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Espace Scénique FR

Maison de la danse 2018 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien

Chorégraphe(s) : Lancelot, Francine (France) Petipa, Marius (France) Cunningham, Merce (United States) Nikolaïs, Alwin (United States) D'Urso, Maria Donata (Italy) Chopinot, Régine (France) Branson, Wilkie (United Kingdom)

Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse

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Maison de la danse 2018 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien

Chorégraphe(s) : Lancelot, Francine (France) Petipa, Marius (France) Cunningham, Merce (United States) Nikolaïs, Alwin (United States) D'Urso, Maria Donata (Italy) Chopinot, Régine (France) Branson, Wilkie (United Kingdom)

Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse

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Lancelot, Francine

Francine Lancelot (1929-2003) prend ses premiers cours de danse à 15 ans. Elle se rend à Berlin en 1954 et y reçoit l’enseignement de Mary Wigman. Puis à Paris, elle travaille avec Françoise et Dominique Dupuy. Parallèlement elle apprend le théâtre, le mime et l’acrobatie. Elle est ensuite engagée au Théátre de l’Atelier, aux côtés de Pierre Conté, occasion de découvrir et d’apprendre l’écriture Conté. Elle travaille comme danseuse, chorégraphe, comédienne dans la Compagnie de Jean Dasté à Saint Etienne. Dès 1964, dans le cadre du Musée des Arts et Traditions populaires, elle collecte les danses traditionnelles pour le CNRS, sous la houlette de Jean-Marie Guilcher. Elle enseigne ces danses notamment dans le cadre de l’Institut de Musique et de Danses Anciennes fondé par Philippe Beaussant.

En 1979, Francine Lancelot fait une rencontre déterminante, celle d’Antoine Geoffroy Dechaume, claveciniste et musicologue. Il joue, elle danse, et ce qu’elle lisait dans les livres prend naturellement corps. En 1980, à l’initiative de Philippe Beaussant et de l’IMDA, elle crée la compagnie Ris et Danceries. Elle réunit des danseurs, des chorégraphes, des chercheurs avec qui elle monte une dizaine de spectacles, participe à la réalisation d’opéras, de comédies ballets, sachant tout à la fois restituer au public d’aujourd'hui les savantes chorégraphies de Pécour, et proposer ses propres créations à travers un style baroque rigoureusement étudié. De ce deuxième savoir exigeant un équilibre délicat entre le goût de l’histoire et l’invention personnelle, Rudolf Noureev reconnaît la qualité. Il invite Francine Lancelot à chorégraphier à l’Opéra de Paris le solo "Bach Suite" (1984) ainsi que le ballet "Quelques pas graves de Baptiste" (1985).

Danseuse, chorégraphe, notatrice et novatrice, comédienne, documentariste de danses traditionnelles, Francine Lancelot rassembla toutes ces qualités pour accoucher de tout un continent de la danse, la Belle Dance. Grâce à elle, la Belle Dance revint comme première fois. On ne l’avait jamais vue depuis des siècles. De cet oubli, elle fit un élan. Du signe au mouvement : Francine Lancelot ne fit pas que reconstituer ces chorégraphies, elle les montra dans leur fraîcheur, leur saveur, leur vie.

Source: Site de la compagnie de danse l'Eventail

 

 

Petipa, Marius

Danseur, chorégraphe et pédagogue français (Marseille 1818-Saint-Pétersbourg 1910).

Marius Petipa a des parents qui exercent l'un et l'autre un métier artistique : son père est danseur et maître de ballet, et sa mère, actrice. Lucien Petipa (1815-1898), son frère aîné, est lui aussi danseur professionnel. Marius n'a pas vraiment la vocation pour le devenir à son tour, malgré les leçons que lui dispense son père. Très jeune, cependant, il fait ses débuts au théâtre de la Monnaie, à Bruxelles, où il est élève au conservatoire. Lorsque sa famille revient en France, il entame une carrière qui le mène à Bordeaux, à Nantes – où il devient danseur étoile – et à Paris – où il suit les cours d'Auguste Vestris et danse avec l'illustre Carlotta Grisi. De 1843 à 1846, Marius Petipa travaille pour le Théâtre royal de Madrid, puis en 1847 il est invité pour une année à Saint-Pétersbourg – il y restera près de soixante ans.

À Saint-Pétersbourg, Petipa a eu de célèbres devanciers – entre autres, Charles Didelot et Jules Perrot. Lui-même se fait apprécier à la fois de la cour et du public. D'abord premier danseur du Théâtre-Impérial, il en devient en 1862 le chorégraphe en chef, obtenant son premier triomphe avec "la Fille du pharaon" (d'après le Roman de la momie de Théophile Gautier), et, en 1869, le premier maître de ballet, commandant une troupe de 250 danseurs. De 1855 à 1887, il dirige aussi l'École impériale de danse, comprenant 80 élèves.

