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Des genres et des styles FR

Maison de la danse 2018 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien

Chorégraphe(s) : Mudgal, Madhavi (India) Valli, Alarmel (India) Petipa, Marius (France) Ek, Mats (Sweden) Carlson, Carolyn (France) Rizzo, Christian (France) Brown, Trisha (United States) Merzouki, Mourad (France) Marin, Andrés (Spain)

Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse

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Des genres et des styles FR

Maison de la danse 2018 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien

Chorégraphe(s) : Mudgal, Madhavi (India) Valli, Alarmel (India) Petipa, Marius (France) Ek, Mats (Sweden) Carlson, Carolyn (France) Rizzo, Christian (France) Brown, Trisha (United States) Merzouki, Mourad (France) Marin, Andrés (Spain)

Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse

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Mudgal, Madhavi

Madhavi Mudgal, l’une des chefs de file de la danse classique indienne, est la plus célèbre des interprètes du style Odisisi venu de l’état d’Orissa, province de l’Inde du nord, situé au sud de Calcutta. Dans la lignée des grands styles classiques c’est un art millénaire et raffiné, un hommage à la divinité. On trouve des traces de ce style dès le 2ème siécle avant J.C. qui prouvent la richesse et le raffinement de cette écriture déjà bien définie.

En temps que première disciple du légendaire Guru Kelucharan Mohapatra, Madhavi est célébrée pour sa sensibilité raffinée, sa sérénité, sa virtuosité et en général pour sa contribution au style Odissi.
Elle s’est produite dans un grand nombre de villes et de festivals de danse qui l’ont fait connaître dans le monde entier : Festival of India/US (Festival de danse/Vienne, Festival d’Avignon, Festival de Sao Paulo, de Mexico, Festival de Wuppertal/Pina Bausch , Festival de Berlin, Biennale de Venise, Biennale de la danse de Lyon, Festival d’Edimbourg, en Espagne, au Laos, au Vietnam, au Japon etc.) et bien sûr dans toute l’Inde où elle est l’Ambassadrice du style Odissi. Elle est régulièrement invitée au Théâtre de la Ville/Paris.
 

Elle a participé à plusieurs films et vidéos sur l’Odissi. Elle a organisé en Inde quelques festivals où se sont retrouvés les grands artistes des différents styles de danse classique indienne.

Soliste reconnue sur le plan international, Madhavi est également appréciée pour ses chorégraphies. Sa pratique intense des différents styles depuis l’enfance (elle donne sa première représentation publique à l’âge de 4 ans) ainsi que de solides connaissances musicales (elle est issue d’une famille de musiciens - son père a fondé et dirigé l’Institut Gandharva Mahavidyalaya à Delhi), lui ont donné une rare maîtrise de l’art chorégraphique dans sa globalité.
 

Son engagement total dans la tradition la conduit à enseigner et transmettre aux nouvelles générations les nuances les plus subtiles de l’Odissi. Unanimement reconnue pour ses talents de danseuse et de pédagogue, Madhavi s’attache à jeter les bases d’un geste neuf entre ancien et moderne. Avec les danseuses qu’elle a formées, elle a chorégraphié des pièces de groupe, en quelque sorte la “modernité dans la tradition”, spectacles qui présentaient trois générations de danseurs (son Maître, elle-même et 7 de ses danseuses) pour le Théâtre de la Ville/Paris et la Biennale de la Danse/Lyon...

Sources : Per Diem & Co

En savoir plus

perdiem.fr

Valli, Alarmel

Alarmel Valli base sa danse sur le principe que le Bharatanatyam est un langage très imagé où le danseur qui a maîtrisé et intériorisé ce langage peut écrire son propre « poème dansé ». Imprégnée dès l'âge de 16 ans par l'enseignement et les chorégraphies de son Guru Shri Chockalingam Pillai et de son fils Sri Subbaraya Pillai, elle a repoussé les frontières de la tradition pour intégrer sa propre créativité. Sa connaissance de la musique et le vocabulaire riche et nuancé de la danse classique indienne permettent à Alarmel Valli d'explorer les différents niveaux de poésie, de musique, de rythmes pour créer une dimension toute contemporaine. Elle a reçu de nombreux prix et distinctions.

