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La princesse de Clèves - Teaser

Julien Guerin 2022 - Réalisateur-rice : Van der Heyden, Loic

Chorégraphe(s) : Guérin, Julien (France)

Présentée dans la/les collection(s) : Collection de créations

Producteur vidéo : Cassette Vidéo

en fr

La princesse de Clèves - Teaser

Julien Guerin 2022 - Réalisateur-rice : Van der Heyden, Loic

Chorégraphe(s) : Guérin, Julien (France)

Présentée dans la/les collection(s) : Collection de créations

Producteur vidéo : Cassette Vidéo

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La princesse de Clèves

La Princesse de Clèves de Madame de La Fayette, considéré comme le  premier roman psychologique de la littérature française, retrace le  drame de Mlle de Chartres, devenue princesse de Clèves par son mariage, mais tombée éperdument amoureuse du duc de Nemours, de ces premières et  véritables amours qui marquent une vie. Pourtant, malgré cet amour  partagé, elle choisira d'y renoncer même après la disparition de son  époux. Dressant le portrait d'une héroïne amoureuse, héroïque dans ses  luttes intérieures entre devoir curial, fidélité contractuelle et ce  qu'elle pressent être l'amour d'une vie, le chorégraphe Julien Guérin s'empare de cette magnifique histoire d'amour inassouvi pour en faire  ressortir toute la charge émotionnelle, l'intensité, la force, et  surtout, son intemporalité. 

Guérin, Julien

Julien Guérin commence la danse à l’âge de 9 ans en France au conservatoire de La Rochelle et continue ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP). Il a reçu l’enseignement de Marie-Paule Cantenys, Isabelle Domljan, Colette Milner, Sergueï Soloviev, Alain Davesne, Cyril Atanassoff, Claude de Vulpian, Jean Guizerix, Muriel Belmondo, Crista Charmolu, Jocelyn Bosser, Christine Gérard, Alain Debrus.

En 2001, il intègre le Junior Ballet à Paris, puis en 2003, l’Atlantic Southeast Ballet à Charleston en Caroline du Sud aux Etats-Unis.
Après avoir obtenu son diplôme d’État de professeur de danse au Centre National de la Danse de Paris (CND) en 2005, Julien Guérin rejoint l’English National Ballet à Londres. En 2006, il danse successivement avec l’Opéra National de Bordeaux et le Scottish Ballet au Royaume- Uni avant d’intégrer Les Ballets de Monte-Carlo en 2007.

Son travail d’interprète inclut le travail chorégraphique de Jean Christophe Maillot, Ashley Page, Maurice Béjart, Derek Deane, Marco Goecke, William Forsythe, Rudolf Noureev, David Allan, George Balanchine, Davide Bombana, Nicolo Fonte, Emio Greco parmi d’autres. En tant que chorégraphe, Julien Guérin a travaillé pour l’Académie Princesse Grace, la Beijing Dance Academy en Chine, au Cannes Jeune Ballet Rosella Hightower dans le cadre du festival du Printemps des Arts et aux Ballets de Monte-Carlo lors de différents ateliers chorégraphiques (Les imprévus).

Ses créations incluent « Chase the Score » (2008), « Communication à une académie » (2010), « Ostinato Graphique » (2011), « Verwirrung der Gefühle » (2012), « Tribulations » (2012), « Soir de Fête » (2013). Il est nominé en 2013 au Rolex Mentor & Protégé Arts Inititative en 2013 dans la catégorie Danse.


En 2014, il chorégraphie pour le New York Choreographic Institute (filiale du New York City Ballet) une pièce intitulée « Beaudelairean Souls » pour les étudiants de la School of American Ballet sur une composition musicale  originale de Gity Razaaz une musique interprétée par les musiciens de la Julliard school.

 La même année, il chorégraphie « Somnia Vertigo » pour les danseurs de l’Académie Princesse Grace, accompagnés pour cette occasion par le Jeune Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo sur la 5ème symphonie de Beethoven à la Salle Garnier de l’Opéra de Monte-Carlo.

Ses créations s’enchaînent ensuite à un rythme rapide : « From a Heartbeat » pour deux danseurs des Ballets de Monte-Carlo (2015), « Theorem68 » pour les Ballets de Monte-Carlo en partenariat avec Le Pavillon Bosio - ESAP de la Mairie de Monaco (2016), « Elles » pour l’académie Princesse Grace (2016), « Dépaysement » pour le Ho Chi Minh City Ballet (2016), « Esquisse » pour l’Académie Princesse Grace (2017), « Piano Poetry » pour Pôle National Supérieur de Danse Provence Côte d’Azur (2017). En décembre 2017, il intervient au Conservatoire National Supérieur de Musique et Danse de Lyon et en janvier 2018, il compte parmi les 6 finalistes du Concours Jeunes Chorégraphes.

