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La Minute du spectateur : Le Ballet du Capitole

Maison de la danse 2020 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien

Chorégraphe(s) : Belarbi, Kader (France) Noureev, Rudolf (Russian Federation)

Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , La minute du spectateur

Producteur vidéo : Maison de la Danse de Lyon

fr

La Minute du spectateur : Le Ballet du Capitole

Maison de la danse 2020 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien

Chorégraphe(s) : Belarbi, Kader (France) Noureev, Rudolf (Russian Federation)

Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , La minute du spectateur

Producteur vidéo : Maison de la Danse de Lyon

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La Minute du Spectateur

La Minute du Spectateur, un rendez-vous vidéo à visionner avant chaque spectacle pour découvrir en deux minutes un chorégraphe, sa compagnie, son vocabulaire, son œuvre.

Une collection présentée par Dominique Hervieu, produite par la Maison de la Danse de Lyon et réalisée par Fabien Plasson.
 

© Maison de la Danse de Lyon

Belarbi, Kader

Admis à l'école de danse de l'Opéra de Paris en 1975, Kader Belarbi est  engagé cinq ans plus tard dans le corps de ballet. Nommé quadrille en 1981, coryphée en 1984 puis sujet l'année suivante, il gravit les étapes  avec brio. En 1988, il reçoit le prix de l’AROP et est promu premier  danseur. A l'issue de la représentation de La Belle au Bois Dormant (Rudolf Noureev) dans le rôle de l'Oiseau Bleu - le 19 décembre 1989 -, il est nommé "Etoile" et reçoit le Prix Nijinski la même année.

Il a dansé les nombreux ballets du répertoire de l’Opéra  national de Paris : Giselle, Le Lac des Cygnes (version Bourmeister et  Noureev), Roméo et Juliette, La Bayadère, Don Quichotte, Casse noisette,  la Belle au bois dormant (Noureev), Vaslaw, Casse-Noisette ,  Magnificat, Sylvia, La Dame aux Camelias (John Neumeier). Interprète de  Jérome Robbins qui le choisit pour In the Night, Dances at a gathering, Glass pieces et The Four Seasons, il danse aussi dans les œuvres de  Georges Balanchine (Agon, Serenade, Le Palais de Cristal, Le Fils  Prodigue Les Quatre Tempéraments, Violin Concerto, Symphonie en trois  mouvements, Allegro Brillante, Joyaux) ; Le Tricorne, la Symphonie  fantastique (Massine), Fall River Legend (Agnès de Mille), L'Après-midi  d'un faune (Nijinski), Les Noces (Bronislava Nijinska), Napoli  (Bournonville), Le Chant des Petits Gosses, No man's land, Roméo et  Juliette, Les Quatre Derniers Lieder (Rudi Van Dantzig).

Son registre est vaste. Jouant de préférence « les méchants » dans les  ballets de Rudolf Noureev (Tybalt, Rothbart, Abderam), il peut aussi  interpréter les hommes blessés dans ceux de Roland Petit (Le Jeune Homme  et la Mort, Don José dans Carmen, Le Loup, Frollo et Quasimodo dans  Notre Dame de Paris, Le Rendez-Vous, Camera obscura), les personnages  ténébreux et romantiques (le Poète de la Symphonie Fantastique de  Léonide Massine, Albrecht dans la Giselle classique ou celle de Mats Ek,  les figures bibliques (Le Fils prodigue de Georges Balanchine), comme  les cyniques ( le prêcheur de Speaking in Tongues de Paul Taylor,  Lescaut dans l’Histoire de Manon de Kenneth Mac Millan) ou encore les  charmeurs (Amour/Orion dans la Sylvia de John Neumeier). Son parcours  témoigne d’une ouverture à tous les styles, de Serge Lifar (Suite en  Blanc, Les Mirages, Roméo et Juliette-pas de deux) à Carolyn Carlson,  dont il crée Signes (1997). On note également sa prédilection pour  Vaslaw Nijinsky (Petrouchka, L’après-midi d’un faune, ou Vaslaw de John  Neumeier).

