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héâtre-élévision (pseudo-spectacle)

héâtre-élévision (pseudo-spectacle)

héâtre-élévision

Pour ce projet chorégraphique, Boris Charmatz propose un format spécifique et questionne les conventions spectaculaires qui régissent l'art chorégraphique : la salle de spectacle, le rapport à la scène et au vivant, l'être ensemble. "héâtre-élévision" est une œuvre chorégraphique filmique diffusée sur un écran de télévision intégré à une installation pour un spectateur à la fois. De la scène à l'écran de télévision, de l'être ensemble à l'individu, du vivant à l'image, cette œuvre convoque la notion d'installation issue du champ de l'art contemporain et des arts plastiques. Pour regarder ce « spectacle » télévisuel, le spectateur est allongé sur une banquette et se retrouve, seul, face à la pluralité des danseurs gesticulant dans l'image. Le film n'est pas linéaire ou narratif, mais il contient différentes formes de théâtralité, de danses absurdes, d'espaces mystérieux qui se tissent les uns par rapport aux autres, sans jamais créer un sens univoque. Filmé à La Chaufferie de Saint-Denis, ce film expose sans cesse des corps contraints par des espaces, par des rythmes et des grimaces, formes de contorsions chorégraphiques qui génèrent une certaine étrangeté.
Il est important de préciser que les conditions de visibilité de l'objet sont primordiales pour apprécier le travail. L'extrait proposé ici ne peut nous donner qu'une approche archivistique de l'œuvre.


Source : Boris Charmatz


En savoir plus : 

http://www.borischarmatz.org/

Charmatz, Boris

Né le 3 janvier 1973 à Chambéry.

Danseur, chorégraphe, mais aussi créateur de  projets expérimentaux comme l’école éphémère Bocal, le Musée de la  danse ou [terrain], institution future sans murs ni toit, Boris Charmatz  soumet la danse à des contraintes formelles qui redéfinissent le champ  de ses possibilités. La scène lui sert de brouillon où jeter concepts et  concentrés organiques, afin d’observer les réactions chimiques, les  intensités et les tensions naissant de leur rencontre.

Après des études à l’école de danse de l’Opéra National de Paris et  au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon, il  crée et interprète avec Dimitri Chamblas À bras-le-corps (1993), pièce charnière encore présentée aujourd’hui et entrée au répertoire du Ballet de l’Opéra National de Paris en 2017.  
S’ensuivent une série de pièces qui ont fait date dont Aatt enen tionon (1996), herses (une lente introduction)  (1997), Con forts fleuve (1999) ou encore régi   (2006) en parallèle de ses activités d’interprète et d’improvisateur  (notamment avec Médéric Collignon, Anne Teresa De Keersmaeker, Odile  Duboc et Tino Sehgal).

De 2009 à 2018, Boris Charmatz dirige le Centre chorégraphique  national de Rennes et de Bretagne et y déploie le Musée de la danse,  paradoxe tirant sa dynamique de ses propres contradictions, espace  expérimental pour penser, pratiquer, mettre sens-dessus-dessous les  rapports établis entre le public, l’art et ses territoires physiques et  imaginaires. Le Musée de la danse articule le vivant et le réflexif –  art et archive, création et transmission.
Artiste associé de l’édition 2011 du Festival d’Avignon, Boris Charmatz propose Une école d’art, et crée à la Cour d’honneur du Palais des papes enfant,  pièce pour 26 enfants et 9 danseurs, recréée à la Volksbühne Berlin en  2018 avec un groupe d’enfants berlinois. Invité au MoMA (New York) en  2013, il y propose Musée de la danse : Three Collective Gestures,  projet décliné en trois volets et visible durant trois semaines dans  les espaces du musée. Après une première invitation en 2012, Boris  Charmatz est à nouveau présent en 2015 à la Tate Modern (Londres) avec  le projet If Tate Modern was Musée de la danse ?  comprenant des versions inédites des projets chorégraphiques À bras-le-corps, Levée des conflits, manger, Roman Photo, expo zéro et 20 danseurs pour le XXe siècle. La même année, il ouvre la saison danse de l’Opéra National de Paris avec 20 danseurs pour le XXe siècle  et invite 20 danseurs du Ballet à interpréter des solos du siècle  dernier dans les espaces publics du Palais Garnier. En mai 2015, il  propose à Rennes Fous de danse, une invitation à vivre la danse  sous toutes ses formes de midi à minuit. Cette « assemblée  chorégraphique » qui réunit professionnels et amateurs, connaît deux  autres éditions à Rennes (en 2016 et 2018) et d’autres à Brest, Berlin  et Paris (au Festival d’Automne en 2017). Boris Charmatz est artiste  associé de la Volksbühne durant la saison 2017-2018 au cours de laquelle  il présente danse de nuit (2016), 10000 gestes (2017), A Dancer’s Day (2017) et enfant (2018).

