Komm und birg dein Antliz
2022 - Réalisateur-rice : Centre national de la danse, Réalisation
Chorégraphe(s) : Mandafounis, Ioannis (Switzerland)
Présentée dans la/les collection(s) : CN D - Spectacles et performances
Producteur vidéo : Centre national de la danse
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
Komm und birg dein Antliz
2022 - Réalisateur-rice : Centre national de la danse, Réalisation
Chorégraphe(s) : Mandafounis, Ioannis (Switzerland)
Présentée dans la/les collection(s) : CN D - Spectacles et performances
Producteur vidéo : Centre national de la danse
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
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Danser Encore
Pendant deux jours, le Ballet de l’Opéra de Lyon essaime des solos dans les espaces du CN D, pour un parcours chorégraphique noué autour de la rencontre entre un interprète du ballet et un chorégraphe. Reflétant la diversité des écritures contemporaines, Danser Encore nous fait plonger dans la fabrique vivante de la danse. Lancé en 2020 par Julie Guibert, directrice du Ballet de l’Opéra de Lyon, le cycle Danser Encore repose sur le désir de mettre en avant la singularité des danseurs et danseuses du Ballet, et de soutenir la création chorégraphique dans le contexte de la pandémie en misant sur le dialogue fertile entre interprètes et créateurs. À partir de l’écriture de solos sur mesure, Danser Encoreexpose un travail à quatre mains, tout en donnant à voir la variété de la création chorégraphique contemporaine. Après la conception de seize solos originaux, le Ballet de l'Opéra de Lyon continue à creuser les ramifications de ce format, afin de créer des objets chorégraphiques utilisant toutes les ressources du corps, de l’image et du mouvement. Déployés dans les espaces du Centre national de la danse pendant deux jours, une dizaine de solos occupent les studios et l’atrium – révélant la fragilité, la légèreté, la densité, le relief de chaque interprète et l’élan de son désir de danse.
Komm und birg dein Antliz
« En lui décrivant une expérience qui m’a profondément transformé dans ma vie et qui pour la première fois n’avait rien avoir avec la danse, mon maître d’art martiaux Akira Hino me répondit avec son accent japonais à couper au couteau. « At beginning, everything same » et il sourit. Une réponse claire et simple, sans chichis ni a priori. Au moment de m’imaginer un solo pour Yan Leiva, cette phrase retentit en moi très fortement. Quelle serait la chose la plus importante et la plus profonde que je pourrais partager avec Yan durant cette création qui ressemble plus à une collaboration qu’à une création pour lui ? Une transformation comme celle que j’ai entreprise il y a longtemps au Japon ainsi qu’un partage de ma longue recherche qui m’a mené au développement d’une méthodologie d’improvisation et de chorégraphie instantanée ? Et si oui pourquoi ? Suite aux échanges avec Yan, j’ai opté pour un partage de mes connaissances et mes outils les plus précieux, non pas par souci de cohérence, mais par intérêt commun. Des outils qui ne mettent pas uniquement la pièce au centre de la scène, mais le travail de fond du corps et de l’esprit du danseur. Donner la place à son intelligence physique ainsi qu’à sa recherche sont aussi importants dans Un Solo... que la pièce elle-même. Transgresser la forme chorégraphique scénique pour offrir au public une présence de l’interprète qui fait allusion à sa transparence et non sa capacité à la projeter. Une verticalité à l’image d’un fil à coudre qui pendrait dans le vide prêt à chuter dans le néant à tout moment. Une justesse dans le geste, le regard, et l’occupation de l’espace sont certains des éléments incontournables de cette méthode. Les partager avec Yan serait un moment joyeux. Alors pourquoi ne pas finalement créer un solo basé sur la joie ? »
Source : programmes du CND et de l'Opéra de Lyon
Mandafounis, Ioannis
Genevois, né en 1981, Ioannis Mandafounis étudie au Conservatoire de Paris. Avant de devenir Chorégraphe Indépendant, il fait parti du Göteborg Opera Ballet, de The Netherlands Dans Theater II et, a été membre de la Forsythe Company de 2005 à 2009. En 2004, il fonde la Lemurius Company à Athènes avec laquelle il crée plusieurs pièces pour le Kalamata Dance Festival et le Festival de Danse d’Athènes. En 2007, il crée pour l’Opéra d’Athènes une nouvelle version de L’Après-midi d’un Faune.
En 2007, il commence sa collaboration avec Fabrice Mazliah, chorégraphe avec qui il crée de nombreuses pièces qui sont présentées en Suisse, en Europe, en Afrique et en Asie. il crée ainsi le duo P.A.D et la pièce de groupe HUE. De leur collaboration naîtra la Compagnie Projet 11 fondée en 2009.
Ensemble, ils créent ZERO (2009) et Eifi Efo (2013). En collaboration avec May Zarhy, ils créent Cover Up (2011), le duo Pausing et la pièce de groupe The Nikel Project- songs&poems (2012). Trois installations ont également été créent: Asingeline en 2011, Context without Content en 2012 et Garden State en 2014. Parrallèlement, Ioannis crée des projets avec des interprètes et chorégraphes invités tels que Ouïe-Voir (2010) ou Twisted Pair (2013).
Ioannis Mandafounis a été nommé Artiste associacié au DeSingel, Anvers pour la saison 2011-2012. En 2012, il est soutenu par RESO-Fonds des Programmateurs. ainsi que par Modul-Dance Programme pour la Danse dans l’Union européenne pour la Pausing. Ioannis Mandafounis est également soutenu par le Bundes Kultur Schtiftung (Allemagne) dans le cadre du programme Doppel Pass et est artiste rédient au Mousonturm Kunstlerhaus Frankfurt de 2012 à fin 2014. En 2013, il est co-produit par le prpgramme Prairie - Pour-cent culturel Migros avec la pièce Twisted Pair (2013).
