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Jazz - Épreuves de danse 2022 - Variation n°16 - Fin du 2ème cycle, entrée en 3ème cycle diplômant (D.E.C.), garçon

Ministère de la Culture 2021 - Réalisateur-rice : Le Mao, Gilles

Chorégraphe(s) : Visentin, Vivien (France)

Présentée dans la/les collection(s) : Ministère de la Culture

Producteur vidéo : La Huit

en fr

Jazz - Épreuves de danse 2022 - Variation n°16 - Fin du 2ème cycle, entrée en 3ème cycle diplômant (D.E.C.), garçon

Ministère de la Culture 2021 - Réalisateur-rice : Le Mao, Gilles

Chorégraphe(s) : Visentin, Vivien (France)

Présentée dans la/les collection(s) : Ministère de la Culture

Producteur vidéo : La Huit

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Variation n° 16 - Fin du 2ème cycle, examen d’entrée en 3ème cycle, garçon – Jazz - (reprise 2019)

Cette variation peut être interprétée par un garçon ou une fille.

 

Cette variation est une adaptation d’une déambulation dansée créée par la compagnie Accord des nous autour de l’exposition « Afrique : Collections croisées » mettant en valeur, différentes œuvres africaines (masques, statuettes…) et en particulier le monumental « Lutteur couché » d’Ousmane Sow.

L’extrait choisi, est l’arrivée dans la salle animalière. L’ambiance générale est donc la découverte et l’idée d’être toujours alerte à ce qui se passe autour de nous.



I La musique


La composition musicale a été faite en collaboration avec Vivien Visentin, pour que la musique et la danse soient les plus étroitement liées. C’est une musique très terrienne avec un début contemplatif et une suite qui nous amène tout droit dans une jungle dense, emplie d’animaux de toutes sortes. Elle se compose de
4 parties :

A, l’arrivée hésitante dans une jungle.

B, la découverte et l’exploration.

C, la découverte de sa propre animalité.

B’, l’exploitation de cette animalité.


A : Cette partie qui peut sembler libre, a des comptes très précis. Les accents sont effectués soit au vibraphone joué avec un archet, soit aux rins (bols tibétains). Elle est composée de 4 x 8 binaires, sur un BPM à 60. Instruments : udu, shaker d’ambiance, shaker, vibraphone et rins.


Voici le détail des accents :

1er/8 : Le premier temps est marqué par la basse du udu. « ET » du 3, vibraphone. « ET » du 5 et du 6, rins.

2ème/8 : 1, udu. 2, vibraphone. « ET 4 », rins. « ET » du 5 et du 6, vibraphone.

3ème/8 : 1, udu. « ET 3 », rins. « ET 5 », vibraphone. « ET 7 », rins.

4ème/8 : 1, udu.

 

B : Commence la partie rythmique de la musique. Elle est composée de 12 x 8 sur un BPM à 120. Instruments : tom basse, cercle, guimbarde, didgeridoo, shekere, cloche, tam, shaker. Ce passage commence par un appel de didgeridoo sur la fin de la partie A (5.6.7.8). Le didgeridoo est l’instrument soliste de cette partie.


C : Cette partie nous amène un instrument mélodique, le kalimba. Elle est plus saccadée mais musicalement moins agressive, ce qui per met un temps de respiration. Instruments : kalimba, cercle, udu, clave.


B’ : Idem que pour la partie B, les instruments solistes sont les congas.



I Précisions concernant la variation


Pour cette variation, l’accent a été mis sur des mouvements hors de l’axe et notamment les

mouvements en hinge : corkscrew hingés, piqué hinge, remontée du sol…


Ce qui sera important dans cette variation, c’est de jouer sur les nuances et les différentes qualités dynamiques.


La variation est composée d’une 1ère partie avec l’idée de la découverte d’un nouvel espace, qui nous effraie et nous attire en même temps. Le but est d’avoir un corps vigilant et présent à ce qui l’entoure. Les qualités sont plus suspendues.

Le regard joue un rôle essentiel avec une idée de « s’éloigner de » ou de balayer l’espace.