Il  reste un familier de la danse contemporaine et interprète les pièces de  Dominique Bagouet (Fantasia Semplice), Maguy Marin (Leçons de ténèbres,  Ay dios), Daniel Larrieu (Attentat poétique), Odile Duboc (Rhapsody in  Blue), Michel Kelemenis (Selim, Réversibilité, Images) Jean Grand-Maître  (Eja Mater) et participe aux créations de William Forsythe (In the  middle somewhat elevated, Pas./part), Jiri Kylian (Sinfonietta, Bella  Figura). Il a dansé dans Un Trait d’union d’Angelin Preljocaj, (la IXe  Symphonie de Beethoven, Le Concours, Arepo, Variations pour une porte et  un soupir Le Mandarin Merveilleux et le Sacre du printemps) de Maurice  Béjart, Giselle, Appartement et La Maison de Bernarda de Mats Ek, Air de  Saburo Teshigawara, Orphée et Eurydice de Pina Bausch.

Enfin  sa carrière le conduit à se produire en tant qu’artiste invité dans de  nombreuses compagnies internationales. En 1995, il est l’interprète  (acteur et danseur) du Martyre de Saint-Sébastien, mis en scène par Pier  Luigi Pizzi à la Fenice de Venise. Il n’hésite pas non plus à emprunter  les chemins de traverse, surfant avec la danse hip hop de Farid Berki  dans Pas de vague avant l’éclipse, pièce donnée dans le cadre du « Vif  du sujet » au Festival d’Avignon.

Parallèlement à son parcours d’interprète, Kader Belarbi amorce  un travail de chorégraphe en 1987. Parmi ses créations, Le Bol est rond  (1989), Salle des Pas Perdus (1997) sont présentées aux soirées des Danseurs-chorégraphes de l’Opéra  de Paris. Giselle et Willy (1991) est donné au Palais Garnier, lors  d’une soirée de pas de deux. Les Saltimbanques,  ballet pour douze danseurs, inspirés des premières toiles de Picasso,  est créé à l’Orchard Hall de Tokyo en août 1998 et repris à la Maison de  la Danse de Lyon en février 2000. Dans le cadre des Carnets de bal, Bertrand d’At lui commande une création pour le Ballet du Rhin. Ce sera Liens de table en juin 2001. En février 2002, il crée sa première grande chorégraphie pour le ballet de l’Opéra de Paris, Wuthering Heights,  d’après le roman Les Hauts de Hurlevent d’Emily Brontë. En janvier  2003, en collaboration avec la spécialiste de danse baroque, Francine  Lancelot, il crée Bach-Suite 2, dont il interprète d’abord des extraits  lors des hommages rendus par l’Opéra de Paris à Rudolf Noureev et Claude  Bessy, puis dans son intégralité en 2004 au Palais Garnier, ainsi que  pour les vingt ans de l’Ensemble Baroque de Limoges. Cette même année,  il crée sur l’Elégie de Gabriel Fauré, Entre d’Eux pour Marie-Agnés  Gillot et Jiri Bubenicek au gala « Dance for Life » de Bruxelles, Les Epousés,  à l’Amphithéâtre de l’Opéra Bastille, pièce librement inspirée des  lettres de Vincent Van Gogh à son frère Théo, avec les danseurs Nicolas  Leriche, Wilfried Romoli et la comédienne Norah Krief.

En  2005, le réalisateur Nils Tavernier lui confie la chorégraphie d’un bal  oriental et le rôle du Prince Abdallah El Kassar dans son long métrage  Aurore (sortie en salles en mars 2006). Kader Belarbi crée ensuite La Bête et la Belle  - sur une trame musicale de Gyorgy Ligeti - pour les Grands Ballets  Canadiens de Montréal (octobre 2005). Il crée avec son complice Olivier  Massart de “La Mode en images“ plusieurs événements dont un Fashion Show  dans une mise en scène chorégraphiée lors des Jeux Olympiques Asiatiques en novembre 2006, à Doha et conçoit la chorégraphie de la cérémonie d’ouverture de la Coupe du Monde de Rugby en septembre 2007.  Lors de l’année 2007, Il enchaîne avec deux nouvelles créations Entrelacs  pour le Ballet National de Chine à Pékin, ainsi qu’une relecture du  Mandarin Merveilleux pour le Ballet du Grand Théâtre de Genève.

