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Jazz - Épreuves de danse 2021 - Variation n°20 - Fin du 3ème cycle, danseur, Bac S2TMD option danse, EAT, fille – 1ère option

Ministère de la Culture 2019 - Réalisateur-rice : Le Mao, Gilles

Chorégraphe(s) : Sicard, Julie (France)

Présentée dans la/les collection(s) : Ministère de la Culture , Épreuves de danse - Archives danse jazz

Producteur vidéo : La Huit

en fr

Jazz - Épreuves de danse 2021 - Variation n°20 - Fin du 3ème cycle, danseur, Bac S2TMD option danse, EAT, fille – 1ère option

Ministère de la Culture 2019 - Réalisateur-rice : Le Mao, Gilles

Chorégraphe(s) : Sicard, Julie (France)

Présentée dans la/les collection(s) : Ministère de la Culture , Épreuves de danse - Archives danse jazz

Producteur vidéo : La Huit

en fr

Jazz - Épreuves de danse 2021 - Variation n°20 - Fin du 3ème cycle, danseur, Bac S2TMD option danse, EAT, fille – 1ère option

Commentaire pédagogique

Cette variation peut être dansée par un garçon ou par une fille.

Argument musical

Création musicale originale de Matthieu Eymard et Julie Sicard avec la participation de Guem 6/8.

Formation musicale : contrebasse, piano, batterie, derbouka.

L’idée est de partir d’un univers aux couleurs jazz.

Très épuré au départ avec le vent qui emporte, l’espace sonore s’emplit progressivement de notes.

La composition musicale est complètement liée aux phrases chorégraphiques. Elles sont tout le long de la variation en question réponse.

Les percussions de Guem, les « rides » (type de cymbale) de Matthieu viennent accentuer cette relation se posant en résonance, accentuation, contre-temps, selon l’instinct et le mouvement musical et chorégraphique.

Le ternaire nous permet l’espace comme le jeu rapide des appuis.

La bande son originale de Mathieu Eymard développe un début calme, aéré, mystérieux, un milieu qui monte en puissance et un retour à l’accalmie.

Merci à « la Belle Luciole » pour son aide dans l’enregistrement des percussions de Guem.

Argument chorégraphique

« Poussé(e) par le vent, j’avance, Éveillé(e)

Les sens s’actionnent, s’affolent

Je suis à l’écoute, à l’affût

Je vais jouer »

Le danseur doit se mettre au service de ses émotions et de son instinct musical. Il doit sembler insatiable comme ces notes qui partent et reviennent, fort et colossal comme les sons très appuyés.

Le mouvement est inhérent à la composition de Matthieu Eymard et vice versa. Le corps se fait serpent, les notes joueuses.

Allant de droite à gauche, traversant l’espace, esquivant, sautant … autant d’actions qui traduisent cette excitation, ce désir d’avancer.

On peut y voir un parallèle avec la rose des vents aux 32 divisions qui corrobore l’idée du voyage physique et mental.

Les nombreux changements de directions, l’amplitude singularisent l’être qui se déplace, nomade.

Tout est relief.

Retenues, syncopes, élans, accélérations, arrêts, ruptures. La qualité du mouvement se fait sobre puis incisive insaisissable.

Ce qui entoure le danseur, dès le début de la variation, est habité. Il donne vie à l’espace en l’utilisant comme partenaire.

Prendre, repousser, caresser, ramasser, écraser, tournoyer, séduire … Les rencontres sont joyeuses.

« Ce parcours chorégraphique doit favoriser le ressenti de la liberté que la danse porte autour d’elle » tout en étant très musical.

Les éléments techniques doivent être maîtrisés, le tout consistant dans l’association de « la fougue à la propreté académique la plus scrupuleuse » dans une qualité de mouvement à chaque instant.

Bonne danse. 

Julie SICARD


Livret pédagogique : http://www.culture.gouv.fr/Thematiques/Danse

Sicard, Julie

Julie SICARD est danseuse, chorégraphe, professeure. Formée à la danse folklorique dès le plus jeune âge en banlieue parisienne en Seine-Saint-Denis (93), elle est au départ de sa carrière complètement autodidacte.