Au Théâtre-Impérial, Petipa a la haute main sur les créations comme sur les reprises, sur les engagements comme sur les promotions. Il préside ainsi à l'éclosion de talents qui poursuivront leur carrière au sein des Ballets russes de Serge de Diaghilev. Peu enclin à faire appel aux étoiles étrangères, il doit pourtant consentir à accueillir les gloires de la scène italienne, comme Enrico Cecchetti.

Auteur d'une soixantaine d'œuvres, Petipa avait lui-même substitué une nouvelle tradition à celle du ballet romantique qui l'avait précédée. Il n'a pas pour autant renié le romantisme. C'est lui qui tire Giselle de l'oubli et, dans sa propre dramaturgie, il fait la part belle au fantastique et à la rêverie. Il innove, en revanche, en recherchant l'effet de masse et, pour cela, il mobilise sur scène le corps de ballet tout entier. Rudolf Noureïev assumera avec éclat cet héritage. «La danse est la rencontre de trois émotions et leur dépassement : émotion du corps dompté qui se libère et rejoint l'âme, émotion du geste qui se transforme en poésie, émotion de l'allure qui fait sortir l'interprète de sa corporéité pour devenir l'expression de l'idée » : tel est le legs de Petipa.


Source : Site de l'Encyclopédie Larousse 


En savoir plus : larousse.fr

Cunningham, Merce

Merce Cunningham (1919-2009) est un artiste dont les œuvres se placent à la jonction entre la Modern Dance et la Post Modern Dance.

Né à Centralia, Washington, le 16 avril 1919, c’est à l’âge de 20 ans  que Merce Cunningham débute sa carrière de danseur moderne, intervenant  six ans durant en qualité de soliste au sein de la Martha Graham Dance  Company. En 1944, il présente publiquement son premier récital et forma  dès 1953 la Merce Cunningham Dance Company, qui lui permit  d’expérimenter et de mettre en œuvre ses conceptions inédites. Au gré de  sa carrière, il a chorégraphié plus de 150 pièces et plus de 800 Events.  Parmi les danseurs qui se sont formés auprès de lui avant de fonder  leurs propres compagnies, on compte notamment Paul Taylor, Trisha Brown,  Lucinda Childs, Karole Armitage... Parmi ses innombrables  collaborations, celle avec John Cage a exercé l’influence la plus  profonde sur sa pratique. Ensemble, Merce Cunningham et John Cage ont  proposé de multiples innovations radicales. La plus célèbre et la plus  controversée d’entre elles concerne les relations entre danse et  musique, susceptibles de coexister en un même espace temps, mais  nécessitant d’être conçues indépendamment l’une de l’autre.

La passion que Merce Cunningham éprouve pour l’expérimentation et  l’innovation a fait de lui l’un des instigateurs de l’application des  nouvelles technologies au domaine de l’art. Resté un chorégraphe et  pédagogue particulièrement actif jusqu’à sa mort, survenue le 26 juillet  2009, Merce Cunningham a bénéficié des plus hautes distinctions  accordées dans le monde de l’art. La vie et l’œuvre de Merce Cunningham  ont donné lieu à la publication de quatre ouvrages, ainsi qu’à trois  importantes expositions, plusieurs de ses œuvres ont été présentées dans  le cadre des activités de prestigieuses compagnies tel que l’American  Ballet Theater, le CCN - Ballet de Lorraine, le New York City Ballet, le  Ballet de l’Opéra National de Paris, la Rambert Dance Company de  Londres et le White Oak Dance Project.


Source : CCN Ballet de Lorraine


En savoir plus : www.mercecunningham.org

Nikolais, Alwin

Alwin Nikolais, né le 25 novembre 1910 à Southington dans le Connecticut aux États-Unis et mort le 8 mai 1993 à New York, est un danseur, chorégraphe et professeur américain particulièrement actif en France de 1970 à sa mort. Grande figure de la danse moderne puis contemporaine, il fut pionnier dans la réalisation d'œuvres multimédia et créa une forme de spectacle total, au sein duquel était donné la même importance aux danseurs, à la lumière, à la scénographie, et à la musique.


Source : Wikipedia France


En savoir plus : nikolaislouis.org

D'Urso, Maria Donata

Née à Catania, étudie l’architecture et la danse contemporaine à  Rome. En 1985 à New York participe à la chorégraphie de Richard Haisma  et étudie au Merce Cunningham Studio et à la Nikolais-Murray Louis Dance  Company.