En  Juillet 2008, il a créé Formeries à l’Opéra de Paris, pour un clown,  des musiciens et des danseurs. Etranges Voisins en novembre 2009 pour le  Junior Ballet de Lyon. Liens de Table et À nos Amours pour le Ballet du  Capitole de Toulouse en février 2010. Durant deux saisons (2009-2010 et  2010-2011), il est artiste associé à La Comète, scène nationale de  Châlons-en-Champagne, crée Room pour 6 danseurs contemporains et se produit en tournée avec un ensemble de danseurs.

Il a mis en place des Ateliers Chorégraphiques pour la ville de Châlons et de Toulouse, “Osons danser“ ouverts à tous.

En  2011, il crée pour la télévision italienne RAI, Come un sogno, un pas  de deux pour Benjamin Pech et Eléonora Abbagnato de l’Opéra de Paris,  puis un Pierrot Lunaire accompagné d’une danseuse et d’un guitariste et  un grand ballet pour le Ballet du Capitole, La Reine morte.

Pour  le Ballet du Capitole, qu’il dirige depuis le 1er août 2012, il a créé  Liens de table et À nos Amours (2010), La Reine morte (2011), Étranges  Voisins (2012), Entrelacs, Le Corsaire, La Bête et la Belle (2013), Bach-Suite III (2014), Giselle (2015), Salle des pas perdus et  Mur-Mur (2016), Don Quichotte et Casse-Noisette (2017).

Au fil des saisons, Kader Belarbi laisse les danseurs s’emparer de la diversité des styles chorégraphiques, afin de nourrir leur danse.  Danseur et chorégraphe de renom, Kader Belarbi se distingue par une inépuisable curiosité et un appétit renouvelé d’aventures dansées.

Il a reçu le Prix de l’Arop (1988), le prix Nijinski (1989) et le Prix de  la création artistique (2004). Il est Officier des Arts et Lettres  (2006), Officier de l’Ordre National du Mérite (2015), Chevalier de la  Légion d’Honneur (2008) et “ Meilleure Personnalité chorégraphique de  l'année 2017 “ par l'Association Professionnelle de la Critique Théâtre, Musique et Danse.

Noureev, Rudolf

D'ascendance tartare, Rudolf Noureev passe son enfance à Ufa (Bachkirie) où il pratique la danse folklorique. Bravant l'autorité paternelle, il entre à l'école Vaganova de Leningrad et trouve en A. I. Pouchkine le professeur idéal. Après trois années de travail intensif, il débute sur la scène du Kirov et devient soliste. En 1961, lors d'une tournée du Kirov en France, il danse à Paris, laissant le public ébloui et, au moment de repartir, il demande l'asile politique. Il est aussitôt engagé dans le Ballet du marquis de Cuevas et triomphe dans La Belle au bois dormant. Invité à Londres par M. Fonteyn pour participer à un gala de charité, il noue une liaison artistique avec l'étoile britannique. Le couple entre dans la légende et forme en scène, selon Noureev, « un seul corps, une seule âme » dans Giselle, Le Lac des Cygnes ou dans Marguerite et Armand, créé pour eux par F. Ashton en 1963. Avide de découvertes, il danse partout dans le monde et il faut attendre 1983 pour qu'il se fixe dans une compagnie, celle de l'Opéra de Paris, où il devient directeur de la danse. Après vingt-huit ans d'exil, il revient en Russie pour danser sur la scène du Kirov en 1989. La même année, confronté à des conflits administratifs, il quitte l'Opéra, mais reste le chorégraphe principal.


Noureev est, avec V. Nijinski, une des figures mythiques de la danse du XXe siècle. Sa beauté, son visage expressif, sa technique conquise à force de travail, ses sauts silencieux en ont fait le prince classique idéal. Admirateur fou de l'œuvre de M. Petipa, il remonte tous ses ballets. Son sens précis de la mise en scène lui fait aborder la relecture des œuvres en homme de théâtre. Le chorégraphe développe les parties dansées dites de caractère et étoffe les variations des interprètes masculins. Raymonda qu'il monte dès 1964 au Royal Ballet est le premier ballet qu'il met à l'affiche de l'Opéra de Paris en 1983. Suivent Le Lac des Cygnes (1964, Op. de Vienne ; 1984, Op. de Paris), La Belle au Bois dormant (1966, la Scala ; 1989, Op. de Paris), Don Quichotte (1966, Op. de Vienne ; 1981, Op. de Paris), Casse-Noisette (1967, B. royal suédois ; 1985, Op. de Paris), La Bayadère, dont il présente l'acte des Ombres en 1974 à l'Opéra de Paris et sa version intégrale en 1992, quelques mois avant sa mort.