La musique jazz a toujours été présente autour d’elle de part des grands parents précurseurs en la matière, disquaires spécialisés dans la musique jazz des années 40 à 70 (bebop, Ragpack, Blues, Free-Jazz).

Grâce à un entourage pluriculturel, elle découvre les danses caribéennes, les chants d’Oum Kalthoum, les différents rythmes des Orishas et leurs codes, les différents styles de danses africaines urbaines et traditionnelles …

Ayant voyagé très tôt, curieuse et déjà dans une envie de danser, d’apprendre par la danse les coutumes des gens qu’elle rencontre, elle voit en cet art un vecteur de création de lien essentiel entre les uns et les autres.

Après l’obtention de sa licence de Lettres Modernes, elle décide de se consacrer pleinement à la danse et part vers le monde artistique.

Durant sa formation à Choréia, école de formation professionnelle, elle rencontre Patrice Valero, chorégraphe jazz de renom. Il deviendra son partenaire de scène et son chorégraphe pendant 13 ans : Sueno De Verano, Fugit Amor, Blue Wanda, Fantaisy Barock naîtront sous la compagnie In Vivo ; répertoire qu’elle danse et qu’elle assiste chorégraphiquement.

Elle fait, en parallèle, la connaissance de Yano Iatrides, chorégraphe contemporaine avec qui, elle danse au festival de Suresnes Cités Danse (théâtre de Suresnes), au festival de la Villette dans la pièce Baccarat, tournée sur 2 ans.

Jacques Dombrowski, chorégraphe classique, la mettra en scène, soliste sur plusieurs créations opéra dont Carmina Burana jouée à la cité des Congrès de Nantes, Le Petit Ramoneur ou encore L’Arche de Noé sous la direction de Pierre Michel Durand, chef d’orchestre (scènes nationales).

Passionnée par la recherche du mouvement, elle crée sa compagnie et privilégie une danse instinctive et fédératrice.

Sa première commande chorégraphique sera une collaboration musicale avec Henry Fourès, directeur du CNSMD de Lyon, sur une de ses créations originales D’un sens l’autre… musique de chambre, musique expérimentale.

Elle aime voir les danseurs se surprendre dans les élans d’énergie, les amener sur des terrains autre que le commun, l’usuel.

Sa pièce Casques reflète cette soif de liberté, d’ouvrir la porte du « tout est possible » (résidence avec représentation CND Pantin, les jeudis du jazz- Rick Odums- stage international Voiron, Théâtre de Suresnes).

Très active dans la création, elle chorégraphie :

Solos : Lady Wood, Lady Bird, Dialogues Dansés

Duos : Semper au théâtre Déjazet avec projet vidéo réalisé par David Elofer à la bibliothèque des Archives (Paris 3ème), Jeu paire gagne à la Gare XP Paris, Tout pour toi au Festival Taïra Borée.

Trios : Gino, No man’s Land, Théâtre de Suresnes.

Quatuors : Enjoy, Suresnes.

Elle répond également à des commandes chorégraphiques, hors compagnie, de maisons/lieux de danse. FINALY, création originale pour le JBA ou encore Wandering video, projet avec Camille Lélu.

Actuellement, la compagnie continue de se produire et a une riche programmation à venir.

L’improvisation, le feeling, l’échange prennent une part importante dans le travail de Julie Sicard que ce soit dans l’interprétation, la chorégraphie ou la transmission.

Diplômée d’État en jazz, titulaire jazz au conservatoire de Suresnes, formatrice jazz au sein du DNSPD et de l’école de formation professionnelle Choréia dirigée par Martine Curtat-Cadet, professeure au centre des Arts Vivants, le ministère de la Culture lui propose de participer aux épreuves de danse jazz techniques et pédagogiques.

Présidente de jury EAT, jurée, présidente de l’examen pédagogique et jurée, elle partage ses expériences en allant à la rencontre des danseurs, professeurs, chorégraphes, musiciens, théâtreux, chanteurs… par le biais de cours, stages internationaux, worshops, créations, vidéos, clips… (CRR, Jeunes Ballets, stages internationaux, écoles de danse, Associations, maisons culturelles).

