Man Made
2018 - Réalisateur-rice : Centre national de la danse, Réalisation
Chorégraphe(s) : Martens, Jan (Belgium)
Présentée dans la/les collection(s) : CN D - Spectacles et performances
Producteur vidéo : Centre national de la danse
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
Man Made
2018 - Réalisateur-rice : Centre national de la danse, Réalisation
Chorégraphe(s) : Martens, Jan (Belgium)
Présentée dans la/les collection(s) : CN D - Spectacles et performances
Producteur vidéo : Centre national de la danse
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
Man Made
Fait par l’homme : tel est le titre, teinté d’ironie, de la pièce que Jan Martens a offerte à DANCE ON ENSEMBLE. À l’heure où le virtuel et ses pièges sont partout, Man Made s’appuie sur la mémoire et l’expérience de cinq danseurs pour composer un système chorégraphique et social ancré dans les corps. Dans un univers dépouillé, chacun est à l’écoute, de l’autre comme de la musique électronique live de Mattef Kuhlmey, pour tisser à l’unisson une pièce dynamique, collaborative – et profondément humaine.
Source : programme du CND
Martens, Jan
Jan Martens (°1984, Belgique) a étudié à l’Académie de danse Fontys à Tilburg aux Pays-Bas et a achevé sa formation de danse en 2006 au Conservatoire royal d’Anvers (École supérieure Artesis). Depuis 2010, il crée sa propre œuvre chorégraphique qui, chemin faisant, est portée à la scène avec une régularité croissante devant des publics nationaux et internationaux.
L’œuvre de Jan Martens se nourrit de la conviction que chaque corps est en mesure de communiquer et a quelque chose à raconter. La communication directe se traduit par une forme transparente. Son œuvre est comme une retraite où la notion du temps redevient tangible et qui offre de la latitude à l’observation, l’émotion et la réflexion. Pour atteindre cet objectif, il ne conçoit pas tant son propre vocabulaire gestuel, mais travaille et réutilise des idiolectes existants dans un contexte différent afin de permettre à de nouvelles idées d’émerger. Dans chaque nouvelle œuvre, il tente de redessiner la relation entre public et performeur.
Le premier spectacle de Jan Martens, I CAN RIDE A HORSE WHILST JUGGLING SO MARRY ME (2010), brossait le portrait d’une génération de jeunes femmes dans une société dominée par les réseaux sociaux. Ensuite, il a réalisé deux duos à Frascati à Amsterdam : A SMALL GUIDE ON HOW TO TREAT YOUR LIFETIME COMPANION (2011), sélectionné par la plate-forme Aerowaves en 2011 et SWEAT BABY SWEAT (2011), sélectionné par les festivals Dansdagen 2012 et Circuit X 2013. Ensuite, il a créé trois productions sur la beauté non conventionnelle avec des performeurs dont les corps ne répondent pas aux critères habituels de la danse contemporaine : BIS (2012) pour Truus Bronkhorst alors âgé de 62 ans, LA BÊTE (2013) pour la jeune actrice Joke Emmers, et VICTOR (2013), un duo pour un garçon et un adulte que Jan Martens a créé en collaboration avec le metteur en scène Peter Seynaeve.
En 2014, Jan Martens a choisi le saut comme un mouvement central du spectacle de groupe THE DOG DAYS ARE OVER (2014) qui a été sélectionné Het Theaterfestival Vlaanderen. Le spectacle est toujours en tournée, de même que le solo ODE TO THE ATTEMPT (2014) et le projet THE COMMON PEOPLE (2016), un spectacle qui est à la fois une expérience sociale et un atelier créé en collaboration avec le metteur en scène Lukas Dhont. En 2017, Jan Martens crée RULE OF THREE, une collaboration avec l’artiste acousticien états-unien NAH. Dans PASSING THE BECHDEL TEST (2018), Jan Martens choisit résolument d’utiliser uniquement la parole et les 13 jeunes de fABULEUS s’emparent des mots d’un grand éventail d’écrivaines et de penseures pour aborder des thèmes comme les stéréotypes et le féminisme. Début 2019, lostmovements a eu sa première. Les cheminements artistiques des danseurs et chorégraphes Marc Vanrunxt et Jan Martens se sont régulièrement croisés par le passé et se retrouvent sur un solo pour Jan Martens. Marc Vanrunxt était déjà présent au début des années quatre-vingt, aux prémices de la nouvelle vague de la danse flamande.