Depuis 1988 elle vit à Paris où elle suit une formation en  énergétique chinoise et travaille entre autres avec Marco Berrettini,  Christian Rizzo, Hubert Colas, Paco Decina, Jean Gaudin, Francesca  Lattuada, Arnold Pasquier, Wolf Ka. En 1999, elle crée Pezzo 0,  installation en plein air, inspiré de la rencontre avec Laurent  Goldring.

En 2004, elle constitue la structure, DisOrienta, pour y développer  ses projets personnels : des soli épurés, minimaux, où sont interrogées  et réinventées les composantes spatiales habituelles. Son attention se  porte sur les lieux limites, absence/présence, dedans/dehors et les  surfaces ambiguës, celles de la peau, celles effleurées par le regard.

Elle amorce alors un projet poétique et composite, qu’elle nomme le Triptyque de la peau. Après Pezzo 0 (due) suivront Collection particulière et sa table translucide, Lapsus et sa scénographie circulaire.

Dans Mem_brain, Strata, Strata.2 elle explore l’architecture interne du corps en dialogue avec des constructions non hiérarchisés et mobiles.

Sa dernière création [E]Ma prolonge ce cheminement énigmatique dans le monde des corps.

Maria Donata D’Urso est lauréate à la Villa Kujoyama, Kyoto, Japon en 2012.


Source : Site de la compagnie Disorienta


En savoir plus : disorienta.org

Chopinot, Régine

Régine Chopinot, née en 1952 à Fort-de-l'Eau en Algérie, est très vite attirée par la danse. Après des cours de danse classique, elle découvre la danse contemporaine avec Marie Zighera en 1974. Devenue lyonnaise, elle y fonde en janvier 1978 sa première compagnie, la Compagnie du Grèbe qui associe danseurs, comédiens et musiciens. Elle signe alors ses premières chorégraphies. Trois ans plus tard, elle reçoit le deuxième prix au Concours chorégraphique international de Bagnolet (Seine-Saint-Denis) pour la pièce « Halley's Comet » (1981) rebaptisée « Appel d'air ». 


Ses créations suivantes, « Délices » et « Via », ouvrent la chorégraphie aux apports d'autres médias dont le cinéma. C'est avec « Délices » (1983) que Régine Chopinot commence sa longue collaboration avec le couturier Jean Paul Gaultier, qui marquera l'époque, avec des pièces comme « Le Défilé » (1985), « K.O.K. » (1988), « ANA » (1990), « Saint Georges » (1991) ou « Façade » (1993). Nommée en 1986, directrice du Centre chorégraphique national de Poitou-Charentes à La Rochelle (où elle succède au Théâtre du Silence de Jacques Garnier et Brigitte Lefèvre), qui devient en 1993 le Ballet Atlantique-Régine Chopinot (BARC), Régine Chopinot multiplie les rencontres artistiques : avec des plasticiens comme Andy Goldsworthy, Jean Le Gac ou Jean Michel Bruyère, des musiciens comme Tôn-Thât Tiêt ou Bernard Lubat.


Au début des années 1990, elle quitte – selon son expression – les « espaces de grande légèreté » où, très jeune, elle s'était fait connaître, notamment dans sa collaboration avec Jean Paul Gaultier. Elle se passionne alors pour des expériences de confrontation de la danse contemporaine aux éléments et aux rythmes naturels et de sa mise à l'épreuve de pratiques et de sciences du corps anciennes et complexes, comme le yoga. En 1999, dans le cadre des « artistes associés », Régine Chopinot invite trois personnalités de la danse contemporaine à collaborer pendant trois ans à son projet artistique : Françoise Dupuy, Dominique Dupuy et Sophie Lessard rejoignent l'équipe de danseurs permanents et d'intervenants-chercheurs du BARC, comme interprètes, pédagogues et chorégraphes.


En 2002, elle ouvre le triptyque de la Fin des Temps, une longue remise en cause de l'écriture et de la création chorégraphique conséquente à une mise en crise volontaire des notions générales de temps, de mémoire et de construction. « Chair-obscur », son premier chapitre, est tourné vers un effacement du passé, de la mémoire, et « WHA » vers la disparition du futur. « O.C.C.C. » se préoccupe du « temps qui reste », de ce qu'il reste à faire, ce qui peut être fait encore, à l'endroit simple et essentiel de la représentation. En 2008, « Cornucopiae », la dernière pièce créée au sein de l'institution, signe la fin d'une forme de représentation et ouvre vers une autre proposition de perception sensorielle.