En 1986, Valli fonde la Dipasikha Dance Foundation and Educational Trust. Grâce à des conférences, des master class, des ateliers et des séminaires en Inde et à l'étranger, Valli partage ses pensées sur le Bharatanatyam, comme un langage de danse dynamique et contemporaine. 

En 2004, Arun Khopkar réalise "Prahavi", un film consacré sur la danseuse commandé par la Films Division of India pour les Archives Nationales indiennes. La BBC a également fait un film sur elle pour la série "Omnibus". En 2012, "Lasya Kavya - Le Monde de Alarmél Valli", un film réalisé par Sankalp Meshram, a remporté le Prix national du meilleur film sur l'art et la culture.

Sources : Site d'Alarmel Valli

En savoir plus

alarmelvalli.org

 

Petipa, Marius

Danseur, chorégraphe et pédagogue français (Marseille 1818-Saint-Pétersbourg 1910).

Marius Petipa a des parents qui exercent l'un et l'autre un métier artistique : son père est danseur et maître de ballet, et sa mère, actrice. Lucien Petipa (1815-1898), son frère aîné, est lui aussi danseur professionnel. Marius n'a pas vraiment la vocation pour le devenir à son tour, malgré les leçons que lui dispense son père. Très jeune, cependant, il fait ses débuts au théâtre de la Monnaie, à Bruxelles, où il est élève au conservatoire. Lorsque sa famille revient en France, il entame une carrière qui le mène à Bordeaux, à Nantes – où il devient danseur étoile – et à Paris – où il suit les cours d'Auguste Vestris et danse avec l'illustre Carlotta Grisi. De 1843 à 1846, Marius Petipa travaille pour le Théâtre royal de Madrid, puis en 1847 il est invité pour une année à Saint-Pétersbourg – il y restera près de soixante ans.

À Saint-Pétersbourg, Petipa a eu de célèbres devanciers – entre autres, Charles Didelot et Jules Perrot. Lui-même se fait apprécier à la fois de la cour et du public. D'abord premier danseur du Théâtre-Impérial, il en devient en 1862 le chorégraphe en chef, obtenant son premier triomphe avec "la Fille du pharaon" (d'après le Roman de la momie de Théophile Gautier), et, en 1869, le premier maître de ballet, commandant une troupe de 250 danseurs. De 1855 à 1887, il dirige aussi l'École impériale de danse, comprenant 80 élèves.

Au Théâtre-Impérial, Petipa a la haute main sur les créations comme sur les reprises, sur les engagements comme sur les promotions. Il préside ainsi à l'éclosion de talents qui poursuivront leur carrière au sein des Ballets russes de Serge de Diaghilev. Peu enclin à faire appel aux étoiles étrangères, il doit pourtant consentir à accueillir les gloires de la scène italienne, comme Enrico Cecchetti.

Auteur d'une soixantaine d'œuvres, Petipa avait lui-même substitué une nouvelle tradition à celle du ballet romantique qui l'avait précédée. Il n'a pas pour autant renié le romantisme. C'est lui qui tire Giselle de l'oubli et, dans sa propre dramaturgie, il fait la part belle au fantastique et à la rêverie. Il innove, en revanche, en recherchant l'effet de masse et, pour cela, il mobilise sur scène le corps de ballet tout entier. Rudolf Noureïev assumera avec éclat cet héritage. «La danse est la rencontre de trois émotions et leur dépassement : émotion du corps dompté qui se libère et rejoint l'âme, émotion du geste qui se transforme en poésie, émotion de l'allure qui fait sortir l'interprète de sa corporéité pour devenir l'expression de l'idée » : tel est le legs de Petipa.