À noter que pour les accents du début (précisé dans la partie musicale), ce n’est pas tant la forme qui prime mais le rapport musical et l’intention qui est d’éviter ou observer la faune qui nous entoure.


Dans la 2nde partie, introduite par le didgeridoo, le corps du danseur est de plus en plus habité par l’ambiance animale qui l’entoure. Le centre de gravité est donc plus proche du sol, les arrêts sont plus vifs, le regard alerte.


La 3ème partie, reconnaissable grâce au changement musical, est davantage une parenthèse. La partie d’isolation débute avec des translations de droite à gauche suivies par des « ripple » qui nous rapprochent de la terre. Les épaules prennent ensuite le relais : monter la droite puis la gauche et les descendre l’une après l’autre.

Lors de la course et la marche en retenue, c’est un moment d’évasion, hors du temps dans une qualité respirée et ample avant de se faire rattraper par la réalité symbolisée par le moment d’improvisation. Cette improvisation a lieu après le pas de bourrée en tournant. La thématique explorée est la mobilité de la colonne, en visualisant l’idée qu’un insecte ou autre animal nous parcourt le haut du corps.

Ceci fait écho à la descente au sol suivant avec les doigts qui parcourent notre corps pour regagner la terre.


Enfin, pour finir la variation, on retrouve l’ambiance animale de la 2nde partie. Après la remontée du sol, les isolations se font par successions des volumes qui reculent (tête, cage, bassin) suivis par un ripple qui a une résonance jusque dans le bras.


La variation se termine sur une contraction impactée.



I Proposition de simplification


- Début, les 2 barrels enchaînés (turn et jump fini attitude) : possibilité de passer par le sol et un retiré pour passer attitude afin de stabiliser davantage.


- Le hinge dans la diagonale : pieds plats (car l’aller/retour peut être difficile) en gardant quand même l’intention vers le haut « aller toucher ».


- Le saut attitude en appui sur une main peut être plus ou moins haut ou dans une intention plus glissée.


- Moment de la poussée du bassin avec les 2 jambes en flick : possibilité de ne monter que le bassin.


- Tour patineur peut être stabilisé avec un ball change plutôt qu’un rond de jambe « hingé ».


- Il y a deux moments avec des ronds de jambe en dedans : ils peuvent être réalisés à différentes hauteurs (au sol, à hauteur ou dans une amplitude plus importante).


- Pour le barrel jump, le choix du spot est libre. L’élève peut tester avec le spot au sol ou avec le regard qui reste face. Vivien VISENTIN



I Vision intérieure par l’interprète Benjamin Fouquet


S’imaginer retrouver l’innocence de l’enfance… Lorsqu’on arrive dans une petite forêt, pas plus grande que soi… On y découvre la vie, animale, végétale, mouvante ou si peu, qui vient éveiller notre curiosité, nous attire et nous effraie un peu en même temps… Puis on apprivoise ce nouvel espace curieux, on y joue, on s’y amuse. On y grandit aussi, on évolue, avant de partir vers un autre « ailleurs », chercher un autre lieu de l’imaginaire…


Afin d’investir au mieux cette variation, il me semble que chacun doit trouver sa propre histoire, son propre univers.


Par ailleurs, la relation musique-danse m’apparaît également comme une piste de recherche majeure dans l’interprétation. La musicalité du danseur s’inscrit dans une relation fusionnelle à la musique. Les accents musicaux deviennent corporellement visibles et les ruptures musicales entraînent un changement d’état de corps. Les ambiances musicales influent aussi sur le danseur, dans son énergie et dans la temporalité du mouvement. L’univers musical, très expressif et entraînant, porte le danseur, souligne son propos, et inversement ; le rapport musique-danse demeure « échange ». Cette piste acquiert d’autant plus de sens qu’elle permet inévitablement de sentir l’énergie « jazzistique » de cette variation.


Une conscience spatiale forte (espaces frontaux, périphériques et arrières, diagonales) permet aussi de mieux investir l’espace et la stabilité de ses appuis.