Alors qu'il est une star classique adulée du public, sa curiosité insatiable le pousse à explorer tous les styles : Ashton, R. Van Dantzig, R. Petit, M. Béjart, G. Balanchine, G. Tetley ou M. Graham qui lui fait danser Lucifer (1975). Cette ouverture guide aussi son action à l'Opéra de Paris. Il invite T. Tharp, M. Marin, M. Cunningham, J. Kylián, Mark Morris, W. Forsythe et redonne vie au ballet baroque avec Bach-Suite et Quelques Pas graves de Baptiste de F. Lancelot en 1984. Il met en avant les plus talentueux des jeunes danseurs : L. Hilaire, M. Legris, I. Guérin, S. Guillem. En six années, Noureev porte le ballet de l'Opéra de Paris à un des sommets de son histoire.


Source : Martine Planells, Dictionnaire de la danse, sous la direction de Philippe Le Moal, Larousse, 2008


En savoir plus :

http://www.noureev.org/ 

Plasson, Fabien

Fabien Plasson est réalisateur, principalement dans le domaine du spectacle vivant (danse, musique, etc.).

C’est au cours de sa formation à l’École Nationale Supérieur des Beaux-Arts de Lyon qu’il intègre en 1995 que Fabien découvre l’art vidéo. Il se forme alors auprès de divers artistes vidéastes (Joël Bartoloméo, Pascal Nottoli, Eric Duyckaerts, etc).
Son approche s’inscrit d’abord dans une recherche plastique avec la création d’installations et d’objets filmiques.

En 2001, il rejoint l’équipe de la Maison de la Danse de Lyon et s’occupe durant 10 ans de la programmation du Vidéo-Bar Ginger&Fred. Il découvre alors l’univers chorégraphique et les enjeux de la vidéo pour la diffusion et la transmission de la danse aux côtés de Charles Picq alors vidéaste et directeur du service vidéo de la Maison de la Danse.

En parallèle, il continue son activité de création plastique, réalise des vidéos de concerts, de pièces de théâtre et crée également des décors vidéos pour le spectacle vivant.

Aujourd’hui, Fabien Plasson est réalisateur vidéo au Pôle Image de la Maison de la Danse de Lyon et pour Numeridanse.tv, vidéothèque internationale de danse en ligne.


Source : Maison de la Danse, Fabien Plasson

Ballet du Capitole de Toulouse

Direction artistique: Kader Belarbi

Pendant plus de deux siècles, le Ballet du Capitole est dédié à l’art lyrique : il danse les divertissements des opéras présentés sur la scène du Théâtre du Capitole. Il faut attendre 1949 pour que des soirées entièrement consacrées à la danse soient proposées, à l’initiative de Louis Orlandi, maître de ballet et chorégraphe. Le Ballet du Capitole va enfin devenir une compagnie de ballet au plein sens du terme. Il connaît dès lors de belles heures avec ses directeurs de la danse successifs.

C’est en août 2012 que Kader Belarbi, danseur étoile et chorégraphe, se voit proposer la direction de la danse au Théâtre du Capitole. Une nouvelle page s’ouvre alors pour le Ballet du Capitole. Son nouveau directeur et créateur s’attache au maintien de la tradition du grand répertoire classique et néoclassique tout en ouvrant le Ballet à la diversité des esthétiques et en faisant la part belle à la création contemporaine.

Le projet artistique et l’ambition de Kader Belarbi sont de doter le Ballet du Capitole d’un large répertoire classique et d’ouvrir la compagnie en diversifiant ses répertoires, mais également de favoriser l’élargissement de ses publics, son inscription sur le territoire régional et son rayonnement international.

Tradition et modernité résument la vocation du Ballet du Capitole. Fort de 35 danseurs de 14 nationalités différentes, il offre, de saison en saison, le reflet d’un ballet vivant, en phase avec son temps, ouvert à tous.

Source: Site du Théâtre du Capitole

En savoir plus

theatreducapitole.fr

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