Source : Site de l'Encyclopédie Larousse 


En savoir plus : larousse.fr

Ek, Mats

Mats Ek né en 1945  en  Suède,  fils  de  birgit  Cullberg  - danseuse et chorégraphe, fondatrice de la compagnie qui  porte  son  nom -  et  d’Anders  Ek - acteur de théâtre  et  de  cinéma, que  l’on  a  vu  dans les films d’Ingmar Bergman -, s’oriente d’abord  vers le théâtre,  tout en suivant les cours de  danse de Donya   Feuer (américaine, pratiquant la technique Graham, installée à Stockholm).  il commence à chorégraphier  en 1976, ses créations disent déjà son engagement de « citoyen  du  monde »  et retiennent  l’attention de la critique internationale.  En  1980,  Mats Ek assume les fonctions de co-directeur  artistique  de  la  compagnie  avec  Birgit Cullberg, et en 1985,  lorsque  sa  mère  se  retire définitivement, il en reste le seul directeur. Ses « relectures » audacieuses et virulentes de La Maison de  Bernarda (1978), Giselle (1982), Le Sacre du printemps (1984), Le Lac des cygnes (1987), Carmen (1992), La  Belle  au  bois  dormant (1996)  confirment  son talent à creuser les apparences pour faire jaillir la psychologie tourmentée des personnages et bousculer les conventions du ballet. Depuis 1993, il travaille en free-lance et crée pour le  Nederlands  Dans  theater, l’Opéra de Paris, la Compañia  Nacional de Danza/Nacho Duato, pour Ana Laguna et Mikhaïl Baryshnikov, pour le ballet de l’Opéra royal de Suède, pour Sylvie Guillem. Plus que jamais, Mats Ek cherche à « danser pour  dire   quelque   chose... J’ai envie de refléter l’image de la réalité  ».  il a également  effectué  un  retour au théâtre en mettant en scène Molière, Racine, Shakespeare, tchekhov,  Strindberg,  ainsi  que  l’opéra de Gluck Orphée et Eurydice,  au  Grand  théâtre  de  Genève  (2011).  En trente  ans, il a imposé  sa  vision  caustique des comportements humains, dans un style personnel  qui  exacerbe  le  mouvement, chargeant le  corps des désarrois de l’âme. Dans ses réinterprétations psychanalytiques des « classiques » comme dans  l’observation  aiguë  des  frustrations  de  chacun,  il ose  l’essentiel. En 2004, il crée et interprète avec Ana Laguna le duo Memory, et proposeront une nouvelle version lors de la saison . En 2012, il crée Bye Bye pour Sylvie Guillem.


Source : Programme Maison de la Danse

Carlson, Carolyn

Née en  Californie, Carolyn Carlson se définit avant tout comme une nomade. De  la baie de San Francisco à l’Université d’Utah, de la compagnie d’Alwin  Nikolais à New York à celle d’Anne Béranger en France, de l’Opéra de  Paris au Teatrodanza La Fenice à Venise, du Théâtre de la Ville à  Helsinki, du Ballet de l’Opéra de Bordeaux à la Cartoucherie de Paris,  de la Biennale de Venise à Roubaix, Carolyn Carlson est une infatigable  voyageuse, toujours en quête de développer et faire partager son univers  poétique.

Héritière  des conceptions du mouvement, de la composition et de la pédagogie  d’Alwin Nikolais, elle est arrivée en France en 1971. Elle a signé  l’année suivante, avec Rituel pour un rêve mort, un manifeste  poétique qui définit une approche de son travail qu’elle n’a pas démenti  depuis : une danse assurément tournée vers la philosophie et la  spiritualité. Au terme « chorégraphie », Carolyn Carlson préfère celui  de « poésie visuelle » pour désigner son travail. Donner naissance à des  œuvres témoins de sa pensée poétique, et à une forme d’art complet au  sein de laquelle le mouvement occupe une place privilégiée.

Depuis quatre décennies, son influence et  son succès sont considérables dans de nombreux pays européens. Elle a  joué un rôle clef dans l’éclosion des danses contemporaines françaises  et italiennes avec le GRTOP à l’Opéra de Paris et le Teatrodanza à La  Fenice. Elle a créé plus d’une centaine de pièces, dont un grand nombre  constituent des pages majeures de l’histoire de la danse, de Density 21,5 à The Year of the horse, de Blue Lady à Steppe, de Maa à Signes, de Writings on water à Inanna.  En 2006, son œuvre a été couronnée par le premier Lion d’Or jamais  attribué à un chorégraphe par la Biennale de Venise. Elle est aussi  commandeur des Arts et Lettres, et officier de la Légion d’honneur.

Fondatrice de l'Atelier de Paris-Carolyn Carlson à La Cartoucherie en 1999, elle a été, avec la Carolyn Carlson Company, artiste associée au Théâtre National de Chaillot de 2014 à 2016. En 2019, elle obtient la nationalité française et est élue l’année suivante membre de l’Académie des Beaux-Arts section chorégraphie. En 2023, la chorégraphe met la transmission et l’enseignement au coeur des projets de sa compagnie, en parallèle de la diffusion de son répertoire hors norme.