La précision des regards tend aussi à dégager des lignes imaginaires précises, apportant autant à la stabilité qu’à l’engagement du corps tout entier dans le propos chorégraphique. 

Visentin, Vivien

Vivien VISENTIN débute la danse jazz avec Chantal Dubois puis il étudie à l’Institut de Formation Professionnelle Rick Odums où il dansera pour le Jeune Ballet. Durant cette formation, il validera ses trois examens d’aptitude technique.

Il continue à vouloir développer sa palette artistique en intégrant l’école professionnelle Choréïa où il validera son diplôme d’État en danse jazz.

Il enseigne actuellement la danse jazz au Conservatoire à Rayonnement Départemental Marcel Landowski de Troyes où il est coordinateur du département danse et développe de nombreux projets pluridisciplinaires où la musique prend une place importante. Il travaille également à l’ECM de Paris (École de formation en comédie musicale) et intervient de façon ponctuelle en milieu scolaire, université ou formation professionnelle.

Selon une orientation où pédagogue, interprète et chorégraphe dialoguent de manière naturelle, il danse pour du cabaret, du cinéma (Les Chatouilles – André Bescond) et pour différentes compagnies : la compagnie Avril en Juillet (Bernard Estrabaut), la compagnie Choréonyx (Bruce Taylor) et dernièrement avec la compagnie PGK (Patricia Greenwood Karagozian) dans une pièce mêlant improvisation et musique live. Il est, par ailleurs, co-directeur artistique et chorégraphe de la compagnie Accord des nous.

Souhaitant approfondir son approche artistique et pédagogique, il intègre la formation diplômante du certificat d’aptitude en 2018 au CNSMD de Lyon. Son questionnement actuel porte sur la place du vocabulaire dans la danse jazz de création.

Camus, Quentin

Quentin CAMUS a commencé ses études à l’École de Cuivres Naturels de Laon, puis au sein du conservatoire de cette même ville. Il poursuit sa formation au Conservatoire à Rayonnement Régional de Reims où il obtient son DEM de percussions en 2010 puis son prix de perfectionnement en 2011. Il est récompensé en 2010 par un premier prix d’excellence en tambour d’ordonnance au sein de la Confédération Musicale de France.

Il se spécialise dans les percussions digitales, plus principalement les congas au Centre Agostini Paris. Il se produit dans de nombreuses formations locales, comme nationales telle que la Maîtrise de la Cathédrale de Reims ou le Cirque National Alexis Gruss.

Il a intégré l’équipe artistique du Théâtre Mogador à Paris, en tant que percussionniste et batteur pour les comédies musicales Le Bal des Vampires et Cats.

Plus récemment, il a participé à la création musicale d’un film muet, restauré à l’occasion des 50 ans des archives du Centre national de la Cinématographie.

Aujourd’hui, il est accompagnateur des classes de danse contemporaine et jazz, au Conservatoire à Rayonnement Régional de Reims et professeur de congas au Centre Agostini Paris.

Le Mao, Gilles

Dirigeant de la société de production La Huit depuis 1990, Gilles Le Mao produit et réalise pour le compte de la Délégation Générale de la Création Artistique, plus de 300 variations des « Epreuves de danse » depuis 1996.

Producteur délégué de quelques 400 programmes audiovisuels et cinéma à La Huit, il réalise aussi des grands entretiens sur des personnalités de l’ethnologie, de l’architecture, du paysage et de l’histoire de l’art avec le Ministère de la Culture. Prix coup de cœur Musique du Monde 2009 de l’Académie Charles Cros pour le film « Les tambours de Tokyo », il réalise une cinquantaine de concerts documentés sur le jazz, les musiques du Monde et la musique classique depuis 1999.

Il est par ailleurs membre de diverses commissions sélectives cinéma depuis 2009 au CNC et en région Limousin, Normandie et Grand-Est. Depuis 1995, il intervient avec le Ministère de la Culture - Drac Ile de France en lycée et BTS section cinéma et production.

La Huit Production

La Huit Production, est une société de production de films et de  programmes pour la télévision localisée à PARIS.


Source : www.lahuit.com

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