En 20/21, Martens se concentre sur la première de any attempt will end in crushed bodies and shattered bones (première le 18 juillet 2021 au Festival d’Avignon). Une pièce de groupe pour dix-sept danseurs âgés de 16 à 69 ans. Il travaille également sur le solo ELISABETH GETS HER WAY qu’il dansera lui-même (première le 12 juillet 2021 au Julidans, Amsterdam).
Jan Martens réalise aussi souvent des spectacles invités comme MAN MADE (2017) pour le Dance On Ensemble, et accompagne en outre de jeunes créateurs dans la réalisation de leurs productions. Martens a remporté le prix Prins Bernard du Fonds culturel néerlandais du Nord-Brabant en 2014 et le prestigieux prix Charlotte Köhler en 2015. Il est « artiste associé » à DE SINGEL (Anvers, BE).
Source : https://www.grip.house/
Centre national de la danse, Réalisation
Depuis 2001, le Centre national de la danse (CND) réalise des captations de ses programmations de spectacle et de pédagogie et crée des ressources à partir de ces représentations filmées (interviews, conférences dansées, rencontres avec des artistes, démonstrations, grandes leçons, colloques spécialisés, montages thématiques, etc.).
Dance on ensemble
En anglais, Dance On signifie « continuer à danser ». Cette jeune compagnie, lancée en 2015 à l’initiative de Madeline Ritter, est paradoxalement composée d’artistes de plus de quarante ans, qui auraient sous d’autres cieux déjà dépassé l’âge de la retraite fixé aux danseurs. Établie à Berlin avec le but explicite d’attirer l’attention sur la question de l’âge et du vieillissement en danse, la troupe de DANCE ON s’est depuis constitué un répertoire enviable, qui montre par la pratique que l’expérience est avant tout synonyme de maturité artistique.
DANCE ON ENSEMBLE est placé sous la direction artistique de Christopher Roman, ancien interprète de premier plan, puis directeur de The Forsythe Company. Sous l’égide de William Forsythe, les jeunes danseurs y rivalisaient de rigueur avec des collègues de plus de cinquante ans. Cette exigence, Christopher Roman ne s’en est pas départi : les six danseurs de DANCE ON ENSEMBLE offrent un concentré d’expérience, de discipline physique et de souplesse intellectuelle qui leur permet de dialoguer d’égal à égal avec les chorégraphes invités.
Man Made
Direction artistique / Conception : Jan Martens
Assistance direction artistique / conception : En collaboration avec Ty Boomershine, Amancio Gonzalez, Brit Rodemund, Christopher Roman et Jone San Martin
Chorégraphie : Jan Martens
Interprétation : Ty Boomershine, Brit Rodemund, Christopher Roman, Jone San Martin, Frédéric Tavernini
Conseil artistique / Dramaturgie : Renee Copraij
Musique originale : Mattef Kuhlmey
Lumières : Dominique Pollet, Patrick Lauckner
Costumes : Sophia Piepenbrock-Saitz
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Spectacle créé le 11 mars 2017 à Kampnagel – Hambourg.
Les racines de la diversité en danse contemporaine
Nouveau souffle : La jeunesse du XXIème siècle entre dans la danse
(LA)HORDE : RÉSISTER ENSEMBLE
Les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis
La compagnie Vlovajobpru
Amala Dianor : danser pour donner à voir
Le corps et les conflits
Regard sur les liens qui semblent émerger entre le corps dansant et le monde envisagé comme un organisme vivant.
LES CENTRES CHORÉGRAPHIQUES NATIONAUX
[1970-2018] Développements néoclassiques : diffusion mondiale, répertoires multiples et dialogues avec la danse contemporaine
Avec les années 1970, l’élan des artistes vers un nouveau classique a plus d’un demi-siècle et ainsi plusieurs générations se sont déjà déployées depuis les Ballets Russes. Au fil des décennies, chacun a défendu ou défend la danse classique sous le signe de la nouveauté, de la singularité, de la connexion avec les autres arts et avec les préoccupations de son temps.
James Carlès
Folklores dites-vous ?
Présentation de la manière dont les chorégraphes contemporains revisitent le Folklore.
La Biennale de la danse
La Maison de la Danse de Lyon
Corps dansants
Focus sur la variété des corps que propose la danse contemporaine et la manière de montrer ces corps : de la nudité complète au corps tout à fait caché ou recouvert.