En savoir plus : www.carolyn-carlson.com

Rizzo, Christian

Né en 1965 à Cannes, Christian Rizzo fait ses débuts artistiques à Toulouse où il monte un groupe de rock et crée une marque de vêtements, avant de se former aux arts plastiques à la villa Arson à Nice et de bifurquer vers la danse de façon inattendue.

Dans les années 1990, il est interprète auprès de nombreux chorégraphes contemporains, signant aussi parfois des bandes sons ou la création des costumes. Ainsi, on a pu le voir chez Mathilde Monnier, Hervé Robbe, Mark Tompkins, Georges Appaix puis rejoindre d’autres démarches artistiques auprès de Vera Mantero, Catherine Contour, Emmanuelle Huynh, Rachid Ouramdane.

En 1996, il fonde l’association fragile et présente différentes performances, objets dansants et pièces solos ou groupes en alternance avec d’autres projets ou commandes pour l’opéra, la mode et les arts plastiques. Depuis, plus d’une trentaine de productions ont vu le jour, sans compter les activités pédagogiques.

Christian Rizzo enseigne régulièrement dans des écoles d’art en France et à l’étranger, ainsi que dans des structures dédiées à la danse contemporaine.

Au 1er janvier 2015, Christian Rizzo prend la direction du Centre chorégraphique national de Montpellier. Désormais intitulé ICI (Institut Chorégraphique International), le CCN propose une vision transversale de la création, de la formation, de l’éducation artistique et de l’ouverture aux publics. Prenant support sur les pratiques et les territoires, le projet est avant tout un espace prospectif qui prend à bras le corps, l’invitation d’artistes, l’écriture du geste chorégraphique et les manifestations de son partage.


Source : Site internet de l’ICI, CCN de Montpellier

En savoir plus :

http://ici-ccn.com/

http://www.lassociationfragile.com/

Brown, Trisha

(1936-2017)

Trisha Brown, l'une des principales inspiratrices de la postmodern dance, s'est faite connaître du public, avec ses premières performances réalisées au Judson Dance Theater de New York dans les années 60. En compagnie d'artistes avec lesquels elle partage une communauté d'esprit, Yvonne Rainer, Steve Paxton et Simone Forti, elle repousse les limites du mouvement imposé jusqu'alors à la chorégraphie et transforme ainsi la danse moderne d'une manière définitive. Ce "lieu qui a révolutionné la danse", selon un critique de l'époque, est alors imprégné d'un esprit d'indépendance et de total irrespect envers la gestuelle affectée de l'époque, qualités qui sont toujours présentes chez Trisha Brown, même quand elle présente son travail dans les grands opéras du monde entier.
 

Avec sa compagnie, fondée en 1970, elle commence par explorer le territoire de son quartier new-yorkais d'adoption, Soho, en créant des pièces spécialement conçues pour des lieux alternatifs, toits et façades d'immeubles, où elle flirte avec la gravité, s'y pliant ou s'en affranchissant. Avec « Man Walking Down the Side of a Building », tout en annonçant la nouvelle manière de voler qu'elle a par la suite développée dans son « Orfeo » de Monteverdi, en 1998, elle inspire le travail de nombreux chorégraphes et metteurs en scène en quête de lieux insolites et déroutants pour faire évoluer les corps. Elle commence très tôt à explorer ses idées complexes sur le mouvement en travaillant à plusieurs pièces regroupées par cycles. En 1983, avec « Set and Reset », en collaboration avec Robert Rauschenberg et Laurie Anderson, elle complète son premier cycle de travail, « Unstable MolecularStructures », et établit le style géométrique fluide bien qu'imprévisible qui est une marque de son travail. Suit la « Valiant Serie », implacablement athlétique, peut-être le mieux incarnée par « Newark », oeuvre puissante dans laquelle elle pousse ses danseurs à leurs limites physiques et explore pour la première fois un mouvement sexué. Ensuite vient l'élégant et mystérieux cycle intitulé « Back to Zero », dans lequel la chorégraphe s'éloigne d'une virtuosité concrète pour investir le mouvement inconscient, cycle qui comprend le classique « For MG. : The Movie ».
 