Eymard, Matthieu

Matthieu EYMARD est auteur, compositeur, interprète. Né à Châtenay-Malabry, il est un musicien brillant (CNR de Paris à l’alto, Centre des arts vivants), chanteur multi instrumentiste (guitare, violon, percussions, percussions corporelles), compositeur, arrangeur.

Il travaille pour la compagnie Florence Lambert, Patrice Valero, Leela Petronio, Cirque du Soleil, Camille. Il passe aussi par le théâtre de rue, échassier dans la compagnie du Bout des doigts.

Avec le duo « Kromazik », ils sont en tournée toute l’année avec plus de 250 concerts sur scène à travers la France et dans le monde entier par an.

Il prend la direction musicale et coordination de sessions d’enregistrement dans les studios d’Abbey Road à Londres, avec entre autres, le London Symphony Orchestra, le Royal Philharmonic Orchestra et l’orchestre Philharmonia.

Il est Music Supervisor sur la comédie musicale Alan produite à Los Angeles.

Co-compositeur, arrangeur et réalisateur des chansons de la comédie musicale de Paris à l’alto.

GUEM,

GUEM 

Maître de la percussion, il a su révolutionner l’art du tambour, ce qui fait de lui une référence en la matière. Il a la particularité de pratiquer cet art en transformant la rythmique en mélodies, dégageant alors une véritable musique à part entière.

Il accompagnera de grands jazzmen tels Michel Portal ou Steve Lacy, des artistes de variété avant de se lancer dans une carrière solo pour développer son propre jeu.

En 1973, il enregistre son premier opus Percussions Africaines, suivi en 1978 de l’album qui le fera connaître Guem et Zaka, réalisé avec les élèves du Centre culturel Américain, auxquels il donne des cours depuis plusieurs années. En pédagogue passionné, il considère la musique comme « appartenant à tout le monde, le rythme n’est pas noir…chaque être a quelque chose à donner, mon but est de le réveiller ». À la même période, il compose le fameux morceau Le Serpent utilisé pour le générique de l’émission « Ça se discute ». Outre la musique, il donne des cours de danse et plus précisément de transe, son autre amour.

Se formant à toutes les percussions, voyageur en quête permanent de nouveaux sons, il rapporte des rythmes des quatre coins du monde. En 1981, pendant un séjour de six mois au Brésil, il enregistre son cinquième disque O Universo Ritmico de Guem (« quand les percussions brésiliennes retrouvent leurs racines africaines »), qui est réédité, en CD, en 2001.

Dans l’album Roses des Sables, publié en 2003, il joue tous les instruments, laissant d’ailleurs la place à quelques grands noms des platines (Fred Galliano, Jeff Sharel et Oscar) pour remixer trois de ses histoires de peaux.

En 2011, il sort l’album Mon Paris. Pour chaque arrondissement, il a composé un morceau, pour rendre hommage à la Ville Lumière, qu’il considère comme « la plus belle ville du monde ».

Le musicien et compositeur, qui a acquis au fil du temps des surnoms comme l’Homme aux mains d’or ou bien le Musicien aux mille doigts, offre à la percussion une véritable place mélodique dans l’univers musical.

Le Mao, Gilles

Dirigeant de la société de production La Huit depuis 1990, Gilles Le Mao produit et réalise pour le compte de la Délégation Générale de la Création Artistique, plus de 300 variations des « Epreuves de danse » depuis 1996.

Producteur délégué de quelques 400 programmes audiovisuels et cinéma à La Huit, il réalise aussi des grands entretiens sur des personnalités de l’ethnologie, de l’architecture, du paysage et de l’histoire de l’art avec le Ministère de la Culture. Prix coup de cœur Musique du Monde 2009 de l’Académie Charles Cros pour le film « Les tambours de Tokyo », il réalise une cinquantaine de concerts documentés sur le jazz, les musiques du Monde et la musique classique depuis 1999.

Il est par ailleurs membre de diverses commissions sélectives cinéma depuis 2009 au CNC et en région Limousin, Normandie et Grand-Est. Depuis 1995, il intervient avec le Ministère de la Culture - Drac Ile de France en lycée et BTS section cinéma et production.

