Indigo rose
2011 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Kylián, Jiří (Czech Republic)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 2010 > 2019
Producteur vidéo : Maison de la Danse de Lyon
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Indigo rose
2011 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Kylián, Jiří (Czech Republic)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 2010 > 2019
Producteur vidéo : Maison de la Danse de Lyon
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Indigo rose
Indigo Rose de Jiri Kylian a été créé en 1998, comme un hommage à la nature transitoire de la jeunesse et des relations humaines. Une série de duos tendres et de solos agiles sont opposés aux projections numériques des danseurs eux-mêmes.
Le savoir-faire est évident. Kylian est un expert quant il s'agit de jouer avec l'agilité du corps des danseurs, avec l'illusion entre ombre et de réalité, avec le poids et l'apesanteur, l'équilibre et le déséquilibre. Il oppose la musique percussive des danses pseudo-ethniques hyperactives aux compositions baroques de JS Bach et Couperin pour des duos pleins d'émotion.
Source : Dance Australia ; Dance Tabs
Kylián, Jiří
Pendant plus de trente ans, le chorégraphe international Jiří Kylián (Tchécoslovaquie, 1947) a été directeur artistique et chorégraphe résident au Nederlands Dans Theater. Tout au long de sa carrière, il a créé un total de 75 chorégraphies pour le NDT. En 2009, sa pièce « Mémoires d’Oubliettes » a marqué la fin de leur collaboration. Depuis lors, il oriente son approche créative vers des projets à plus petite échelle. Kylián crée de nombreuses autres pièces pour des compagnies du monde entier, telles que le Stuttgart Ballet, l’Opéra de Paris, le Munich Bayerisches Staatsballett ou le Ballet de Tokyo. Il a reçu de nombreuses récompenses et distinctions internationales prestigieuses.
Jiří Kylián débute sa carrière à l’âge de neuf ans à l’École du Ballet national de Prague. En 1962, il est accepté au Conservatoire de Prague. Il quitte la ville en 1967 après avoir reçu une bourse de la Royal Ballet School de Londres. Il rejoint ensuite le Stuttgart Ballet dirigé par John Cranko et y fait ses débuts de chorégraphe avec « Paradox » pour le Noverre Gesellschaft. Après la création de trois ballets pour le NDT (« Viewers », « Stoolgame » et « La Cathédrale Engloutie »), il devient en 1975 le co-directeur artistique de la compagnie avec Hans Knill. Au cours du festival de Charleston de 1978, aux États-Unis, Kylián place le NDT sur la scène internationale avec « Sinfonietta » (Leoš Janácek). La même année, il fonde le NDT 2, aux côtés de Carel Birnie, dont l’objectif d’alors, et encore celui d’aujourd’hui, est de donner aux jeunes danseurs la possibilité de faire progresser leurs compétences et leurs talents. En 1991, il lance le NDT 3, une compagnie qui crée des opportunités pour les danseurs les « plus anciens ». Le NDT se distingue comme la première compagnie du monde à mettre en évidence les trois étapes de la vie d’un danseur. Après des états de service extraordinaires, Kylián cède la direction artistique en 1999 tout en restant associé à la compagnie de danse en tant que chorégraphe résident jusqu’en 2009.
Source : Site du NDT
En savoir plus : ndt.nl/en/home.html
Picq, Charles
Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.
Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges".
Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :
• Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
• Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
• Il initie les "présentations de saisons" en image.
• Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.
• Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web, il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
Source : Maison de la Danse de Lyon
Introdans Ensemble for youth
Direction artistique: Roel Voorintholt
Année de création: 1989
Depuis 1971, Introdans a constitué un important répertoire de danse contemporaine et exécute des représentations professionnelles pour les adultes comme pour les enfants. Le concept Introdans, qui aspire à la variation, l'accessibilité, la qualité et l'allure, tant pour les jeunes que pour les adultes, s'est fait une réputation solidement établie et toujours croissante aux Pays-Bas comme à l'étranger. Depuis le mois de septembre 1989, Introdans a établi un ensemble autonome spécifiquement pour les jeunes : «Introdans Ensemble for Youth» (Introdans Ensemble pour les Jeunes), dont Roel Voorintholt est le directeur artistique. Sous sa direction dynamique, ce groupe connaît un grand essor. Avec un répertoire qui comprend entre autres des œuvres de Hans van Manen, JiriKylián et Nils Christe, la danse pour les jeunes atteint ici le plus haut niveau de qualité et d'exigence. Le directeur artistique d'Introdans, Roel Voorintholt fait ses débuts dans la compagnie en 1983 et en devient l'un des principaux interprètes. En 1989, il est nommé à la direction du «département jeunes» de la compagnie qui devient Introdans Ensemble for Youth. Les activités de la compagnie se développent rapidement et remportent un grand succès auprès du public. En reconnaissance de son travail pour la ville d'Arnhem, on remet à Roel Voorintholt le "Arnhems Meisje award" en 1993, et en 1997 le "Perspektiefprijs". En 2004, il a été fait le "Chevalier dans l'Ordre d'Orange-Nassau". En 2008 Roel Voorintholt a gagné le "Prix de la Critique de l'Association de Critiques néerlandaise de Théâtre" pour ses efforts de réévaluation de la danse pour le jeune public. En 2005 il est nommé directeur artistique d'Introdans
Source : Programme de salle de la Maison de la Danse
En savoir plus
Indigo rose
Chorégraphie : Jirí Kylián
Musique additionnelle : Robert Ashley (Factory Preset, 1993), François Couperin (L'Apothéose de Lully), John Cage (Three dances for two prepared piano), Jean-Sebastien Bach (Das Wohltemperierte Klavier
Conception vidéo : Hans Knill
Lumières : Michael Simon, Kees Tjebbes
Costumes : Joke Visser
Décors : Jirí Kylián
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Maison de la Danse de Lyon - Charles Picq, 2011
Danse et arts numériques
Partenaires artistiques de K. Danse
La compagnie Dyptik
Danse sur Mobilier urbain dissuasif
Les racines de la diversité en danse contemporaine
La filiation «américaine» de la danse moderne [1900-1930] : De la danse libre à la Modern Dance.
QUDUS ONIKEKU : Se réapproprier une mémoire oubliée
CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM ET L'ÉLAN VITAL - échappées chorégraphiques salvatrices
Les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis
La compagnie Vlovajobpru
Latitudes contemporaines
40 ans de rock et danse
Danses indiennes
Une découverte de la danse indienne au travers de créations chorégraphiques qui la dévoilent, la suggèrent, la revisitent ou la transforment !
Amala Dianor : danser pour donner à voir
La Nouvelle Danse Française des années 80
En France, à l’aube des années 80, une génération de jeunes s’empare du corps dansant pour esquisser leur vision singulière du monde.
Le corps et les conflits
Regard sur les liens qui semblent émerger entre le corps dansant et le monde envisagé comme un organisme vivant.
LES CENTRES CHORÉGRAPHIQUES NATIONAUX
James Carlès
Rencontres avec la littérature
La collaboration entre chorégraphe et écrivain fait apparaître de multiples combinaisons. Parfois, ce n’est plus le chorégraphe qui « met en danse » le texte d’un auteur, c’est l’écrivain qui prend la danse pour sujet ou matière de son texte.
Quand le réel s'invite
Comment les œuvres témoignent-elles du monde ? L’artiste contemporain est-il lui-même le produit d’une époque, d’un milieu, d’une culture ?