Inspirée par l'expérience de l'opéra qu'elle connût grâce à Lina Wertmüller, qui l'invite à créer la chorégraphie de « Carmen », Trisha Brown se tourne vers la musique classique avec le dessein de mettre en scène sa propre production lyrique. « MO.», créé sur la monumentale Offrande Musicale de Jean- Sébastien Bach. 1998 voit la création mondiale à Bruxelles de sa production de l' « Orfeo » de Monteverdi, suivie par une tournée à guichet fermé à Londres, Paris, Aix-en- Provence et New York. Par la suite, Trisha Brown s'est adjointe deux nouveaux collaborateurs, l'artiste visuel Terry Winters et le compositeur Dave Douglas, pour donner naissance à une trilogie chorégraphique s'appuyant sur les sons et structures de la musique jazz. Complétée par l'éclairagiste Jennifer Tipton, cette équipe artistique a conçu une oeuvre à la fois pleine de sensualité et d'une totale modernité : « El Trilogy ». Parmi ses projets, une collaboration avec le chanteur Simon Keenlyside, créateur du rôle-titre de « l'Orfeo », pour une série « New Visions » au Lincoln Center et la mise en scène du nouvel opéra de Salvatore Sciarrino, « Luci mie Traditrici ». En 2002, une reprise pour une tournée internationale de « l'Orfeo » et l'organisation d'une importante exposition, consacrée à une autre facette de Trisha Brown, celle de la plasticienne, abordant aussi son influence sur les artistes avec qui elle a travaillé au fil des ans.
 

Trisha Brown est la première femme chorégraphe à avoir reçu une bourse de la Fondation MacArthur. Elle est également lauréate de nombreuses autres récompenses, parmi lesquelles cinq bourses du Centre National des Arts et deux bourses de la Fondation John Simon Guggenheim. En 1988, elle est nommée Chevalier dans l'Ordre des Arts et des Lettres par le gouvernement français puis, en janvier 2000, est élevée à la dignité d'Officier. Elle obtient en 1994 le Prix du Festival Américain de Danse Samuel H. Scripps et, à l'invitation du président Clinton, participe aux travaux du Conseil National des Arts de 1994 à 1997. En 1999, elle reçoit le Prix du Gouverneur de l'Etat de New York. Trisha Brown est également lauréate de nombreux doctorats honoris causa et membre honoraire de l'Académie Américaine des Arts et des Lettres.


Trisha Brown est décédée le 18 mars 2017 à San Antonio, au Texas.
 

Source : Site de la compagnie Trisha Brown

En savoir plus : trishabrowncompany.org

Merzouki, Mourad

Le chorégraphe Mourad Merzouki, figure du mouvement hip-hop depuis le début des années 1990, inscrit son travail au carrefour de multiples disciplines. Autour de la danse hip-hop explorée dans tous ses styles, se greffent le cirque, les arts martiaux, les arts plastiques, la vidéo et la musique live. Sans perdre de vue les racines du mouvement, ses origines sociales et géographiques, cette confrontation permet d’ouvrir de nouveaux horizons à la danse et dégage des points de vue inédits.


Sa formation s’enracine dès l’âge de 7 ans dans la pratique des arts martiaux et des arts du cirque à Saint-Priest, dans l’est lyonnais. À 15 ans, sa rencontre avec la culture hip-hop l’emmène vers le monde de la danse. Il s’attaque à la chorégraphie et crée ainsi sa première compagnie Accrorap en 1989, avec Kader Attou, Eric Mezino et Chaouki Saïd. 


Il développe cette gestuelle née dans la rue tout en se confrontant à d’autres langages chorégraphiques auprès notamment de Maryse Delente, Jean-François Duroure et Josef Nadj.


En 1994, la compagnie présente Athina lors de la Biennale de la Danse de Lyon, un véritable succès qui réussit à transposer la danse hip-hop de la rue à la scène. Les premières représentations internationales de la compagnie la mènent vers des terrains inexplorés, comme un camp de réfugiés en Croatie ; Mourad Merzouki y fait l’expérience de la danse comme puissant vecteur de communication.

Pour développer son propre univers artistique lié à son histoire et à sa sensibilité, le chorégraphe décide de fonder en 1996 sa propre compagnie, qui prend le nom de sa pièce inaugurale : Käfig signifie « cage » en arabe et en allemand. Ce choix indique son parti pris d’ouverture et son refus de s’enfermer dans un style. 