Fin 2018, Boris Charmatz quitte le Musée de la danse / Centre  chorégraphique national de Rennes et de Bretagne et crée pour l’occasion  La Ruée au TNB, performance collective inspirée de l’ouvrage Histoire mondiale de la France dirigé par Patrick Boucheron.
En janvier 2019, il lance [terrain], structure implantée en Région  Hauts-de-France et associée au phénix scène nationale de Valenciennes, à  l’Opéra de Lille et à la Maison de la Culture d’Amiens. Boris Charmatz  est également artiste accompagné par Charleroi danse (Belgique) de 2018 à  2022.
À l’été 2019, le Zürcher Theater Spektakel lui donne carte blanche pour investir le site du festival, au bord d’un lac : terrain | Boris Charmatz : Un essai à ciel ouvert. Ein Tanzgrund für Zürich  lance ainsi le premier test du projet terrain, espace vert  chorégraphique où les corps viennent composer une architecture humaine.  Pendant trois semaines, tous les jours, par tous les temps,  échauffements publics, workshops pour enfants, amateurs et  professionnels, performances et symposium sont proposés.
En 2020, le festival d’Automne à Paris présente le Portrait Boris  Charmatz, composé de pièces du répertoire et de nouvelles créations : La Ruée (2018), (sans titre) (2000)  de Tino Sehgal, La Fabrique (2020), Aatt enen tionon  (1996), 20 danseurs pour le XXe siècle et plus encore (2012), boléro 2  (1996) et étrangler le temps (2009), 10000 gestes (2017). Dans ce cadre également, il créée La Ronde   pour l’événement de clôture du Grand Palais, performance collective de  12 heures qui fait l’objet d’un film et d’un documentaire diffusés sur  France Télévision.
Il orchestre, en juin 2021, la performance Happening Tempête, pour l’ouverture du Grand Palais Éphémère. En juillet, il ouvre le Manchester International Festival avec Sea Change,  une création chorégraphique avec 150 danseurs amateurs et  professionnels. En novembre, il crée et interprète SOMNOLE, solo  entièrement sifflé.
En septembre 2022, Boris Charmatz prendra la direction du Tanztheater  Wuppertal Pina Bausch pour y développer, avec [terrain], un nouveau  projet entre la France et l’Allemagne.

Boris Charmatz est l’auteur des ouvrages : Entretenir/à propos d’une danse contemporaine (2003, Centre national de la danse/Les presses du réel) cosigné avec Isabelle Launay ; Je suis une école (2009, Éditions Les Prairies Ordinaires), qui relate l’aventure que fut Bocal ; EMAILS 2009-2010  (2013, ed. Les presses du réel en partenariat avec le Musée de la  danse) cosigné avec Jérôme Bel. En 2017, dans la collection Modern  Dance, le MoMA (Museum of Modem Art, New York) publie la monographie Boris Charmatz,  sous la direction d’Ana Janevski avec la contribution de Gilles Amalvi,  Bojana Cvejić, Tim Etchells, Adrian Heathfield, Catherine Wood...
Ses projets font l’objet de différentes réalisations cinématographiques, parmi lesquelles Les Disparates (2000), réalisation César Vayssié ; Horace-Bénédict  (2001), réalisation Dimitri Chamblas et Aldo Lee ; Une lente introduction  (2007) réalisation Boris Charmatz et Aldo Lee ; Levée (2014) réalisation Boris Charmatz et César Vayssié ; Daytime Movements (2016), réalisation Boris Charmatz et Aernout Mik ; TANZGRUND (2021), réalisation César Vayssié ; étrangler le temps (2021) réalisation Boris Charmatz et Aldo Lee.