Les chorégraphies continuent à s’enchaîner : « Melismes du Corps » au Conservatoire à Rayonnement Régional du Grand Avignon à l’Opéra (2018), « Les labilités amoureuses » ballet conçu pour le concours jeunes chorégraphes classiques/néoclassiques  au grand théâtre de Bordeaux  organisé par le Malandain Ballet Biarritz , l'Opéra  National de Bordeaux ainsi que le Ballet du Rhin(il remporte le Prix du Public et de la Fondation de la Danse), « Démons & Merveilles », création pour le Ballet Nice Méditerranée dans le cadre de la célébration des studios cinématographiques de La Victorine (2019), « Dear Soaring Thoughts » création pour le Ballet National Tchèque dans le cadre de la commémoration des Trente ans de la Révolution de Velours au théâtre National de Prague (2019), « Scaramouche » création en 2 actes pour le ballet de l’Opéra d’Avignon avec l’Orchestre National Avignon/ Provence (2019), « Instamaude Instant Maude » solo créé pour Maude Sabourin soliste aux Grands Ballets Canadiens (2020), résidence chorégraphique à Orsolina 28 en Italie avec le soliste Daniele Delvecchio et création de deux solos cinématographiques « Purgatorio » et « Struggle for Pleasure » (2020).

En 2021 , il crée « De chair et d’âme » pour tous les étudiants du conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris .
Il crée « Arock in the Bbox » au conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon et récemment, il a choregraphié « Partita 2 » pour le Ballet de l’Opéra du Grand Avignon avec le violoniste Pablo Valetti. En 2022, il crée le ballet "la princesse de Clèves" en 2 actes  au coté de l'actrice Claire Cahen pour le Ballet de l'Opéra-théâtre de l'eurométropole de Metz ainsi que "Miniatures" pour  Arles Youth Ballet Company et "Quartet en aparté" pour l'académie Princesse Grace.

Fontaine , Antoine

Van der Heyden, Loic

Ballet de l'Opéra-Théâtre de l'Eurométropole de Metz

Le dynamisme du corps de Ballet de l'Opéra-Théâtre de l'Eurométropole de Metz est à présent reconnu et se traduit par une programmation, intra et extra muros, de qualité.

 Depuis septembre 2012, les quatorze danseurs professionnels du Ballet (sept filles et sept garçons) sont sous la direction de

Laurence BOLSIGNER-MAY.


Ainsi figurent au répertoire des ballets d'une grande diversité grâce au travail apporté par les différents chorégraphes

invités, pour des créations ou des reprises de leurs pièces inscrites à leur répertoire telles que :


Thierry MALANDAIN (L'Amour Sorcier, Mozart à 2 et Carmen)

Ralf ROSSA (Le Sacre du Printemps et Carmina Burana)

Davy BRUN (L'Oiseau de feu et Exode)

Valentina TURCU (Roméo et Juliette)

Kirsten DEBROCK (Crossings 1)

Rodolphe FOUILLOT (Let's Dance)

Christophe BÉRANGER (ApollonMusagète, Sérénade pour cordes)

Patrick SALLIOT (Zorba, Petrouchka,Parade(s))

Élodie VELLA (Pulcinella)

Gabriela GÓMEZ ABAITUA (Orphée et Eurydice)

Morena NASCIMENTO et Lucas RESENDE (O Vento)

Julien GUÉRIN (La princesse de Clèves)

ainsi que Laurence BOLSIGNER-MAY


qui a signé plusieurs créations (Cendrillon, Casse-Noisette, La Belle au Bois Dormant, Nuits dans les Jardins d'Espagne, Le Songe d'une Nuit d'Été, Tango, Gershwin Dance,La Mégère Apprivoisée, Don Juan, Les Amours d'Alexandre et de Roxane, La Dame aux camélias).



Les danseurs eux-mêmes peuvent exprimer leurs talents de chorégraphes, lors de soirées dédiées (Variations pour 5 chorégraphes, Les Saisons de Tchaïkovski).

.

Hors les murs, la compagnie se produit régulièrement au sein de l'agglomération messine et la région Grand Est, ainsi qu'au Luxembourg, en Allemagne, mais aussi en tournée en Israël et à Malte.


Le Ballet de l'Eurométropole de Metz a été invité à se produire dans les mythiques arènes d'Orange, lors de ses fameuses

Chorégies, l'été 2017 dans l'opéra Aida de Verdi, puis cet été 2021 dans l'opéra Samson et Dalila de Saint-Saëns ainsi 

 qu'au Festival Le Temps d'Aimer de Biarritz pour Indicible Beethoven.