De 1996 à 2006, il créé 14 pièces, dont la diffusion ne cesse s’élargir. 


À partir de janvier 2006, il imagine et conçoit un lieu de création et de développement chorégraphique qui met en œuvre un nouveau rendez-vous pour la danse hip-hop avec le festival Karavel : le centre chorégraphique Pôle Pik ouvre ses portes à Bron en 2009. 

En juin 2009, le chorégraphe est nommé à la direction du Centre chorégraphique national de Créteil et du Val-de-Marne. Il y développe un projet intitulé « La danse, une fenêtre sur le monde », dont l’ouverture est le maître-mot. Il poursuit, à côté de la création et de la diffusion de ses spectacles, un travail de formation et de sensibilisation à la danse hip-hop, en créant des rencontres originales favorisant l’accès à l’art chorégraphique et le soutien aux équipes indépendantes. En 2013, il créé le festival Kalypso, offrant un nouvel espace de visibilité aux compagnies de danse hip-hop sur le territoire francilien.


En mars 2016, il est nommé conseiller artistique de Pôle en Scènes à Bron, projet mettant en synergie le centre chorégraphique Pôle Pik, l’Espace Albert Camus et le Fort autour d’une ambition commune de diffusion, de formation et de création du spectacle vivant. Il reste fidèle à sa démarche artistique en proposant de créer des passerelles entre les disciplines, d’ouvrir les espaces et de les investir avec un public toujours plus large.


Mourad Merzouki est membre de la commission d’aide à la création chorégraphique de la DRAC Île-de-France et du comité mécénat danse de la Caisse des Dépôts. 


Il figure dans le Who’s Who et a fait son entrée dans le Petit Larousse Illustré 2019.


Source : site du CCN de Créteil et du Val-de-Marne

Pour en savoir plus : https://ccncreteil.com/

Marin, Andrés

Fils du danseur Andrés Marín et de la chanteuse Isabel Vargas, il commence à danser dès son plus jeune âge. C’est un autodidacte, il ne s’est jamais présenté à aucun concours de danse d’où sa grande personnalité et son charisme naturel. En 1999, la danseuse gitane Manuela Carrasco l’invite en tant que soliste dans son spectacle La Raiz del Grito. En janvier 2002, il crée sa première compagnie et présente le spectacle Mas alla del tiempo. En 2004, il présente son deuxième travail de compagnie, Asimetrias. En octobre 2006, il lance El Alba del Ultimo Dia, à la Biennale de Séville. L’été suivant, il crée, sous la direction de Blanca Li, le rôle de Federico Garcia Lorca, dans Poeta en Nueva York. En parallèle avec sa carrière de danseur, Andrés Marín dirige des masterclass et sa propre école de danse « Andrés Marín Flamenco Abierto » à Séville.

Plasson, Fabien

Fabien Plasson est réalisateur, principalement dans le domaine du spectacle vivant (danse, musique, etc.).

C’est au cours de sa formation à l’École Nationale Supérieur des Beaux-Arts de Lyon qu’il intègre en 1995 que Fabien découvre l’art vidéo. Il se forme alors auprès de divers artistes vidéastes (Joël Bartoloméo, Pascal Nottoli, Eric Duyckaerts, etc).
Son approche s’inscrit d’abord dans une recherche plastique avec la création d’installations et d’objets filmiques.

En 2001, il rejoint l’équipe de la Maison de la Danse de Lyon et s’occupe durant 10 ans de la programmation du Vidéo-Bar Ginger&Fred. Il découvre alors l’univers chorégraphique et les enjeux de la vidéo pour la diffusion et la transmission de la danse aux côtés de Charles Picq alors vidéaste et directeur du service vidéo de la Maison de la Danse.

En parallèle, il continue son activité de création plastique, réalise des vidéos de concerts, de pièces de théâtre et crée également des décors vidéos pour le spectacle vivant.

Aujourd’hui, Fabien Plasson est réalisateur vidéo au Pôle Image de la Maison de la Danse de Lyon et pour Numeridanse.tv, vidéothèque internationale de danse en ligne.


Source : Maison de la Danse, Fabien Plasson

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