Parallèlement, Ioannis Mandafounis enseigne l’improvisation et crée des pièces pour des écoles de danse: Pallucca Schule, l’Opéra National grecque, Hohschule de Frankfurt, Ballet Junior de Genève, P.A.R.T.S, CFC danse contemporaine à Genève, parmi tant d’autres...
Centre national de la danse, Réalisation
Depuis 2001, le Centre national de la danse (CND) réalise des captations de ses programmations de spectacle et de pédagogie et crée des ressources à partir de ces représentations filmées (interviews, conférences dansées, rencontres avec des artistes, démonstrations, grandes leçons, colloques spécialisés, montages thématiques, etc.).
Le Ballet de l'Opéra de Lyon
Dès son arrivée en 1969 à la tète de l’ "Opéra Nouveau de Lyon", Louis Erlo donne à la danse une place de choix. Pour la première fois, en dehors de Paris, une maison d’Opéra accorde à sa compagnie de ballet des soirées entières consacrées à la danse.
Dès lors, celle-ci n’a cessé de s’ouvrir à tous les affluents, qu’ils soient fleuves ou rivières, voisins ou lointains, harmonieux ou tumultueux. Mais dans tous les cas, talentueux. Cette vivifiante ouverture au monde, le Ballet de l’Opéra de Lyon l’a vécue d’emblée, avec ses premiers directeurs, l’Italien Vittorio Biagi, puis le yougoslave Milko Speremblek et le né-zélandais Gray Veredon, tous dans la mouvance néo-classique et béjartienne de l’époque.
Mais c’est Françoise Adret qui, à partir de 1985, va donner à la compagnie une tournure résolument plurielle. La "mère Adret" à comme l’appellent affectueusement ses danseurs a un œil, du bagout et un solide carnet d’adresses. Surtout, cette Française qui a beaucoup voyagé a pour mission de donner à cette troupe une dimension nationale et internationale. Elle constitue un répertoire sur un double spectre : les grands chorégraphes internationaux encore peu demandés, (et non des moindres, entre Jiří Kylián, Mats Ek, Nacho Duato ou William Forsythe) et la chance donnée à la "jeune danse française" (Mathilde Monnier, Maryse Delente, Angelin Preljocaj)… Dans toute troupe, il y a des temps de grâce, Mais à Lyon, un moment d’éclat allait changer le cours des choses. En 1985, personne n’imaginait qu’une poupée magique (la Cendrillon de Maguy Marin) ferait faire le tour du monde à la compagnie, avec pas moins de trois tournées aux États-Unis la seule année 1987… Trois ans plus tard, Lyon récidivait en créant la fameuse relecture de Roméo et Juliette par Angelin Prejlocaj. Nouveau défi (c’est, pour le chorégraphe, sa première commande d’importance), et nouvelle pièce mémorable. Les dés étaient jetés…
Lorsqu’en 1991, le Grec Yorkos Loukos alors maître de ballet-directeur succède à Françoise Adret, le pli est pris et se démultiplie jusqu’à aujourd’hui, avec une palette "choré-graphique" d’une grande ouverture d’esprit. Maguy Marin devenue chorégraphe résidente fait encore des étincelles lorsqu’en 1993, elle inaugure le nouvel Opéra de Lyon avec une version déjantée de Coppélia en goguette dans la banlieue lyonnaise. Détours vers l’histoire de la danse, regards sur la danse au présent, visions de ce qu’elle sera demain, pluralité des styles, des âges des chorégraphes, de leurs origines, de leur formation : la force du Ballet de l’Opéra de Lyon, c’est justement de n’avoir pas de spécificité, mais un répertoire extrêmement diversifié revendique Yorgos Loukos. Autant dire que cela attire le public (qui aime la nouveauté) et les jeunes danseurs d’aujourd’hui, adeptes et aguerris aux changements de style. Même les professeurs ne sont pas à demeure, qui changent tous les mois, pour s’interdire toute routine.
Aujourd’hui, la compagnie possède un répertoire de 117 œuvres dont plus de la moitié sont des créations. Lister les chorégraphes venus travailler à Lyon, c’est rappeler l’importance des pionniers de la nouvelle danse française (Mathilde Monnier, Jean-Claude Gallotta) et de leurs jeunes cousins (de Jérôme Bel à Christian Rizzo, Alain Buffard ou Rachid Ouramdane). C’est rejoindre les ténors de la modern dance américaine (Trisha Brown, Merce Cunningham, Lucinda Childs), de l’énergie post-classique (William Forsythe, Benjamin Millepied) et de la "next wave" (comme Otto Ramstad). C’est explorer la musicalité belge (de Keersmaeker) la théâtralité suédoise (Mats Ek), le lyrisme tchèque (Jiří Kylián), la puissance israélienne (Ohad Naharin, Emanuel Gat). C’est habituer son regard aux petits nouveaux (Tania Carvalho, Alessandro Sciarroni, Marina Mascarell..). C’est être… aux confluences d’une danse plus que jamais ouverte sur le monde.
Source : Site de l'Opéra de Lyon
En savoir plus : opera-lyon.com
Komm und birg dein Antliz
Chorégraphie : Ioannis Mandafounis
Interprétation : Yan Leiva
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Enregistré au CND le 14 octobre 2022 dans le cadre de "Danser Encore", un parcours chorégraphique composé de solos et proposé par le Ballet de l'Opéra de Lyon
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