Source : Site personnel de Boris Charmatz

En savoir plus : http://www.borischarmatz.org/

Vayssié, César

Diplômé de l'école Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Dijon avec les félicitations du jury. Entre 1992 et 1995, César Vayssié est l'auteur de plusieurs courts et longs-métrages expérimentaux : "Les Quatre saisons" (60'), "La cinquième saiso"n (11')... Cette série de films est montrée au Centre Georges Pompidou, au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris et au National Film Archives de New York. A cette période, il produit et réalise une série de documentaires sur des artistes contemporains ("Il faut être inexact mais précis", "Conscience", "Rire Jaune"). Il travaille aux côtés d'Eric Colliard dans le cadre de Nouvelles Scènes, festival de créations contemporaines à Dijon. En parallèle, il produit et réalise des films de fiction ("Un jour son prince", "It's wonderful"...). Entre 1995 et 1996 il réalise des films pour le spectacle vivant et entame une collaboration avec Odile Duboc. Il est assistant de Philippe Decouflé pour la réalisation de films publicitaires. De septembre 1996 à septembre 1997, il est pensionnaire à la Villa Médicis à Rome où il rencontre l'écrivain Yves Pagès avec qui il écrit le scénario "Elvis de Médicis". Le film est tourné à Rome en août 1997 et sa finalisation se poursuit jusqu'en 1999. Pendant ce temps, il réalise "Les Disparates", film d'après une chorégraphie originale de Boris Charmatz et Dimitri Chamblas. Il s'en suit plusieurs collaborations avec Boris Charmatz ("Education", "héâtre-élévision", "Tarkos Training").

César Vayssié partage son activité entre des réalisations d'œuvres de fictions ("Elvis de Médicis", "Aujourd'hui Madame", "Phénix"), des productions expérimentales ("American Forsythe", "The circle X", "The playlist"...) , des collaborations avec l'art contemporain où le spectacle vivant, des films publicitaires et des clips (Laurent Garnier, Keren Ann, Avia). Il est leader du groupe rock situationniste « Groupederock ». Actuellement il est interprète dans la dernière création de Philippe Quesne "Big-Bang". Il prépare un long-métrage de fiction "Tomber pour France".


Source : César Vayssié

Musée de la danse

Né d’un croisement entre le musée, lieu de conservation, la danse, art du mouvement, et le centre chorégraphique, lieu de production et de résidence, le Musée de la danse est un espace pour penser, pratiquer et élargir les frontières de la danse. S’il est inscrit à Rennes, il est aussi une idée nomade. Dirigée par le chorégraphe Boris Charmatz, cette institution-laboratoire explore les possibilités de croisement entre exposition, geste performatif et articulation d’un discours. Ateliers, débats, spectacles, résidences d’artistes et de chercheurs ; propositions décalées et collections fantasmées naissent directement d’une réflexion sur ce que pourrait être ce musée ludique et hybride.


Le CCN de Rennes et de Bretagne, rebaptisé Musée de la danse par Boris Charmatz, a été dirigé par Gigi Caciuleanu jusqu'en 1993, par Catherine Diverrès et Bernardo Montet jusqu'en 1996, puis par Catherine Diverrès seule jusqu'en 2008. Depuis 2009, Boris Charmatz assure sa direction. A compter de janvier 2019, c'est le collectif FAIR[E] qui prendra le relais. Le collectif est composé de Bouside Aït-Atmane, Iffra Dia, Johanna Faye, Céline Gallet, Linda Hayford, Saïdo Lehlouh, Marion Poupinet et Ousmane Sy. 


