Garota de Ipanema
Garota de Ipanema met en scène une femme à sa fenêtre, puis un homme dans une rue déserte. Le mouvement n'est pas dans la danse, mais dans les situations et la façon de les mettre en images. Regards, retrouvailles, disputes, ce que les deux interprètes donnent à voir en priorité sont ces petits moments où la vie échappe.
Multiples incidents qui provoquent le désordre des corps et alimentent la matière chorégraphique de Serge Ricci. L'évocation de la célèbre chanson brésilienne donne ici lieu à une histoire de désir racontée sur le mode furtif. Brièveté des élans, heurts des séparations, le chorégraphe de la compagnie Mi-Octobre joue avec l'attendu et l'imprévu, une forme de composition souvent présente dans son travail.
Source : Irène Filiberti
Ricci, Serge
Après une formation chez Rosella Hightower à Cannes, tout en poursuivant une carrière d'interprète dans diverses compagnies, Serge Ricci mène une recherche sur différentes techniques corporelles (Alexander, Body Mind Centering) mais c'est surtout vers la technique Feldenkrais qu'il s'oriente. Cette pratique lui a permis de rénover avec le corps intuitif et de développer une approche différente du mouvement dansé toujours guidée par un sens du partage. Ces recherches lui ont donné la possibilité de cultiver une maîtrise du corps qui est devenue sa préoccupation en matière d'enseignement et de chorégraphie.
Source : Compagnie mi-octobre
En savoir plus :
www.mi-octobre.com
Garota de Ipanema
Direction artistique / Conception
:
Danièle Rivière
Chorégraphie
:
Serge Ricci
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo
:
Heure d'été productions, Tarantula, Arte Participation : CNC, ministère des Affaires étrangères, ministère de la Culture et de la Communication (DMDTS), Caisse des dépôts et consignations, Procirep
One dance, one song
A partir d'un principe simple, dans la continuité de la collection Une Danse, le temps d'une chanson, Patrice Nezan propose une série de sept films courts qui réunissent chacun un chorégraphe et un réalisateur. Dans ces « chorégra-films », la musique imprime sa durée et son atmosphère à chacun des univers chorégraphiques. Voyages dans des mondes éphémères dont l'étrangeté tient autant à la qualité des images qu'aux situations imaginées.
Sont compris : Adesso basta !, Besame Mucho, Daïté, Erè mèla mèla, Garota de Ipanema, La Habanera, Ya Rayah.