La princesse de Clèves

La Princesse de Clèves” de Madame de La Fayette, considéré comme le premier roman psychologique de la littérature française, retrace le drame de Mlle de Chartres, devenue princesse de Clèves par son mariage,  mais tombée éperdument amoureuse du duc de Nemours, de ces premières et véritables amours qui marquent une vie.

Pourtant, malgré cet amour  partagé, elle choisira d’y renoncer même après la disparition de son époux. Dressant le portrait d’une héroïne  amoureuse, héroïque dans ses  luttes intérieures entre devoir curial, fidélité contractuelle et ce qu’elle pressent être l’amour d’une vie, le chorégraphe Julien Guérin s’empare de cette magnifique histoire d’amour inassouvi pour en faire ressortir toute la charge émotionnelle, l’intensité, la force, et surtout, son intemporalité.  

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Le premier amour, mais forcé à demeurer inassouvi puisqu’objet de deux injonctions morales contradictoires, de deux fidélités. Le résultat est la mort au sens propre comme figuré des deux amants car « une vie sans amour ne vaut la peine d’être vécue ».

Premier roman psychologique de l’histoire de la littérature française, l’auteur, Mme de La Fayette s’est attachée à retracer un amour vrai, sincère et véritable car chose rare, partagé pleinement par les deux protagonistes, synchroniquement.

La Princesse de Clèves raconte le drame d’une parfaite réciprocité amoureuse mais tragiquement inassouvible et inassouvable parce qu’interdite.

Les deux protagonistes doivent renoncer à l’amour de leur vie et ainsi taire leur passion, la faire mourir.

La charge émotionnelle s’avère contenue par l’auteur. Car le roman n’est pas transgressif ni contestataire de l’ordre établi ni de la morale en vigueur. En effet, en cela ne réside pas l’objet du roman.

Le roman épouse une morale contextuelle et circonstancielle et évite de s’attirer les foudres des dévots de l’époque voire la censure monarchique.

 Pourtant, derrière cette soumission de l’auteur pointe une difficulté de décrire une réalité interrogatrice toute contemporaine sur le choix d’aimer plus celui d’être libre d’aimer selon son cœur et ses affinités.

Dans mon projet chorégraphique, la liberté est plus grande en ce qu’il ne s’agit pas de faire parler les protagonistes mais de faire ressortir la force émotionnelle de cet amour contraint.

Je veux montrer une héroïne tragique dans sa dimension intérieure et conflictuelle puisqu’ écartelée entre deux légitimités, deux fidélités.

Cette déchirure la porte et la consume. La princesse sait le danger de succomber à son amour pour le Duc de Nemours.

Mais, elle choisit la vertu plutôt que le bonheur.

Et, c’est cette intensité terrible et dramatique, courant en filigrane tout au long du roman, moralement « cachée », depuis l’amour éclos et tacitement avoué entre les amoureux , que je veux saisir et traduire scéniquement.

L’indicible l’emporte sur l’explicite dans le roman autorisant, de ce fait, en danse, une double lecture plus douloureuse, plus charnelle.

J’ai voulu composer un ballet qui traduise cette graduelle intensité amoureuse puis douloureuse.

J’ai voulu que le public ressente ces émotions contraires, changeantes, heureuses, afflictives. Mon ballet s’attache à refléter, au gré de l’avancée du roman, l’engouement amoureux et ses dérivés attendus (joie, jalousie, possession, partage) puis les meurtrissures liées à l’assassinat d’une passion (rage, dépression, désespoir).

Je veux surprendre les spectateurs en dépoussiérant une vision passéiste et désincarnée de « La princesse de Clèves ».

Ce roman demeure résolument progressiste voire féministe, en ce qu’il fait d’une femme le personnage principal de l’histoire, même si cette dernière n’apparaît, finalement que partiellement actrice de son propre destin.

Cette jeune femme aime, intérieurement, pleinement et sans retenue, le duc de Nemours.

Là, j’y dénonce l’asservissement des femmes à un ordre établi phallocratique qui les condamne à s’unir par défaut et n’aimer que jamais sauf par hasard.

Et si la princesse de Clèves choisit de ne pas assouvir cet amour, peut-on penser que cette décision constitue l’exercice ultime de sa liberté ?

Le fait de se savoir non libre (i.e. existence déterminée par la nature de son sexe) mais prenant pleinement conscience de ces règles socialement prescrites revêt une forme de liberté qu’elle, en tant que sujet pensant et agissant, peut assumer.

Conclusivement, la princesse adhère par obéissance parce qu’elle a compris qu’elle n’avait pas d’alternatives, bref un non choix.

C’est cette dramaturgie qui irrigue l’œuvre romanesque de la Princesse de Clèves qu’une présidence n’a su comprendre à sa juste valeur.

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