Le Musée de la danse / Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne est une association subventionnée par le ministère de la Culture et de la Communication (DRAC Bretagne), la Ville de Rennes, le Conseil régional de Bretagne et le Conseil départemental d’Ille-et-Vilaine. 

Le Musée de la danse fait partie de l'Association des Centres chorégraphiques nationaux.


En savoir plus : www.museedeladanse.org

héâtre-élévision (pseudo-spectacle)

Assistance direction artistique / conception : Dimitri Chamblas

Chorégraphie : Boris Charmatz

Interprétation : Nuno Bizarro, Boris Charmatz, Julia Cima, Benoît Lachambre, Mathilde Lapostolle, Myriam Lebreton, Philippe Bailleul

Musique additionnelle : Galina Ustvolskaya : Composition n°1, Dona Nobis Pacem (1970 / 1971), Philippe Bailleul

Conception vidéo : Isabelle Tat

Lumières : Yves Godin

Direction technique : Jean-Michel Hugo

Son : Olivier Renouf, Claire Thiébault

Autres collaborations : Figurants : Silvia Allroggen, Clotilde Amprimoz, René Arnold, Jean-Baptiste Audolleut, Elisabeth Bardin, Olivier Benoit, Lise Bilien, Suzanne Bodak, Claire Bottéro, Stéphane Bottéro, Hélène Bouquin, Judith Cahen, Eve Cavaciuti, Sarah Clenet, Anne Collod, Emilie Combet, Sophie Couineau, Agnès Dahan, Lionel Dejean, François-Xavier Delarue, Blandine Delcroix, Eve Delugeau, Cyril Desclés, Makissa Diabate, Henri-Emmanuel Doublier, Damien Dreux, Isabelle Droin, Vincent Druguet, Chloé Dutilh, Anne Duval, Hélène Exbrayat, Cerise Farthouat, Catherine Fontana, Hideaki Fuwa, Mélanie Gambie, Anne Gerschel, Mireille Guimbretière, Florian Goetz, Camilla Gotta, Antoine Grospiron, Célia Houdart, Julie Jameron, Bruno Joliet, William Jouve, Katerina Kanelli, Matthieu Kavyrchine, Dalila Khatir, Nicole Klein, Céline Kraus, Joris Lacoste, Isabelle Launay, Aude Lavigne, Goulnara et Xavier Le Torrivellec, Sophie Lecomte Berrué, Johanna Levy, Marina Ligeron, Axelle Locatelli, Emna M'Rabet, Ange Macias, Laure Massias, Mathilde Mazaud, Patrick Mazeirat, Sabine Mit, Pascale Montenay, Delphine de Noray, Rigize Noui, Lise Paillet, Catherine Pavet, Fanny Pentel, Carole Perdereau, Mickaël Phelippeau, Catherine Plaisance, Emeline Ponchel, Martial Prévert, Benoît Raguenet, Natalija Rajak, Juliette Rime, Petra Sabisch, Diniz Sanchez, Flora Sans, Adrienne Saulnier Blache, Caroline Schneider, Izabel Stewart, Fanny Tanous, Li-Ping Ting, Misuzu Totsuka, Muriel Touaty, Fabrice Vincent, Natasha Young

Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Association edna, Musée de la danse, Kaaitheater (Bruxelles), Le Cargo / Maison de la culture de Grenoble, Les Spectacles vivants - Centre Pompidou, Centre National de la Danse, Centre Chorégraphique National de Tours (accueil studio), Bonlieu Scène Nationale (Annecy), Festival d'Automne à Paris, Montpellier Danse, Centre Chorégraphique National de Montpellier Languedoc-Roussillon, Hebbel Theater (Berlin), Siemens Arts Program. Avec le soutien du DICREAM (aide à la réalisation), de la compagnie DCA – Philippe Decouflé, de Iris Caméra et de Locaflash. héâtre-élévision a été réalisé dans le cadre d'une résidence à La Chaufferie (Saint-Denis).

Durée : 46'

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