EPREUVES DE DANSE 2020 - Variation n°20 - Fin du 3ème cycle, fille, 1ère option

Chorégraphie : Julie SICARD

Interprétation : Camille LELU

Musique originale : Matthieu EYMARD avec la participation de GUEM

Autres collaborations : Avec le concours de la délégation à la danse, de l'inspection à la création artistique , collège Danse.

Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : La Huit Production à partir d'une commande du Ministère de la Culture

Jazz - Épreuves de danse 2020 - Variation n°20 - Fin du 3ème cycle, fille, 1ère option

Voici une liste de tous les éléments techniques abordés


Ces derniers aident à construire la structure de la variation, la comprendre.

Ils sont essentiels à son interprétation, à sa mise en état de corps avec justesse.

- Contraction

- Coordination

- Appui

- Décalé

- Rétroversion

- Transfert


Marches et courses

- Drag

- Slide

- Jazz walk


Pas de base

- Ball change

- Catch step

- Funky for corner

- Texas T

- Mambo

- Twist

- Touch


Isolations et ondulations

- Body roll

- Mess around

- Ripple

- Warm

- Head roll


Les grands levés de jambe

- Kick

- Rond de jambe tendu de 4ème à arabesque


Mouvements en décalé

- Hinge

- Drop/ recover

Tours

-Tour attitude plané

- Rond de jambe tendu

- Tour incliné

- Tour en dedans

- Tour arabesque


Sauts

- Temps levé

- Fouetté, assemblé en l’air


Chute

- Hip fall


Ports de bras

- Jazz hand

- French hand


Termes musicaux illustrant la relation musique – danse de ce solo :

-Accent

- After beat

- Anacrouse

- Attaque

- Balancé

- Break

- Call and response

- Contretemps

- Élan

- Feeling

- Impact

- Impulsion

- Rebond

- Résonance

- Suspension

- Syncope

(référence glossaire Enseigner la danse jazz, Odile Cougoule, Daniel Housset, Patricia Karagozian).


III Déroulé chorégraphique, grands rendez-vous


0-12 : déséquilibre

0.13 : série de détournés

0.19 : quatrième Jazz, contraction

0.25 : le mouvement est continu

0.30 : arrêt net et appuyé par le regard

0.32 : impact

0.41 : appuyer le mambo, accélérer les pas de liaisons

0.44 : quatrième large dans un plié profond

0.47 : tour attitude à prendre en contre temps plané

0.49 : marquer l’arrêt, regard intense

0.50-0.55 : voyager dans les pas de liaison

0.55 : accent coude

0.56 : illustrer le piano par le mouvement de bras (rond et spiralé, comptes : 7-8)

0.59 : 2 tours inclinés

1 minute : illustrer la batterie par le mouvement de bras (plus sec que sur le piano)

1.02 : drag (compte : 6)

1.04 : temps levé

1.06 : ramasser seconde

1.08 : courbe suspendue par les coudes, relevé quatrième en dehors

1.12 : à partir du « et 2 », marquer la descente temps-contretemps et avec les pieds et avec les mains percutants et passants sur le corps. La stopper à 6 (arrêt marqué de suite déstructuré par la rapidité du mouvement emmenant au sol)

1.18 : arrêt

1.19 : utiliser le piano pour le head roll jusqu’à 5

1.23 : premier saut sur les contretemps avant le 7, série des grands sauts pour finir par un grand saut fouetté, assemblé en l’air suivi de la chute au sol

1.30 : sortie sol anticipée, arrêt

1.32 : jouer avec le 6 temps : partie de jeu rythmique dans les appuis 1.36 : grand pas de liaison

1.38 : mess around avec changement de direction

1.41 : tour rond de jambe, seconde suivie d’un tour attitude plané 1.45 : arrêt, amplitude dans la résonance qui finit en ondulation 1.50 : battement à la seconde

1.54 : chute sol

1.57 : Arrêt net et appuyé

1.59-2.13 : jeu rythmique, question/réponse entre la danse et la musique, passage fondamentalement musical

2.17 : échappé suspendu

2.19 : cercle de bassin au son des notes de musiques 2.23 : contraction se libérant en suspension

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