Parallèlement à son travail de chorégraphe, Régine Chopinot collabore en tant qu'interprète avec des artistes qui lui sont proches : Alain Buffard (« Wall dancin' - Wall fuckin' », 2003 ; « Mauvais Genre », 2004), Steven Cohen (« I wouldn't be seen dead in that ! », 2003). Ou encore, elle forme et dirige des danseurs vietnamiens dans le cadre d'une collaboration avec l'École supérieure de danse du Vietnam et l'Opéra-Ballet de Hanoï (« Anh Mat », 2002 ; « Giap Than », 2004). En 2008, la chorégraphe quitte le CCN de La Rochelle et crée la compagnie Cornucopiae - the independent dance, la nouvelle structure qui porte désormais, création et répertoire, tous les travaux de Régine Chopinot. En 2010, elle choisit le port de Toulon pour y vivre et travailler.


Depuis 2009, Régine Chopinot s'aventure, questionne et approfondit sa recherche du corps en mouvement en lien avec la force de la parole auprès de cultures organisées par et sur la transmission orale, en Nouvelle-Calédonie, en Nouvelle-Zélande, au Japon. De nombreux actes artistiques jalonnent ces trois dernières années : pièces chorégraphiques et films réalisés à partir des expériences artistiques In Situ ont été créés dans le cadre du projet Pacifique Sud. La relation privilégiée initiée depuis 2009 avec le groupe du Wetr (Drehu/Lifou), aboutit à la création de « Very Wetr ! » au Festival d'Avignon en juillet 2012, repris au Centre national de la danse en février 2013.


En savoir plus

Site de Cornucopiae

Dernière mise à jour : février 2013

Branson, Wilkie

Wilkie Branson est un artiste de la danse et réalisateur de films interdisciplinaire. Autodidacte à la fois en danse et en cinéma, deux activités au cœur de son travail, sa pratique s’enracine dans le breakdance. Son style s’est développé pour devenir peu à peu un mélange unique au centre duquel on retrouve l’expression, l’accessibilité et l’intégrité. En 2012, l’Arts Foundation lui accorde une bourse de chorégraphie et plus récemment, il a reçu de nombreuses récompenses pour son tout dernier film d’animation de danse « Little Dreams ». Wilkie Branson est également artiste associé, New Wave Associate Artist, au théâtre Sadler’s Wells. Cette année, ses œuvres en tant que chorégraphe, directeur du mouvement ou réalisateur ont fait le tour du Royaume-Uni mais sont également parties en tournée internationale en Europe et en Amérique du Nord. Il est actuellement aux premières étapes de développement d’un nouveau projet avec lequel il cherche à pousser encore plus loin les frontières séparant les différentes formes d’art cinématographique et les œuvres basées sur le mouvement vivant.

Branson a récemment commencé à travailler sur un nouveau projet pour le Sadler’s Wells, « TOM », une danse intégrée pour une installation de caméras qui sera présentée comme une expérience sonore et visuelle en 3D grâce au mapping vidéo. Ce projet réunira des technologies de pointe de l’animation, du cinéma, du mapping vidéo et du design sonore pour créer un univers chorégraphique immersif occupé par le personnage principal et qui absorbera le public.


Source : Site de Wilkie Branson


En savoir plus : wilkiebranson.net

Plasson, Fabien

Fabien Plasson est réalisateur, principalement dans le domaine du spectacle vivant (danse, musique, etc.).

C’est au cours de sa formation à l’École Nationale Supérieur des Beaux-Arts de Lyon qu’il intègre en 1995 que Fabien découvre l’art vidéo. Il se forme alors auprès de divers artistes vidéastes (Joël Bartoloméo, Pascal Nottoli, Eric Duyckaerts, etc).
Son approche s’inscrit d’abord dans une recherche plastique avec la création d’installations et d’objets filmiques.

En 2001, il rejoint l’équipe de la Maison de la Danse de Lyon et s’occupe durant 10 ans de la programmation du Vidéo-Bar Ginger&Fred. Il découvre alors l’univers chorégraphique et les enjeux de la vidéo pour la diffusion et la transmission de la danse aux côtés de Charles Picq alors vidéaste et directeur du service vidéo de la Maison de la Danse.

En parallèle, il continue son activité de création plastique, réalise des vidéos de concerts, de pièces de théâtre et crée également des décors vidéos pour le spectacle vivant.

Aujourd’hui, Fabien Plasson est réalisateur vidéo au Pôle Image de la Maison de la Danse de Lyon et pour Numeridanse.tv, vidéothèque internationale de danse en ligne.


Source : Maison de la Danse, Fabien Plasson

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