Wayne
Wayne Barbaste est originaire de Trinidad et Tobago, sa carrière de danseur débute en 1977, en Afrique (Cie Astor Johnson) aux Caraïbes (Cies La Chapelle et Douglas), pour se poursuivre notamment aux Etats-Unis avec la compagnie Alvin Ailey Repertory. En 1985, il quitte les Etats Unis et s’installe en France. C’est à son arrivée à Cesson Sévigné (35) qu’il crée la Cie Wayne Barbaste et qu’il entame un travail de recherche sur la danse Jazz, dans le souci de ne pas rompre avec ses origines chorégraphiques, tout en affirmant son appartenance à la création actuelle. Depuis 2000, cette recherche se fait plus pressante et plus précise. Avec une à deux créations par an, Wayne Barbaste définit aujourd’hui ses créations comme « Jazz Nouveau Concept ».
Riolon, Luc
Après des études de mathématiques supérieures et de médecine, Luc Riolon débute la réalisation dans le cadre de sa faculté de médecine, puis rencontre les chorégraphes des années 1980 (Maguy Marin, Mark Tompkins, Josef Nadj, Daniel larrieu, Odile Duboc, Josette Baiz, Angelin Preljocaj, etc.) avec qui il tourne de nombreux films (recréation pour la caméra, captations). Dans les années 1980 avec le chorégraphe américain Mark Tompkins il introduit la vidéo sur la scène, retransmettant en direct sur des écrans géants les images qu'il tourne avec sa caméra en étant sur le plateau avec les danseurs, mélangeant images sur bande et direct.
Avec Daniel Larrieu, il participe à la création du spectacle Waterproof, chorégraphie contemporaine qui se déroule dans une piscine, en filmant en direct les danseurs évoluant dans l'eau et mixant les images en direct avec des images subaquatiques préenregistrées.
Puis il collabore pendant 10 ans avec Eve Ruggieri pour son émission « Musiques au cœur ». Il tourne avec elle de nombreux documentaires sur la musique classique, l'opéra et la danse.
À partir de 1999 il réalise des documentaires de vulgarisation scientifique, en suivant les travaux de chercheurs de terrain attachés à la résolution d’une énigme particulière. Ces deux domaines artistiques et scientifiques qui peuvent sembler bien séparés l’un de l’autre mais sont pourtant, au regard de Luc Riolon, animés de la même démarche. Le désir de comprendre le monde, que ce soit par l’art ou par la recherche scientifique, et restituer cette découverte au plus grand nombre. Parmi ses documentaires scientifiques récents, on peut citer par exemple « Tchernobyl, une histoire naturelle ?», « L’Énigme du Caïman Noir », « Voyage en eau trouble » ou « Delta du Nil : La fin du miracle ». Ces documentaires de vulgarisation scientifique ont récemment reçu des prix dans des festivals en France, comme à l’étranger.
Source: Vimeo
Mister Ex
Chorégraphie
:
Wayne BARBASTE
Musique additionnelle
:
Ivan GERMON
Conception vidéo
:
Richard VOLANTE
Lumières
:
NICOLAS PILLET
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique
:
Compagnie Calabash